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    Tomboy
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    426 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 25 avril 2011
    Suite aux critiques dithyrambiques, je m'attendais à un chef d'oeuvre. Que de longueurs, que de scènes inutiles! Les personnages n'ont aucun relief, et le monde des enfants est tres mal analysé. Tout sonne faux: de l'attitude des parents (surtout celle de la mère), aux rapports qu'entretiennent les enfants, en passant par l'histoire elle même. Mais qu'attendent certains metteurs en scène pour mettre les pieds dans une Ecole!
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    174 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 avril 2011
    Un beau film sur l'enfance, l'adolescence, l'identité sexuelle. Les personnages sont cadrés au plus près pour capter leur moindre réaction. On mesure toute la difficulté à s'assumer dès l'adolescence non seulement homosexuel mais garçon dans un corps de fille. Difficile recherche d'identité... et mensonge intenable plus d'un été. Un beau film donc.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 avril 2011
    Absolument remarquable de justesse, d'intelligence et de sensibilité. Une construction exemplaire portée par une interprétation de grande qualité. A voir
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 avril 2011
    Saisissant au vol la méprise d’une nouvelle camarade, Laure s’engouffre sans trop réfléchir dans le corps d’un alter ego masculin et devient ainsi Michaël. Acte révélateur d’un trouble de la personnalité ou simple jeu ? Peu importe. L’essentiel réside dans la description intelligente du personnage évoluant parmi sa famille et ses nouveaux copains/copines, sans jugement moral (les garçons manqués ne sont pas forcément des lesbiennes en devenir) et d’une délicatesse rare. Exemplarité d’un scénario qui sait où il va, une mise en scène lumineuse et au plus près de ses acteurs, tous fort bien choisis et dirigés (la dualité Laure/Michaël sied parfaitement à sa jeune interprète, la petite sœur est tout simplement craquante, Sophie Cattani, déjà formidable chez Claude Miller l’est également ici) contribuent à la grande réussite de ce « Tomboy ». « Naissance des Pieuvres » possédait déjà une belle maîtrise ; Céline Sciamma confirme ici un réel talent et on se demande pourquoi ce film n’a pas eu droit aux honneurs du prochain Festival de Cannes.
    lionelb30
    lionelb30

    446 abonnés 2 606 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 avril 2011
    Quel est l'interet d'une telle histoire?Quelle morale?Assez lent , personnage des parents sans relief.Finalement sans interet.
    velocio
    velocio

    1 321 abonnés 3 154 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 avril 2011
    Heureusement, c'était dimanche matin. Heureusement, les places ne coutaient que 4 Euros cinquante. Parce que, quel ennui ! En effet, pour faire un bon film, il ne suffit pas de savoir filmer et de mettre en scène correctement des personnages, il faut un minimum de fond. Ici, l'histoire tiendrait sur un timbre poste : une fillette de 10 ans qui arrive dans un nouvel environnement après un déménagement, en plein été, se fait passer pour un garçon auprès de ses nouveaux copains et copines. Comme l'histoire n'est absolument pas fouillée, comme il n'y a aucun travail consistant sur la psychologie des personnages, comme l'environnement familial est à peine esquissé, on reste sur quelque chose qui pourrait, à la rigueur, faire l'objet d'un court-métrage de 20 minutes. Pour arriver à 1 h 22 minutes, la réalisatrice est donc obligée de répéter plusieurs fois des scènes quasiment identiques et de les étirer jusqu'à plus soif. Moi qui mets un point d'honneur à défendre le cinéma français face aux moqueries dont il fait trop souvent l'objet, là, les bras m'en tombent. Finalement, 4 Euros cinquante, c'est un peu cher payé quand on pense au fait qu'on peut voir gratuitement, de temps en temps, des téléfilms autrement plus intéressants.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 23 avril 2011
    Un petit film à petit budget, avec des acteurs à la hauteur (mention spéciale à la jeune Malonn Lévana qui incarne une "Jeanne" adorable et exceptionnelle. Mais ce film manque singulièrement de profondeur. L'histoire de cette fille qui se fait passer pour un garçon nous est racontée sans qu'il y ait de réflexion sur le "pourquoi" de cette supercherie dès le départ vouée à l'échec. Bref, j'ai été déçu, parce qu'il y avait là matière à faire beaucoup mieux. Dommage.
    pierrepp
    pierrepp

    14 abonnés 301 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 avril 2011
    une grande réalisatrice se reconnait en particulier par la réussite lorsqu'elle filme des acteurs-enfants. C'est le cas ici où l'héroine (et sa petite soeur) sonne excellement juste, c'est impressionnat de dureté et d'émotion. Bref, LE film français à voir cette semaine !
    jchpic
    jchpic

    5 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juillet 2013
    Le thème de l'homosexualité abordé de manière inhabituelle et féminine au rythme lent des derniers après midi de l'été qui nous ramènent inévitablement vers nos propres souvenirs.
    Le film qui pourrait passer (à première vue) pour un documentaire doit son épaisseur à son thème ambigu et à la manière de "filmer les pensées" confuses et non exprimées de Laure. L'analyse assez subtile et parfois inattendue des diverses réactions des parents, de la petite sœur et du groupe d'enfants renforce l'intérêt de ce film presque trop court et qui nous laisse un peu sur notre faim.
    A voir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 avril 2011
    Au début j'ai eu un peu peur, je n'arrivais pas vraiment à rentrer dans l'histoire malgré le fait que le jeu d'acteurs soit très bon, mais ensuite je me suis laissé bercé dans ce film et j'ai beaucoup aimé, certaines scènes sont vraiment belles et très touchantes. Certes, c'est une histoire simple mais très efficace, le rôle de Zoé Héran est très intéressant et pour le moins très touchant. Il est presque aussi bien que Naissance des pieuvres ce qui prouve que c'est un très bon film donnant une bouffée d'air frais .
    A voir !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 avril 2011
    magnifique visuellement les flous, la lumière, ca rappelle les étés d'enfance et toutes les questions qui vont avec, tout est intense bien vu.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 avril 2011
    Un très beau film sur l'enfance qui résistera au temps comme en témoigne la volonté de la réalisatrice de ne donner aucun signe sur l'époque actuelle, ni sur les lieux. Ce n'est qu'àprès une bonne demi heure que je suis vraiment "rentré" dans le fil, temps nécessaire pour que tout le travail d'horlogerie de Céline Sciamma dans la description des comportements des enfants et des adultes puissent donner du sens à la suite et éviter l'aspect glauque. Tomboy est une oeuvre très personnelle, sans référence cinéphilique manifeste. Le film est bâti comme une oeuvre à suspense, nous souffrons avec Michaël/Laure, à quel moment son mensonge sera découvert, comment réagira t-elle ? L'interprétation de toute la distribution est épatante. Mathieu Demy en père aimant mais dont la fragilité est manifeste, Sophie Cattani en mère enceinte assez solide et ambigüe et surtout tous les enfants au jeu très naturel dont Malonn Lévana, étonnement précoce pour ses cinq ans. Bien sûr, la révélation de Zoé Héran est évidente, elle effectue un énorme travail sur le corps tant sur les traits et la gestion des habits que sur sa gestuelle équivoque, dans l'apprentissage d'un comportement de garçon, quasiment un travail de mime. Le malaise ressenti par le spectateur n'est pas celui de la pudeur mais celui de la compassion qui l'envahit. Tomboy est aussi un travail de mise en scène : très belle photographie qui magnifie la nature (lacs, fôrets -quelle belle lumière!-) ainsi que les lieux d'habitation. Ces beaux plans séquences, lumineux, donnent un sentiment d'étrangeté à ce film dont la psychologie des personnages est bien rendue. Le trouble identitaire de Laure est accentuée par le comportement de sa jeune soeur qui aurait souhaité avroir un grand frère pour la protéger (ce qui finit par arriver), par son père dont le manque de masculinité joue un rôle, par sa mère qui est enceinte et par peut être le signe d'une homosexualité latente et débutante chez Lisa. Tomboy donne à voir un vrai travail d'orfèvre dont la relative lenteur au début du film était sûrement nécessaire pour créer chez le spectateur un sentiment proche de l'hypnotisme. Une cinéaste élégante et profonde, à suivre...
    Thomas P
    Thomas P

    36 abonnés 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 avril 2011
    Une belle histoire d’été avant la rentrée des classes ayant pour décor un appartement situé dans un quartier d’habitat collectif au pied d’un parc. C’est là que Laure, ou plutôt Mickael, est venu s’installer avec ses parents et sa petite sœur. Les gros secrets sont souvent dangereux quand ils sont découverts. Mais pour Laure, il ne faut y penser et profiter de la situation lui apportant joie de vivre, loisirs, de nouvelles amitiés et surtout une relation amoureuse. Mais petit à petit le secret s’émiette en commençant par la petite sœur qui découvrira la fausse identité de sa grande sœur. Un film assez court qui nous montre la monotonie des journées d’été ennuyeuses en famille mais aussi l’évolution de ce secret au fur et à mesure que la rentrée des classes approche, date qui sonnera la fin du secret et le début des conséquences… « Tomboy » n’est pas aussi exceptionnel qu’on attendait mais mérite d’être vu !
    capricechantal
    capricechantal

    2 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 avril 2011
    Je me suis endormie. C'est un film sans doute très bien, je ne dis pas, mais surtout pour les amis de la réalisatrice, et pour les critiques à Paris.
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    94 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 avril 2011
    Mais plus que se pencher sur les motivations qui amènent Laure à se présenter comme Michaël aux yeux des autres enfants, habitants du quartier dans lequel sa famille vient d’emménager, le film s’intéresse davantage à montrer la méthode, à décrire les moyens (très concrets, voire prosaïques) par lesquels la transformation – déguisement plutôt que travestissement – s’effectue. D’un format court, déployé sur une cinquantaine de scènes, Tomboy investit deux décors principaux : l’appartement de Laure / Michaël et le terrain de jeu où ont l’habitude de se retrouver les enfants. Le premier, filmé dans la pénombre rafraichissante de la chaleur estivale, est un cocon protecteur où trône la mère, enceinte et souvent alitée, contre laquelle ses deux filles se réfugient. Il est aussi l’endroit privé et secret de l’intimité complice de Laure et Jeanne, la seconde, emblème de la féminité dans tout son éclat, devenue la confidente et la comparse de l’aînée. À l’inverse, les scènes extérieures (parties de football, baignades, jeux divers) sont baignées d’une lumière solaire et éclatante. Le contraste des ambiances, souligné par le soin apporté au découpage et au rythme des séquences, illustre d’évidence celui des sentiments ambivalents et contradictoires qui peuvent animer un enfant de dix ans.
    Tomboy se charge progressivement d’une dramaturgie simple et efficace : à quel moment, dans quelle circonstance la mystification de Laure va-t-elle éclater au grand jour ? Un suspense auquel le spectateur est associé, tant l’indétermination constitue le fil conducteur du film. Au cours d’une séance de maquillage, la réalisatrice réussit l’incroyable exploit de faire ressortir le côté garçon de Laure pourtant fardée, la bouche et les yeux peints. Tour à tour, on a l’impression de voir à l’écran une fille et un garçon, sans que jamais il n’y ait vulgarité ou expression tendancieuse. Au contraire, dans l’enregistrement des mouvements des jeunes corps qui tient beaucoup de la chorégraphie, il ya a infiniment de tendresse et de respect.
    Au-delà des questions de genre ou d’identité, Céline Sciamma investit à nouveau le champ de l’enfance avec un film énergique et libre, incroyablement doux, d’une belle vitalité et d’une intelligence limpide, où la question du regard de l’autre est centrale et déterminante. À l’âge de la construction, personne ne sera en peine de voir dans le geste de Laure le précurseur d’un trajet radical et marginal ou au contraire une parenthèse sans conséquence. Au final, peu importe puisque l’ambition de l’auteur n’est pas d’ordre psychologique, mais d’abord sensoriel dans la justesse de la captation infiniment sensuelle d’un été dont on pressent bien qu’il pourrait marquer la fin d’une époque, le début déjà si précoce des regrets et de la nostalgie.
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