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Un visiteur
3,0
Publiée le 8 mai 2011
sympa mais on reste sur sa fin. Dialogue sympa entre les 2 sœurs. On aurait voulu creuser sur son problème, savoir pourquoi, quelles sont les causes et ou ça peut aboutir plus loin dans sa vie.
Un film percutant qui traite de l'identité sexuelle chez l'enfant. Certaines scènes sont très violentes psychologiquement. Quoi qu'il en soit le message passe.
Sombre nanar bobo, ennuyeux à mourir, long comme un jour sans pain sur l'identité sexuelle d'une pré ado. Caricature Benetton d'une famille dans un monde de Bisounours. C'est sans aucun doute mon pire film de l'année .
Jeux interdits. Un film troublant sur la quète d'identité et la différence. Pas d'explications, pas de justifications, juste l'émergence d'une identité d'une pré-ado, entre projection et réalité. Celine Sciamma n'a pas son pareil pour apporter réalisme et ouateur à ses récits. La photo est maitrisé, tous les gamins sont confondants de naturel, le monde de l"enfance bien retanscrit. C'est un film qui s'appuie sur son ambiance plus que sur son scénario, ce qui en fait un peu sa limite, qui reste au stade de l'anecdocte et de la chronique mais qui laisse une trace profonde dans l'esprit du spectateur, en tout cas pour moi. Juste et troublant.
Très beau film sur le plan scénaristique, artistique, esthétique, et technique. En revanche, il reste assez plat, et bien trop prévisible, ce qui est dommage car les thèmes avancés sont très intéressants : un défaut dans la réalisation.
Les plans sont très beaux aussi, mais n'apportent pas grand chose narrativement, je pense aux plans sur Claire et sa petite soeur, trop nombreux, et peu intéressants.
Le personnage de Claire est très bien joué, bravo ! Il devait être difficile pour Zoé de se mettre à nu comme ça, bien des félicitations!
Quand on ne possède aucun attribut de ce que l'on est censé être, la tentation de devenir ce qu'on n'est pas est grande. Désir d'appartenance, de reconnaissance, d'amour, nous poussent à choisir des chemins qui ne sont pas forcément viables ni durables, auxquels on préfère d'intenses plaisirs éphémères. Après Naissance des pieuvres, Tomboy confirme le talent de la cinéaste pour montrer les hésitations de l'adolescence, les mécanisme de la construction d'une personnalité. Le film gagne en intensité au fur et à mesure et finit en apothéose. A ne pas rater !
C`est intelligent, c`est dramatique, c`est mignon, c`est drôle, c`est bien filmé. Moi ca me suffit, vu le nombre de mauvais films sortis récemment, on est plutôt dans le haut du panier. Je comprend les détracteurs, car oui, il ne se passe pas grand chose et le côté "famille soudée" est un peu too much. Mais franchement, des fois ca fait du bien de se laisser emporter dans un vrai univers et juste d`apprécier ce qu`on nous montre (bien) à l`écran. Et la relation entre cette petite fille-garcon et le reste du monde est vraiment savoureuse. C`est tout.
un mot résume ce magnifique film:justesse .Justesse dans l'interprétation de tous les acteurs ,petits et grands, justesse dans le sujet si difficile de la quète d'une identitée , et justesse de la réalisatrice céline Sciamma pour sa simplicité de ton devant un tel sujet ,à voir absolument.
Je crois que tous les débats du monde ne pourraient décrire à quel point ce film est mauvais. Décevant. Sans intérêt. Tout est convenu, du début à la fin, il n'y a pas un plan, pas un élément du récit qui ne se vautre pas dans le cliché, dans le stéréotype. Les personnages n'ont aucune profondeur, à part à la limite celui de la petite sœur de Mikaël. A force de vouloir faire du sobre et de l'épuré, aucun thème n'est réellement abordé. Et, franchement, la critique de Louis Guichard m'a faite rire... On l'a payé combien pour déblatérer de telles conneries ? Son travail était en jeu, ou bien ? Le choc a été dur quand j'ai vu que cet espèce de délire incompréhensible semble avoir atteint toute la critique cinématographique française... Il faut croire que Céline Sciamma est rentrée, pour une raison ou une autre, dans le cercle des gens qu'il est de bon ton de complimenter, d'encenser. Alors, soit tout le monde est tombé dans le panneau de ce film désastreux qui ne parle de " genre " que parce que c'est à la mode, et dans ce cas on a des quoi s'inquiéter ; soit les gens sont terriblement hypocrites et mademoiselle a beaucoup " d'amis ".
Et le dernier plan.. C'est l'appothéose ! Juste pour le cas où on n'aurait pas compris que le film est mauvais et simpliste, on en rajoute une couche... Mais bon, l'honneur et la morale sont saufs, c'est l'essentiel.
La cinéaste de "Naissance des pieuvres" (beau film sur les amours adolescentes) poursuit sa description des troubles de l'enfance avec l'histoire de cette fille androgyne d'une dizaine d'années qui se fait passer pour un garçon auprés de ses nouveaux amis. Sciamma parvient à nous faire remonter à la surface des sensations oubliées: la pré-adolescence, les vacances d'été qu'on aimerait interminables, la cruauté de certains rapports entre enfants, les parents qui ne font pas partie de cet univers... Pas mal.
Film intelligent. Belle démonstration sur la construction du genre. Le fait d'avoir choisi des enfants est très malin car on accepte facilement leurs comportements...
Ce que j'ai avant tout apprécié dans ce film c'est la posture de la réalisatrice qui à aucun moment ne porte de jugements sur les faits relatés. C'est sensible, émouvant, un peu dérangeant mais surtout plein d'intelligence dans le propos. Pas simple de traiter un tel sujet sans tomber dans l'extravagant ou le dramatique. Céline Sciamma propose au contraire la sobriété, la simplicité et la douceur et dirige de main de maître des jeunes comédiens excellents. Petite mention pour la très jeune Jeanne, mignonne comme tout et très rigolote.