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James Cocody
11 abonnés
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2,0
Publiée le 25 janvier 2022
Avis personnel. Une bonne idée de départ mais traitée de manière trop extrême et caricaturale selon moi. Des séquences inutilement longues et complaisantes - spoiler: comme la scène des viols et surtout, celle des deux accouchements "en parallèle" - une évolution trop rapide et la psychologie sommaire des personnages ne permettent pas d'entrer dans le sujet par une vraie progression dramatique: on voit des bourgeois "ordinaires" qui sans transition pratiquement, se mettent à assassiner sans plus de scrupules que ça. La réalisation est basique et l'histoire bâclée pour moi. Plutôt déçu.
"Then, one day, the polluted earth could take no more…" Ce sont les premiers mots du film juste après l'intro présentant un monde apocalyptique avec la fameuse chanson No Blade of Grass de Roger Whittaker. Un film très juste sur ce que pourrait être une fin du monde que nous connaissons aujourd’hui et une critique très acerbe de notre société de consommation. Même si ce n'est pas un film exceptionnel ça reste un film qui laisse une marque et une réflexion a avoir de part les sujets abordés.
Finalement , et c'est très mauvais signe , on ne retient de cette entreprise qu'une chanson hypnotique de début et de fin de générique ,que ne mérite certes pas ce film. L’idée de départ était pourtant réduite à l'essentiel. Une étude de caractères dans une condition apocalyptique. Pourquoi donc avoir introduit de telles caricatures de motards dans des flash ou trônent une croix gammée , promesse de méchanceté ridicule. Je pensais Wilde plus fin que ca. De même le côté sommaire de l’étude humaine rend les personnages principaux caricaturaux. Sauf peut être l'adjoint flingueur qui se retient de prendre le pouvoir par un délirant respect ne cadrant pas avec ses propres tentations. Dans le même propos cousin , "le fils de l'homme" est un exercice bien mieux balancé. On peut mettre sur le compte d'une époque plus naïve ou plus expéditive ces indigences scénaristiques. Le sujet était casse gueule , il faut bien le reconnaître. Pourtant un petit quelque chose subsiste pour sauver le minimum syndical. Sans doute , quelque part , traîne t il dans ce film le parfum nostalgique d'un monde perdu ?
Le film a pris un bon coup de vieux mais ça reste un petit chef d’œuvre (dont on attend désespérément une sortie en dvd vostr). Il suffit de se souvenir de la claque reçue au début des années 80 quand cet OVNI est passé à la télé en explosant l'écran. C'est du Cornel Wilde tout craché : grandes ambitions, petits moyens (hélas, ça se sent!!), et 15 ans d'avance sur la concurrence. A partir d'un prétexte écologique facile, où une bactérie a la bonne idée de détruire la faune et la flore terrestres, le film raconte la traversée par un groupe de rescapés d'une Grande-Bretagne en proie au chaos. D'honnêtes citoyens, les personnages se transforment progressivement en pures ordures, mais d'une manière presque imperceptible car Cornel Wilde ne modifie pas le regard qu'il porte sur eux. Dix ans avant Mad Max on croise entre autres des gangs de bikers, des soldats anglais devenus des ennemis, et une fuite en avant dans un monde soudainement redevenu barbare, sans repères. .
Quand le monde n'a plus rien à bouffer à cause d'un virus lié à la pollution humaine que se passe t'il? C'est la loi du chacun pour soit et du plus fort qui règne sur l’ensemble du globe. Terre brulée est un post-apo qui pose des questions notamment sur la direction que prend le monde s'il occulte les problèmes qu'a l'homme avec l'écologie.
Les images et la musique de générique sur lesquels s'ouvre le film créer un certain malaise même s'il faut l'avouer tout cela est un peu facile. Mettre en contradiction des pays affamés et des pays développés et l’opulence qu'il peut y avoir est amené façon brute de décoffrage.
Le jeu des acteurs est franchement approximatif on a du mal à croire en pas mal de choses à cause de ça notamment dans les instants les plus dramatiques,le viol,l'homme qui n'arrive pas à tirer sur les soldats etc,etc,etc... ils sont bien trop nombreux pour tous être cités. Ce jeu décrédibilise beaucoup trop l'intensité des scènes pour ne pas être signalé comme un problème récurant du film. La mise en scène est bien trop approximative,avec plus de minutie dans la direction d'acteurs le film aurait gagné en crédibilité. Il aurait aussi été meilleur avec une histoire plus construite et non pas fait uniquement avec une succession de scènettes. Celles ci se concentrant uniquement sur le parcours de ces hommes qui se retrouvent sur la route.
Le sujet est certes intéressant mais même si le film est porté par un fond écologique,le coté vieillot de la chose saute aux yeux. Les figurants portent certainement leurs propre costumes, cependant Cornel Wilde à un discours,alors oui ce n'est pas toujours très habile mais son propos prend encore peu plus de résonance aujourd'hui.
Peu connu dans nos contrées, "Terre brûlée" est une bande oubliée du tout début des 70's qu'il serait dommage de zapper. S'ouvrant sur un générique percutant nous renvoyant aux dérives d'un monde moderne industrialisé à outrance, le film de Cornel Wilde nous plonge dans une Grande-Bretagne gangrénée par la folie pour cause de famine mondiale, l'espèce humaine vivant peut-être ses derniers instants. Si l'ensemble a sacrément vieilli, souffrant de plus d'un certain manque de moyens et d'un jeu d'acteurs parfois approximatif, Cornel Wilde interpelle par le style qu'il emploi tout au long d'un post-apo qu'il aborde comme un pur western (les Hell's Angels remplacent même les indiens), posant un regard extrêmement critique sur la société et en avance sur son temps, truffant son film d'expérimentations pas toujours heureuses (la mort d'un personnage à base de photos fait plus rire qu'autre chose) mais qui ont le mérite d'exister, s'avérant plus d'une fois couillues, comme ces stockshots d'un accouchement (fallait le faire pour l'époque !) ou les images, éprouvantes, de ces gosses affamés n'ayant plus que la peau sur les os. A redécouvrir, ne serais-ce que pour approffondir sa culture cinématographique.
Ancré dans les années 70 ce film au ton pessimiste avec son monde virant au chaos après qu'un virus décime les plantations donc la famine se pointe et l'on suit une famille londonienne tentant de survivre à cela. Terre brûlée garde une certaine force et a en même temps assez mal vieilli (Mad Max qui s'inspire pour quelques séquences de ce film a gardé davantage d'impact de nos jours) car ses scènes chocs semblent aujourd'hui un peu faible mais Terre brûlée parvient à nous capter par son histoire, son ambiance inquiétante et sa noirceur. Entre de bonnes mains ce film pourrait donner lieu à un excellent remake.
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4,0
Publiée le 24 décembre 2010
Autres rèalisations inspirèes par l'ècologie, mais bènèficiant à la fois de moins de moyens matèriels mais de plus de talent au niveau du scènario comme de la mise en scène: "Terre Brûlèe", de Cornel Wilde, qui donne une image moins futuriste que totalement rèaliste d'une consèquence de la famille rabaissant la sociètè à l'ètat de jungle et de bandes sauvages, dont sa violence fit sensation à l'èpoque! Entre nourriture bio, peace and love et pouvoir politique dèliquescent, une oeuvre dure et sans concessions superbement rèalisèe par Cornel Wilde, qui, à l'inverse de trop d'acteurs qui passent un peu vite derrière la camèra et donnent l'impression d'improviser, montre ici un rèel talent de metteur en scène! Culte...