Bon film sans actions particulières mais les roles joués par les enfants sont remarquables. Un sujet abordé pas des plus fréquents mais bien retranscrit. bon film
Un film sans scénario lent et simpliste à un point sidérant . Une petite fille se fait passer pour un garçon mais maman veille ! une claque 2 visites pour s'excuser auprès des voisins et tout revient dans l'ordre !! à éviter
Difficile de donner un avis sur ce film. Un film sur l'enfance, qui vous fera replonger dans les moments de l'insouciance. C'est vraiment très bien filmé. Bien entendu comme le sujet principal tourne autour des enfants, il n'y a pas énormément de dialogues. Mais il est impossible de sortir de la salle sans s'être senti touché au plus profond de soi.
Un film simple avec une histoire forte et vraiment originale. La jeune actrice qui joue Laure excelle dans le rôle, la posture, la voix... une mention spéciale à la petite sœur attachante et très drôle dans le film. On retourne en enfance, dans une famille aimante, avec toujours la question du pourquoi, pourquoi fait-elle ça? Plus en accord avec elle-même? à chacun de voir... Le fait de ne pas savoir ce qui lui arrive par la suite est très astucieux, c'est juste une histoire le temps d'un été, très joli film à voir, sans prétention.
Dans leur nouvel appartement, Laure et sa petite sœur Jeanne s'occupent. Tandis que Jeanne fait un puzzle, Laure, garçon manqué, décide de se fabriquer un pénis en pâte à modeler afin d'avoir des formes dans son maillot de bain qu'elle a découpé pour garder seulement le bas. Car les enfants des environs ne connaissent Laure que sous le nom de Mickaël, la petite fille s'étant fait passer pour un garçon pour mieux se faire accepter. Et effectivement, la supercherie a fonctionné, Laure joue au foot, se fait une amie qui tombe amoureuse d'elle et va même se baigner sans que la pâte à modeler qui lui sert de sexe ne fonde. Laure restera Mickaël jusqu'au jour où elle se bat avec un garçon qui a fait du mal à Jeanne et les parents s'en mêlent mettant à jour le mensonge de Laure qui va devoir se refaire accepter en tant que fille. Cécile Sciamma filme avec tendresse cette petite fille sans jamais porter de jugement, elle se contente de nous montrer les évènements avec une mise en scène lisse comme le monde de l'enfance dans lequel nous nous retrouvons plongés. Le sujet n'était pas évident à traiter et la réalisatrice s'en sort avec les honneurs en restant dans la sobriété et en se focalisant sur ses interprètes, pétillants de naturel notamment Malonn Lévana dans le rôle de la petite sœur. Le problème c'est que le film finit par devenir aussi lisse que la mise en scène, écartant le spectateur de toute émotions. Le monde de l'enfance ne nous est plus perceptible sinon par la vision de la réalisatrice qui ne parvient pas à nous faire ressentir cette complexité de l'enfance. On hésite entre la tendresse et l'agacement et le problème c'est que l'agacement s'installe peu à peu avec de l'indifférence pour Laure et les conséquences de son mensonge. Un grand sujet pour un film à double tranchant qui peut produire sa magie comme nous agacer.
Vraiment un très bon film. Je suis allé le voir sans espoir particulier, mais quelle claque ! Simple mais réaliste et magnifiquement joué par la jeune actrice principale. Un film qui hante bien au-delà de la projection. A conseiller, vraiment !
Une très belle histoire et une jeune interprète extraordinaire, magnifiée par la réalisation solaire de la réalisatrice/scénariste, qui oublie cependant d'étoffer son histoire avec des vrais morceaux de trucs intéressants dedans ! Du coup au lieu de devenir un portrait touchant de l'enfance, le film reste au niveau de l'anecdotique. Sympathique quand même.
Bravo, bravo pour ce film magnifique. Un sujet intelligent, rarement traité au ciné. Une interprétation au sommet, des enfants toujours justes et souvent drôles. Un film solaire, sublime et au final, émouvant.
Sans jamais vraiment dépasser l'approche ethnographique de son sujet, Céline Sciamma parvient dans un premier temps à captiver par l'attention porté aux moindres détails de la socialisation par groupe de pairs orchestrés par les enfants. Film-thèse sur la construction sociale du genre, Tomboy défend l'idée que c'est par la pression familiale et, plus généralement, sociétale que se forme la division sexuelle des rôles. Dommage que, contrairement aux Dardenne avec qui elle partage cette approche documentariste, Sciamma ne fasse jamais décoller son film au-delà des exemples et contre-exemples attendus dans un tel projet.
Les bons sentiments ne font pas de bon films. Avec un sujet intéressant et qui concerne chacun d'entre nous (l'affirmation de notre identité sexuelle au passage de l'adolescence), la réalisatrice nous accable d'un téléfilm soporifique, lent et sans véritable scénario. Une tranche de la vie d'une famille et d'une petite bande d'enfants. On s'ennuie à regarder ce film autant qu'on peut s'ennuyer pendant les longues vacances, quand on est enfant, avec pour horizon une cité grise de banlieue et des parents occupés.