Le Majordome
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1 235 critiques spectateurs

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Malevolent Reviews
Malevolent Reviews

1 027 abonnés 3 207 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 25 décembre 2013
Lee Daniels est un réalisateur qui veut se placer lui aussi parmi les grands. Tel un Spike Lee, il veut dénoncer la haine raciale envers les Afro-Américains, montrer que la vie n'est pas rose quand on est noir. Ainsi après un Precious plus proche de la comédie que du drame profond et un Paperboy détesté de tous, le revoici aux commandes d'une œuvre plus ambitieuse : un biopic sur la vie d'Eugene Allen, rebaptisé ici Cecil Gaines, majordome au sein de la Maison Blanche qui servit pendant 34 longues années et a travaillé pour huit Présidents... Malheureusement, si Daniels réussit à améliorer sa mise en scène pour servir quelque chose de plus classique et plus limpide, notamment au niveau des différentes époques que va traverser notre héros, il continue d'être maladroit quant à son message poussif et démesuré. Le film ne s'intéresse donc pas à l'univers atypique du métier de majordome de la Maison Blanche mais bel et bien à celui de majordome noir de la Maison Blanche. Encore une fois, Lee Daniels en fait des tonnes, écule des poncifs, nous balance des évènements dramatiques à la truelle sans se soucier de rester pragmatique. Il y avait pourtant matière à faire un biopic bouleversant mais au lieu de ça, Le Majordome ne convainc pas totalement. Si Forest Whitaker est comme d'habitude épatant et que la palette d'acteurs incarnant les différents Présidents sont plutôt bien grimés derrière leur imposant maquillage (notamment Robin Williams en Dwight Eisenhower et Liev Schreiber en Lyndon B. Johnson), le scénario peine à se concentrer sur un fil conducteur, à nous raconter une histoire intéressante et jongle entre la vie privée de Cecil et ses soucis avec un fils extrémiste, et son statut de black au sein de Présidents de moins en moins racistes. Ce détail, pourtant central et bien qu'il existe, n'est que vaguement montré. Dommage. Reste donc du Majordome un bon film, au sujet intéressant et à la qualité non négligeable mais qui aurait pu être bien moins démagogique ou du moins d'une manière moins poussive.
Seemleo
Seemleo

70 abonnés 888 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 12 septembre 2013
Le film démarre mal. Mise en scène conformiste et sans inspiration sur un thème, la ségrégation à la limite de l'esclavagisme, déjà battue et rebattue dans bien d'autres fictions. Puis, la densité intéressante des personnages et la vision portée sur les relations inter-familiales, lors d'une période où le regard sur les noirs et leur condition changent du tout au tout, amènent une intensité dramatique maîtrisée et réussie. L'oeuvre est surtout remarquable par la portée du thème, par son angle de vue original, et par l'efficacité, sans génie, de sa réalisation.
Ewilan T.
Ewilan T.

2 abonnés 44 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 11 septembre 2013
Belle fresque de la vie de ce majordome qui traversa tant d'épreuves. Très belle prestation de Forest, et que dire d'Opra ' :-) On sent que le film nous touche. Dans les tripes, quand on voit se que la ségrégation a fait. Et finalement on comprend l'avis négatif du majordome et celui positif de son fils. Qui en fait de compte se rejoindra.
anonyme
Un visiteur
1,0
Publiée le 21 septembre 2013
tous simplement, et par rapport à l'ampleur qu"il a pris, ce film est nul !!!
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 25 octobre 2013
Une immense pub pour racheter les Etats Unis. Un film qui ose dire que les domestiques blacks de la maison blanche (oui sans capitales) sont plus subversifs que les Black Panthers, relégués au rang de jeunes paumés habillés en cuir et en skaï. Un film qui propage toutes les idées populaires et populistes, justement en crachant sur le peuple. Chaque président est présenté tel qu'il est re-présenté dans la soupe imaginaire servi par la machine médiatique et la paranoïa moralisatrice à l’américaine. Ce film est une insulte aux talents des acteurs qui n'y sont que de vagues prostituées à qui on ne fait rien jouer, tellement les scènes se suivent dans un montage qui enchainent les images comme on enfile des perles. Ce film est surtout une insulte à la véritable histoire américaine, aux souffrances passées et à venir. On nous parle du Viet Nam mais pas de l'Irak. On nous parle de Martin Luther King en le caricaturant en sympathique black en marcel, ami de tous et on cite brièvement Malcom X, car lui il est un peu plus dérangeant. Pas de Mummia Abu Jamal. On parle de l'élection d'Obama, jamais de ce qui dérange ou questionne. On ne parle jamais du présent. Les choses se passent et tout le monde continue en croyant au système américain. On justifie presque le fait que les afro américains ont du attendre 200 ans pour être payé comme un Caucasien. C'est triste mais bon, finalement c'est passé. Hollywood est au fond du gouffre et ne fait même plus semblant de faire des non-films.
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 11 septembre 2013
Un film un peu attendu, même si le jeu de l'acteur est très bon et qu'on s'attache qd même aux personnages, je suis finalement déçue. En effet, l'on y traite d'un sujet déjà bien exploité et dont on connait déjà le déroulement, pas facile d'y mettre un peu d'originalité et d'accroche, et là, je doit dire: raté. L'idée de se focaliser sur la vision du majordome était bonne, mais à mon sens pas du tout exploitée. Et puis trop de grosse ficelles, prévisible de chez prévisible!! Il y aurait eu tellement à faire avec un point de vu différent, un peu comme dans Amen de Costa-Gavras, qui à réussit a traiter d'un sujet déjà surexploité et déplaçant la focalisation, et je m'attendais un peu à cela en allant voir Le Majordome. Et puis le parti pris final est qd même un peu gros!! Beaucoup de longueurs et de "déjà vu". Dommage
Baxt
Baxt

1 abonné 9 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 17 octobre 2013
Quel gâchis !! Une histoire aussi exceptionnelle et aussi intéressante aurait mérité une mise en scène plus profonde, moins superficielle.
Tout ça est d'une platitude déconcertante.
missfanfan
missfanfan

100 abonnés 853 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 30 octobre 2013
Que d'émotion dans ce très bon film rien à ajouter de plus tout a déjà été dit
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 18 septembre 2013
Un Très beau moment de Cinéma, qui retrace l'évolution des Etats unis en général et des Afro américains en particulier au cours de ces 50 dernières années, par le prisme d'un Majordome noir au plus près du sommet du monde politique des USA.
L'histoire personnelle du Majordome suit, télescope, ou devance parfois la "grande histoire" des USA, mais le tout est montré avec justesse et sans (trop) de lourdeur ni de formatage.

Un petit Bémol toutefois, aux différents liens entre le mouvement des droits civiques et le mouvement Black power, n'est pas bien montré : Le black panter est en fait une continuation du mouvement des droits civiques, alors qu'ils sont montrés comme antagonistes dans le film. La réalisation tente de corriger le tir en montrant que ces mouvements sont vu comme des héros plus tard, mais ne s'attarde pas assez la dessus.

La fin aussi un peu en deçà du niveau général, ou on retombe dans le standard du cinéma américain avec la bonne morale et les bons sentiments.

Malgré ces petites imperfections, Le Majordome est un film qui donne à s'émouvoir et à réfléchir sur l'injustice et le combat de tous, même ceux qui ne semblent pas y participer activement, pour la justice et l'égalité.

A voir sans hésiter, donc.
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 15 octobre 2013
Beaucoup de longueurs pour ce film dont on attend davantage : le sujet de l'apartheid aux USA a déjà été mieux traité dans d'autres films et la position de majordome aurait pu révéler davantage sur l'intimité de la maison blanche et des différents présidents, mais là on passe complètement à côté ! Dommage !
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 23 novembre 2013
Un des meilleurs film de l'année pour moi ! Réalisée de façon ingénieuse, on retrouve le majordome à travers les années et les opinions politiques qui en découlent. Instructif, beau et triste à la fois, c'est un film à ne pas manquer !
bsalvert
bsalvert

444 abonnés 3 624 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 23 février 2014
Autant l'acteur principal joue excellemment comme à son habitude autant le film est particulièrement long.
PLV : un pan entier de l'histoire américaine défile sous nos yeux en deux heures.
CeeSnipes
CeeSnipes

297 abonnés 1 708 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 14 octobre 2013
Après Paperboy, pas franchement bien reçu, Lee Daniels renoua avec le film à Oscars en espérant la même réussite que Precious. Ici, il décide de parler d’Eugene Allen (renommé Cecil Gaines), un majordome de la Maison Blanche.

Au-delà du simple biopic bêta et hagiographique auquel on aurait pu s’attendre, Lee Daniels et Danny Strong décident de parler de la ségrégation et de broder autour de l’histoire d’Eugene Allen afin de toucher plus de personnes. Et cela donne de l’ampleur à un récit passionnant qui est en fait une biographie de deux personnes, Cecil Gaines et son fils Louis, qui passe par tous les courants de pensée afro-américaines : le révérend Lawson, les Black Panthers, Martin Luther King… Ceci qui sonne donc comme didactique est parfaitement réussi par Lee Daniels qui parvient à ne pas être démonstratif et tout en retenue, malgré les nombreux moments émouvants (sans jamais être larmoyants) qui jalonnent le film.

C’est bien simple : dès les premières minutes, le ton est donné. Le Majordome est un vrai drame familial et historique, une fresque jamais misérabiliste mais toujours édifiante, qui enchaîne les acteurs et les figures historiques en contre-emploi (David Banner en père aimant, Jesse Williams en professeur et gourou, Clarence Williams III en vieil homme sage, une flopée d’excellents acteurs comme James Marsden, Alan Rickman ou John Cusack en Présidents des Etats-Unis…) sans jamais s’en servir comme gimmick. Le film se concentre donc sur ces deux héros qui ont, chacun de leur côté, fait autant pour la lutte contre la ségrégation, tout en faisant graviter quelques personnages passionnants autour d’eux. Le tout est parfaitement interprété par Forest Whitaker et David Oyelowo, exceptionnels et qui devraient récupérer quelques récompenses méritées à la fin de l’année. On retrouve aussi Oprah Winfrey, Lenny Kravitz et Cuba Gooding Jr. (quel plaisir de le revoir au cinéma !), tout aussi bons.

Mis en musique avec le même soin apporté au scénario et à la réalisation (cette chanson de Dinah Washington…), Le Majordome est un film sublime, important et indispensable pour tout le monde et qui réussit là où Ali ou même Malcolm X s’étaient un peu cassé les dents : parler de la ségrégation de manière convaincante, intuitive et immersive. Bravo et merci, messieurs.
Chris58640
Chris58640

229 abonnés 771 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 15 septembre 2013
Casting impeccable, réalisation très honnête et scénario intelligent, voilà les trois grandes qualités du « Majordome » de Lee Daniels, ce qui fait déjà une belle carte de visite pour ce film ! Si on ajoute que l’affiche est plutôt pertinente (le côté « homme de l’ombre »), la BO tout à fait agréable et bande annonce bien fichue, alors on y est, dans le grand film de cette rentrée ! Commençons par le casting, pléthorique certes, mais d’où émergent deux grandes compositions. Celles de Forrest Whitacker évidemment, dans le rôle titre (en course pour l’Oscar ?) mais aussi celle, plus étonnante, d’Oprah Winfrey en épouse se débattant avec la solitude et l’alcool. Etonnante car il ne s’agit pas d’une actrice chevronnée mais d’une vedette de TV (d’une popularité qu’on a du mal à imaginer ici) et qui tient ici un rôle difficile avec une réelle justesse ! A leur côté, Lenny Kravitz (oui, oui…), Cooba Coning Jr, Davis Oyelowo et même Mariah Carrey dans un rôle minuscule sont tout à fait à leur affaire. Et puis il y a les grandes stars qui viennent étoffer encore un peu plus le casting, Robin Williams, John Cusack, Jane Fonda (que je n’ai quasiment pas reconnu !), excusez du peu… Avec une telle distribution, on peut difficilement rater un film me direz-vous ! Et bien, si… Si on avait un mauvais scénario, tout ce beau monde aurait beau faire, le film serait décevant. Sauf que de ce côté-là, c’est réussi aussi. Au travers du regard (que l’on croit passif) du père mais aussi de celui (beaucoup plus engagé) se son fils ainé, on assiste à la lutte des afro américains pour la reconnaissance de leurs droits. Et c’est raconté sans manichéisme, sans occulter les différences entre la voie « Luther King » (et ses limites) et la voie « Black Panthers » (et ses excès), sans nier aussi l’incompréhension, voire le ressentiment, qui s’installe à l’intérieur de communauté noire au fil des combats politiques perdus ou gagnés, des coups de matraques reçus et des jours de prison qui s’additionnent. La rupture entre le père, qui a connu les champs de coton et semble accepter sa condition de domestique qui lui apporte la sécurité et son fils qui ne le considère que comme un « serviteur des blancs » est d’autant plus tragique qu’on imagine qu’elle a du se produire dans des milliers de familles américaines dans les années 60-70. Grace à un montage intelligent, dans certaines scènes en particulier (la double scène très réussie du dîner officiel et du café), la dualité entre le père et le fils est parfaitement rendue. Contrairement à ce qu’on aurait pu craindre, le film n’est pas larmoyant, même si je concède quelques larmes pendant la séance, les scènes difficiles sont courtes, souvent silencieuses (Jackie Kennedy et son tailleur rose couvert de sang qu’elle refuse d’enlever) et c’est très bien ainsi. Et puisqu’il s’agit d’un film éminemment politique, difficile de ne pas évoquer le sort que le scénario réserve aux présidents américains. C’est peu de dire que certains sont mieux servis que d’autres, au point que deux d’entre eux ne sont même pas incarnés à l’écran. Mais c’est assez normal, tous n’ont pas eu politiquement la volonté de faire progresser la cause des populations noires, et le film de Lee Daniels en est le reflet. Si les portraits de Eisenhower, Kennedy et Johnson sont assez élogieux, celui de Nixon est dévastateur, et pour le coup sans grande nuance. Celui de Reagan, en revanche, est beaucoup plus difficile à cerner, charmant et même généreux en privé, il est politiquement sans pitié et c’est d’ailleurs en assistant à une discussion entre lui et une sénatrice républicaine que viendra au majordome, sur le tard, le courage de l’engagement politique ! Alors oui, on pourrait peut-être reprocher au « Majordome » quelques facilités, quelques raccourcis un peu rapides Par exemple, lier « inconsciemment », et par le seul jeu du montage, l’assassinat de Dallas avec la politique de Kennedy en faveur de l’émancipation des noirs, c’est faire un sacré raccourci, et par forcément un raccourci pertinent, en plus ! Mais on peut se permettre d’être indulgent avec le film de Lee Daniels, tant le sujet qu’il a entrepris de traiter est important, tant il touche au cœur de l’Amérique (soi-disant) post raciale d’aujourd’hui. Et, à bien y réfléchir, « Le Majordome » est un film bien plus d ‘actualité, et bien plus universel qu’il n’y parait.
Uncertainregard
Uncertainregard

124 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 12 mars 2015
Belle destinée classique et sans surprise que la vie de ce majordome qui aura traversé toute l’histoire récente des Etats-Unis jusqu’à nos jours. Très bon boulot de Lee Daniels qui a su relever le défi de se lancer dans une grande œuvre historique, le sortant un peu des sentiers battus, avec ce gros casting à diriger. Il maintient ses intentions dans un cinéma engagé pro noir, tel Spike Lee, avec la même intelligence et surtout un grand talent pour nous émerveiller et nous émouvoir. La sauce avait extrêmement bien pris avec « Precious » et on peut retrouver une construction assez similaire dans le scénario même si on est loin du mélodrame. Il reste assez sobre pour nous montrer la vie du personnage de Forest Whitaker (excellent au passage) et nous dévoile tout le contexte politique excessivement conflictuel entre les deux groupes ethniques avec une parfaite objectivité. C’est très amusant de voir ces stars interpréter les différents présidents d’une manière un peu caricaturale mais le principal étant de voir l’évolution des consciences, ça marche. Et Lee Daniels se montre toujours aussi efficace dans les moments dramatiques alors on peut dire que la fin est rondement menée pour réussir à nous tirer une petite larme…
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