Avis sur Teddy, la mort en peluche

Avec un pareil scènario et une certaine volontè de bien faire, Lew Lehman (son seul long-mètrage) dose sur plusieurs genres (fantastique, humour horrifique, troubles psycho-sexuels, èlèments surnaturels et imaginaires...), mais ne rèussit qu'à livrer un produit standard, souvent fade dans son interprètation! Sans avoir recours à des effets spèciaux mirobolants, le cinèaste se permet de raconter une histoire de « trolls » carnivores, dont la curiositè du coin est ce grand trou dans une forêt visible comme le nez au milieu de la figure et peuplè de crèatures velues tapies dans le noir le plus obscur! Très ètrange! Gageons que beaucoup se laisseront quand même tenter par la photo amusante de la jaquette qui a su garnir les rayons des vidèo-clubs d'antan, d'un petit slasher canadien qui n'est cependant pas dèsagrèable à reluquer! Une mention spèciale au gamin incompris (mal aimè et tête à claques surtout) qui a la même voix française que « Huck » dans le "Tom Sawyer" de Nippon animation et surtout à la pirouette finale qui laisse planer une certaine ambiguïtè (pris au second degrè, ce serait plutôt une certaine forme d’hilaritè). Une espèce de slasher en voie de disparition! Sauvons le (ou non) de l’oubli...

Un enfant solitaire trouve en forêt d'étranges créatures qu'il prend sous son aile car ce sont les seules à l'écouter. Il profite de les nourrir pour tuer tous ceux qui le contrarient.
Un petit film bis pas mal du tout. Le gamin rejeté et secrètement amoureux de sa baby-sitter est particulièrement inquiétant. Sans parler des créatures, qui font beaucoup penser aux gnomes maléfiques du "Chromosome 3" de David Cronenberg. Une étonnante curiosité.

Teddy la mort en peluche est un film original, sympathique, et plutôt bien mené même si on ne peut nier un démarrage réel tardif qui brise le rythme de l’ensemble, et quelques maladresses.L’interprétation appartient à ses maladresses. Les acteurs sont corrects, notamment Sammy Snyders qui se débrouille vraiment bien, et les seconds rôles ne déméritent pas, notamment la touchante nurse, douce et compréhensive qui essaye tant bien que mal de se débrouiller avec le héros pas facile. Néanmoins les dialogues plutôt artificiels, les situations pas toujours très crédibles (je vois mal un type allait faire du foot avec son souffre-douleur en pleine forêt !) et un jeu parfois approximatif venant aussi de la présence de nombreux jeunes acteurs rend l’ensemble brinquebalant par moment. Cela n’enlève pas vraiment au charme de l’ensemble, mais c’est vrai que des interprétations plus convaincantes auraient surement avantagé le film.Le scénario est original, et propose une histoire amusante, qui se conclue en plus de façon réussie. Maintenant il faut reconnaitre là encore des lacunes. D’abord pas mal de choses peu crédibles (le trou connu d’une personne à un kilomètre seulement de la ville ; la naïveté confondante de certains personnages), ensuite un découpage très moyen. Le film en effet comble sa dernière partie avec une multitude de meurtres, mais reste pendant 1 heure et un peu plus un film sans aucune victime, où l’on nous présente le quotidien du jeune homme et de son entourage. Ce n’est pas mauvais, je ne me suis même pas ennuyé, mais enfin une construction plus fluide entre les deux parties aurait été préférable. Je suis aussi assez déçu de l’utilisation finalement lacunaire de plusieurs éléments, dont le fameux Teddy, mais encore les apparitions fantomatiques. Reste que le film n’hésite pas à sacrifier n’importe qui, à faire preuve d’une certaine méchanceté, et du coup il y a de belles surprises qui attendent le spectateur.Visuellement le résultat est convaincant. Si certains passages sont un peu illisibles (la chute d’un personnage dans le trou par exemple), l’ensemble tient la route en n’hésitant pas de temps à autre à se montrer un soupçon racoleur. Le coup de la fille en justaucorps qui se dénude fait partie de ces passages. Après il n’y a pas franchement de génie non plus dans ce film. C’est encore le cas des décors et de la photographie qui ne donnent pas réellement d’atmosphère ou d’ambiance à ce film, qui reste assez neutre et assez quelconque en la matière. A noter aussi que ce métrage ne cherche nullement à jouer sur l’horreur graphique, mais il sait se montrer méchant, aussi pas de sang qui gicle mais un certain sadisme qui compense largement. La bande son elle aussi plutôt quelconque ne retiendra pas l’attention.En fait Teddy la mort en peluche reste un divertissement sympa qui change un peu du tout-venant et des slasher habituel. Maintenant il a des imperfections certaines, et je crois qu’il loupe un peu sa place dans les classiques des années 80 avec pourtant un potentiel certain qui lui aurait permis d’en être. Je lui donne 3, et malgré tout je crois que la plupart des spectateurs ne seront pas déçu à son visionnage.

Un film qui pour l'époque n'était pas si mal . Je me souviens l'avoir regarder quand j'avais une quinzaine d'année il avait bien passé .

Maintenant il fait un peu mal au yeux , un petit remake pourrait etre sympa ...

"L'histoire parle d'un jeune garçon solitaire et timide de 15 ans (environ), Jamie Benjamin, qui mène une vie dure, souffre-douleur de ses camarades de classe, de son école, de l'école maternelle, de la crèche et de tous les autres enfants et adolescents de la ville (qui le font tomber d'un vélo, l'attachent du bol à un arbre, lui pètent dessus...) ou durement réprimandé par des grands-mères acariâtres. Sa sexualité naissante le trouble également, ce qui le pousse à espionner sa baby-sitter et sa bibliothécaire. Jamie compte pour seul ami son ours en peluche, Teddy, avec qui il entame de longues conversations. Un jour, il retrouve marqué "Jamie sent le prout - et c'en est 1" sur le mur de l'école et les classes maternelles, en exercice avec l'école, eurent l'autorisation de le torturer ; l'attacher à des arbres, de traiter de tous les noms ("Face de pet", "prout pas éclaté", "gros bigot qui put du bec", "emma nanteau sent le prout comme toi", etc...)... Un jour, Jamie découvre dans la forêt près de sa ville un grand trou dans lequel semblent coincées des créatures étranges tapies au fond dans l'obscurité. Velues, aux yeux brillants et aux dents pointues, Jamie nomme ces bestioles « tra-la-logs ». Il leur ressent de l'affection ; étant mal-aimé lui-même par les maternelles, il a de l'attachement pour les animaux mal-aimés. Il décide de les nourrir d'abord avec de la nourriture diverse, jusqu'à ce qu'un jour, son ours Teddy se mette à lui parler, lui faisant constater que les trolls étant de dangereuses créatures affamées, Jamie pourrait plutôt entraîner les gens de son entourage, dont les maternelles, dans le trou pour se venger d'eux..." Rien que l'idée du scénario, très bien, est bonne et bien écrit mais ne contient pas assez de scènes d'horreur, gores. Le film est très drôle, bien flippant et bien plaisant, Sammy Senleprout joue bien mais il a une tête à puer de la g*eule, non ? Bon film.

OH MON DIEU. Sur Wikipédia, j'ai été tué en lisant le synopsis du film. J'ai ri tellement fort rien que pour le "Jamie sent le prout", je met chef d'œuvre, de l'humour!

Un bon film d'horreur mettant en scène Jamie, le souffre douleur de sa classe et de l'école maternelle - et oui comme Carrie - qui n'a pas d'amis et qui nourrit des créatures dans un trou. Il se fait traiter de "prout" par les maternelles et l'attachent. C'est drôle en plus le résumé de Wikipédia "Jamie sent le prout" c'est rigolo en plus il se fait appeler Face de pet (ou Tête de prout en bon français). Les acteurs jouent comme des morceaux de pains, le scénario est assez simpliste mais sympathique, les décors sont originaux. Bon petit film - sauf pour les populaires au collège. Un souffre douleur d'une école maternelle trouve en forêt d'étranges créatures qu'il prend sous son aile car ce sont les seules à l'écouter. Il profite de les nourrir pour tuer tous ceux qui le contrarient. Un petit film bis pas mal du tout. Le gamin souffre douleur des maternelles est secrètement amoureux de sa baby-sitter et est particulièrement inquiétant. Sans parler des créatures, qui font beaucoup penser aux gnomes maléfiques du "Chromosome 3" de David Cronenberg. Une étonnante curiosité !

pas mal, j'ai bien rigolé en voyant le résumé sur Wikipédia! "jamie sent le prout", ca a l'air ouais, souffre douleur des maternelles plus petits que lui ! ils sont tro forts les p'tits, un grand de 2 m qu'ils réussissent à jeter dans une poubelle à ordures! nanananan!

Évoquant la souffrance de l'isolement, la cruauté et la perversité potentielle des enfants, Teddy parle aussi du sentiment de vengeance et s'achève en une fable ironique et cruelle. C'est aussi le témoignage d'une époque d'un cinéma fauché, maladroit mais sincère, et même s'il a pris un gros coup de vieux, se laisse visionner comme un vieux classique en noir et blanc. Teddy est à réserver à un vrai public averti et surtout aux curieux chez qui il rappellera une certaine idée de la série B à l'ancienne, audacieuse et flirtant parfois même avec le Z. La critique complète est ligne sur le site Terreurvision.

Seul et unique long-métrage de Lew Lehman, Teddy - La Mort en Peluche (1981) et son titre mensonger, laisse croire qu’il s’agit d’un film d’horreur mettant en scène une peluche diabolique. Mais il n’en sera rien. D’ailleurs, son titre original jouait franc-jeu : "The Pit" (La Fausse).

Le film raconte l’histoire de Jamie, un jeune garçon de 12ans, introverti et qui n’a pas un seul ami. Sa voisine se moque de lui, les jeunes de son âge à l’école lui tapent dessus et sa maîtresse le punit ! Bref, on peut dire que Jamie porte la scoumoune. Heureusement, Jamie peut se confier et trouver du réconfort auprès de Teddy, son ours en peluche. Mais un beau jour, la victime va se transformer en bourreau… lorsque ce dernier découvre dans la forêt, un grand trou où se terrent des créatures poilues aux yeux brillants.

Le film de Lew Lehman est une Série B canadienne horrifique qui ne cesse de nous surprendre tout au long du film. Jamie est secrètement amoureux de sa baby-sitter (cette dernière n’hésitant pas un instant à lui donner le bain (!) alors qu’il doit avoir 12ans et elle la vingtaine). Alors que l’on s’attendait à avoir affaire à un film fantastique avec un nounours démoniaque, finalement il en sera tout autre lorsque l’on constate que le film fait un focus sur les créatures anthropophages qui vivent dans la fosse. Teddy devient alors secondaire au profit de ces bestioles qui s’apparentent (de loin et dans la pénombre) à des Critters. Du moins… jusqu’à ce que l’on puisse enfin les apercevoir en pleine jour, là elles ressemblent d’avantage à des Ewoks low-cost. Toujours est-il qu’il est amusant de voir comment Jamie, ce jeune garçon perturbé, va sombrer dans la folie lorsqu’il décide de donner en pâture aux créatures ses ennemis de tous les jours (sa voisine, une vieille aveugle en fauteuil roulant, ses potes de classes, …).

Lew Lehman ne se refuse rien et ce, malgré le budget dérisoire. Entre le système D et un casting particulièrement réussit, avec la ravissante Jeannie Elias et Sammy Snyders dans le rôle du gosse aussi psychotique que pervers (il reluque les nanas à poils dans un ersatz de Playboy, il rêverait de se taper sa baby-sitter et menace la mère de sa voisine par téléphone afin qu’elle se désape). On notera aussi, les costumes de trolls qui sont loin d’être médiocre, sans oublier aussi les nombreux plans boobs, jusqu’au plans jaunâtres (pour représenter la vision des trolls) qui sont filmé à travers un filtre jaune (sorte de contenant jaunâtre). Des petits détails qui font le charme de ce petit film, aussi étrange que séduisant.

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