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    Tomboy
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    Alexis D.
    Alexis D.

    107 abonnés 877 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2024
    Deuxième long-métrage de Céline Sciamma après "Naissance des pieuvres", "Tomboy" vient confirmer le talent et la personnalité de cette réalisatrice originale qui se soucie peu des sentiers battus. Une nouvelle fois, elle part à la rencontre de la sexualité infantile, sujet délicat voire brûlant, mais qu’elle réussit à traiter avec une pudeur et une simplicité étonnantes… "Tomboy" ("Garçon manqué" en anglais), c'est l'histoire de Laure, spoiler: une fille de 10 ans un peu paumée qui veut être tout sauf une fille. Mettre des robes, se maquiller, se coiffer : tous ces trucs, c'est pas pour elle. Elle vient d’emménager avec le reste de sa famille (dont sa petite sœur avec qui elle a une grande complicité, Jeanne) dans un nouveau quartier. Très vite, elle fait la connaissance de Lisa, sa nouvelle voisine de son âge, qui le prend pour un garçon et qui l’intègre vite dans sa bande de copains. Nouvelle dans le quartier, elle va se faire passer pour Michaël auprès de ses nouveaux amis. Son physique androgyne va l'aider à conserver son petit secret. Mais pour combien de temps ? Laure devra tout au long du film tout faire pour ne pas dévoiler aux autres qu’elle est en réalité une fille (par exemple, elle devra s’éloigner dans la forêt pour faire ses besoins, elle hésite à enlever son t-shirt pour jouer au foot, est obligée de se fabriquer un pénis en pâte à modeler pour aller à la piscine, etc...)
    . Très vite, nous comprenons alors que l'héroïne de l'histoire cherche justement à se définir, coincée dans un corps dans lequel elle ne se reconnaît pas. Elle travaille alors spoiler: ses attitudes afin de gagner en virilité, à travers des comportements stéréotypés qui vont lui permettre d'intégrer le groupe des garçons de son âge sans que ces derniers ne se doutent un seul instant de sa réelle identité
    . Le groupe d'enfants, amis de Lisa, la fille dont Laure tombe petit à petit amoureuse, est représenté de manière très authentique, autant dans leur amusement (quand ils jouent au foot, se baignent, jouent à "action ou vérité"), leur puérilité (quand ils parlent de manger leurs crottes de nez), et aussi leur cruauté (à la fin, spoiler: ils humilient Laure en forçant Lisa à baisser sa culotte pour vérifier son sexe, tout en manifestant des comportements sexistes et homophobes en déclarant à Lisa qu'elle est sale d'avoir embrassé une autre fille
    ). Autrement que spoiler: dans cette humiliation finale de Laure
    , toute la violence du film réside dans le fait qu'à la fin spoiler: Laure se retrouve forcée par sa mère à dévoiler sa véritable identité, après qu’elle se soit battue avec un garçon de la bande d’amis de Lisa suite au fait que celui-ci ait blessé Jeanne, la sœur de Laure
    . On a une révélation progressive : d’abord spoiler: au garçon dont la mère s’est plainte à la mère de Laure, puis, plus dérangeant pour Laure, à Lisa qui est naturellement bouleversée d’apprendre la vérité. Il y a d'ailleurs une scène très ironique quand Lisa "déguise" Laure en fille. Le film se finit sur la naissance de la sœur de Laure et sur Laure qui rejoint Lisa et lui avoue son véritable prénom
    . Ce film est ainsi donc en réalité un véritable thriller psychologique qu'on suit en apesanteur, ravi et anxieux à la fois, qui parle avec authenticité des premières relations amoureuses à l’âge de l’enfance. Le scénario est original, il y a une superbe mise en scène, et des comédiens d'un naturel incroyable, ainsi qu'une très belle photographie qui sublime le cadre estival très sympathique du film, qui nous plonge dans cet été avant la rentrée des classes ayant pour décor un appartement situé dans un quartier d’habitat collectif au pied d’un parc. Le parti pris est de filmer les enfants à leur hauteur, et les parents sont presque toujours hors champ. La réalisation est très simple, très sobre. Les jeux (football, bataille d'eau, baignade...), qui ont une place importante dans le film, rythment celui-ci et se révèlent souvent être des épreuves pour Laure/Michaël. Avec ce film, et sans aucune tricherie ni effets inutiles, Céline Sciamma filme cette tranche de vie avec simplicité, subtilité, douceur et sincérité, ce qui est déjà une grande prouesse tant le sujet du film (l'identité sexuelle chez les préadolescents) est un sujet très délicat. On reconnaît parfaitement le style et les thèmes (la préadolescence et la recherche de soi-même, la crise d'identité, l'éveil sexuel et sentimental...) de la réalisatrice du brillant "Naissance des pieuvres", qui évite à chaque instant la dissertation et les grandes thèses sur l’homosexualité qui pourraient venir appesantir le propos du film. Zoé Héran (Laure) est troublante et nous fait partager malgré nous toutes les émotions liées à la recherche de son identité sexuelle : l’angoisse du rejet, la peur d’être découverte, mais aussi l’excitation du risque encouru alors qu’elle se lance des défis de plus en plus risqués et pourtant si simples, comme se baigner en maillot de bain. Elle a été élue à la sortie du film "Révélation féminine de l'année" et elle le mérite parfaitement. J'ai vraiment été touché par son jeu et j'ai beaucoup apprécié également la petite sœur de Laure, Jeanne. J'ai trouvé qu'elle était vraiment naturelle et drôle, elle m'a beaucoup ému spoiler: lorsqu'elle a décidé de prendre la défense de sa sœur dans de nombreuses situations
    . J'ai eu comme une boule dans la gorge quand spoiler: la mère de Laure décide de l'emmener voir tous ses amis afin de leur dire la vérité
    , c'était l'un des passages les plus émouvants du film. Les dialogues entre Laure et sa famille, que ce soit avec sa petite sœur ou bien avec ses parents, étaient vraiment naturels, j'ai eu comme l'impression d'être dans la maison de cette famille et de participer à leur conversation moi aussi. Laure et sa jeune sœur (incroyable authenticité de cette jeune actrice adorable) ont une complicité exceptionnelle. La relation de Laure avec sa mère est aussi pleine de confiance et de respect. Bref, "Tomboy" est un film fin, intelligent, délicat et cruel. Céline Sciamma prouve après le très réussi "Naissance des pieuvres" qu'elle comprend parfaitement la psychologie enfantine et adolescente, et le trouble identitaire et sexuel qui va avec. On regrette néanmoins le parti pris descriptif et la neutralité du scénario qui se traduit par l'absence de posture militante. Cela reste une superbe histoire reposant sur le regard des autres et de soi. Ce film interroge la question de l'identité sexuelle avec efficacité, simplicité, douceur et poésie. Il n'y a absolument rien de dangereux dans ce film pour l'avenir de notre civilisation et des enfants et je ne comprends absolument pas toutes les polémiques dont ce film a pu faire l'objet. Bien au contraire. Il s'agit d'un film plein de finesse, de pudeur, d'intelligence, sur la difficulté à tous les âges (et c'est parfois pire dans l'enfance) à trouver sa place parmi les autres, surtout quand on se sent très différent. L'interprétation est magistrale et le choix de placer le personnage de Laure dans une famille bienveillante donne une idée encore plus forte de la souffrance que peuvent ressentir d'autres enfants dans d'autres familles (la scène où spoiler: la mère demande à sa fille ce qu'elle peut lui proposer comme autre solution est sur ce point absolument et véritablement remarquable
    ). Pour ma part, ce film mérite amplement d'avoir reçu le Prix du public. C'est un film magnifique, intelligent et émouvant qui nous amène à de vraies questions existentielles à l'heure où seules l'Argentine et la Californie ont pris des mesures politiques pour favoriser l'intégration des enfants transgenres dans la société alors qu'en France et dans les pays de l'Union européenne rien n'a encore été fait ou décidé malgré les directives européennes. Un très bon film français, un très beau drame et un film intéressant à voir pour sa culture générale
    Loskof
    Loskof

    392 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 novembre 2014
    Céline Sciamma est assez avare en films, mais vu ce qu'elle nous propose à chaque fois ce n'est finalement pas si mal. Il est rare de voir une telle qualité, de voir une réalisatrice avoir cerné aussi bien l'adolescence et la pré-adolescence (dont il est question ici). Elle arrive à capter des moments magnifiques, des moments vrais, il me semble que pour les scènes de jeu elle a posé sa caméra et laissé les enfants faire. On peut débattre pour savoir s'il s'agit de cinéma ou non mais la résultat à l'écran vaut le coup.
    Le film traite d'un sujet difficile, assez clivant dans notre société. Bien que pas fan de la théorie du genre (les différences font notre personnalité, pourquoi devrait-on tous être égaux?), ces films arrivent à me toucher, tout simplement car elle ne porte pas de jugement. Elle montre juste une petite fille, garçon manqué, à l'âge où l'on cherche des repères, qui décide (sans raison explicite) de se faire passer pour un garçon. Et c'est vraiment touchant car la réalisation ne met pas mal à l'aise, cela dure le temps d'un été, il n'y a pas de dialogue philosophique ou politique, on nous montre juste une réalité, celle d'une fille en particulier. Du coup ben on y croit, car on sait que ça existe, et le film ne fait pas de généralité. Toutes les réactions sont vraies, en passant par celle des parents, celle de sa soeur et de ses amis.
    Son film est jusqu'au-boutiste, car il n'y a pas vraiment de scénario, car sa réalisation est très naturaliste, la caméra pose un regarde attendrissant sur la jeunesse mais assez détaché aussi. En ne portant pas de jugement, et en ne nous en faisant pas porter non plus, on reste un peu sur le côté, on est un peu comme le personnage de Lisa dans le film qui regarde le match de foot et se pose des questions. Ce film est très proche de Naissance des Pieuvres, avec ceci en moins que le film comporte moins de passages marquants (les scènes de jeux notamment). Bande de Fille est bien plus réussi et rythmé, chaque scène possède un sens. Tomboy prouve quand même qu'il existe de très bons réalisateurs en France.
    beautifulfreak
    beautifulfreak

    114 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 février 2014
    Un joli film plein de justesse et de sensibilité, sur l'enfance et l'identité. C'est finalement assez pudique et éducatif, les intégristes qui veulent le censurer ont vraiment un poids chiche dans la tête et de sacrées névroses. Je ne sais pas s'il leur faut un psy ou un exorciste, mais quel idée d'avoir voulu empêcher la diffusion de ce mignon petit film sur Arte, ou de vouloir l'interdire à l'école ! Si ça se trouve ils ne l'ont même pas vu, c'est bien le genre des intégristes de condamner au nom des préjugés, sans savoir de quoi l'on parle. Interdire un tel film, c'est refuser la réalité. Rester avec des oeillères et un cierge dans le cul en se croyant moralistes, alors qu'ils ne sont que d'hypocrites obscurantistes. Comme le déclare justement Virginie Despentes: "C’est la douceur du regard qui impressionne, et qui pour Civitas est subversive, de façon insupportable".
    Franck L
    Franck L

    45 abonnés 1 171 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 février 2012
    Si je me rappelle bien, je crois m'être endormi pendant quelques minutes tellement ce film était soporifique. Je m'attendais à beaucoup mieux. Là, c'est plat, c'est lisse, c'est... sans intérêt.
    pierrre s.
    pierrre s.

    443 abonnés 3 312 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2014
    L'enfance et ses tourments en 1h20... Voilà en gros l'idée de départ de ce très beau film qui tire sa force et sa beauté de l'interprétation magique de ses jeunes acteurs ainsi que d'une réalisation tout en sobriété.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 février 2013
    Quand on se retrouve devant un film tel que "Tomboy" on réalise à quel point le cinéma peut être une force incroyablement puissante sur base de peu de choses. Simplement armée de sa sensibilité, Céline Sciamma (réalisatrice du très bon La naissance des pieuvres) suit quelques jours dans la vie de Laure (incroyable Zoé Héran), 10 ans, qui se fait passer pour un garçon auprès de ses nouveaux voisins. Le sujet est épineux, sensible et « casse-gueule », mais avec beaucoup de subtilité la réalisatrice se contente de montrer, d’observer et ne cherche pas à expliquer ou à psychanalyser. Elle évite à chaque instant la dissertation et les grandes thèses sur l’homosexualité qui pourraient venir appesantir le propos.

    Sciamma ne joue pas des violons (le film n’est d’ailleurs pas accompagné de musique), elle laisse émerger la liberté et l’innocence des enfants qu’elle dépeint. Les scènes entre Laure et sa petite sœur régalent, tout comme les moments entre Laure et Lisa offrent des instants d’émotion pure, sorte de barricade contre le regard et les préjugés des autres. La petite Zoé Héran est troublante de justesse. J’ose espérer que le cinéma se souviendra d’elle, car il y a de la graine d’actrice là-dessous. Elle a ce visage que l’on n’oublie pas et qui reste dans un coin de la tête.

    En 82 minutes (trop courtes), Céline Sciamma livre un film juste, beau, qui touche droit au cœur et qui émeut par son honnêteté et sa douceur. C’est un film à ne pas manquer, un hymne à l’ouverture d’esprit, à la liberté et à l’Être de manière plus générale. C’est le genre d’œuvre qui me réconcilie avec le cinéma français et qui me confirme qu’avec l’intelligence de quelques personnes, il est encore prêt à se renouveler (l’année 2012 en a, d’ailleurs, été la preuve).
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 097 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 avril 2011
    Second film de Sciamma et second film sur des petites filles/ado découvrant l'attirance vers le même sexe. Alors les deux films sont assez différents. Tomboy relève plus de l'occasion de la petite Laure de se faire passer pour un garçon, d'ailleurs son look aide beaucoup, je me souviens de la bande annonce où j'ai été très surpris d'apprendre que c'était une fille. On comprend alors parfaitement la bande de jeune qui l'intègre comme un garçon. Alors une immense qualité du film c'est d'être vrai, je veux dire, Sciamma fait un film qu'un psychanalyste pourrait sans doute analyser, mais je n'y connais pas grand chose, je ne vais pas m'étendre, mais c'est surtout un film qui montre des tranches de vie, les unes après les autres, sans qu'on puisse avoir une arrière pensée du style "là elle filme ça pour qu'on réfléchisse à ça ou à ça" alors on peut réfléchir, mais avant tout elle filme des enfant jouer, s'amuser, nager, courir etc. Et ça on ne le voit jamais au cinéma. Des enfants qui s'amusent juste avec comme simple but de s'amuser. Alors il y avait bien Max et les Maximonstres, mais c'était plus pour montrer la frontière parfois floue entre le jeu et le non jeu. Alors le film dit énormément de choses sur l'enfance, sur les débuts de la sexualité etc. Mais je pense qu'on peut apprécier le film des deux façons, comme une simple histoire et comme une réflexion psychanalytique de l'enfance. Et ça en fait un film assez riche. Par contre j'avoue avoir préféré Naissance des Pieuvres et que ce Tomboy m'a un peu laissé sur ma faim.
    angela B
    angela B

    26 abonnés 158 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mai 2014
    C'est bien amené seulement d'en vouloir trop mène à un humour qui fait grincer des dents et de la désillusion.
    j'ai aimé me laisser surprendre par ce film, l'interprétation très juste des enfants et d'en sentir tout ce qui est latent et se joue en ce temps précis d'avant la préadolescence.
    des renoncements sont nécessaires et fatalement, le chat sort du sac à un moment, c'est plein d'émotions et à voir et revoir!!!
    Vivien19
    Vivien19

    66 abonnés 443 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 juin 2011
    Film d'auteur français comme nous seuls savent les faire, le genre de film que les Cahiers et Télérama aiment mettent le maximum d'étoiles...enfin voilà. J'ai jamais été friand de ce genre de films, et pourtant! Une histoire d'une simplicité troublante. C'est touchant, simple, et personnellement j'aime. A voir une fois pour la découverte, mais surtout pas deux, parce que ça reste parfois extrêmement lent et long malgré la durée plutôt courte (1h20).
    zinjero
    zinjero

    21 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 décembre 2011
    Quand est-ce qu'en France on aura un peu d'ambition ? Ce n'est franchement pas avec ce film d'1h 30 dont le sujet valait tout juste un petit court-métrage que la donne va changer. En plus il n'y a pas un brin de musique. Et oui... la récession touche aussi le cinéma.
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    79 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 octobre 2012
    Tomboy est un film captivant, voire fascinant, tout en finesse, qui amène le spectateur à la réflexion sur de nombreux sujets, et en cela on peut dire que c'est une œuvre intelligente.
    Les acteurs sont impressionnants de justesse, même si la petite sœur a parfois des répliques un peu trop mûres pour son âge; l'histoire, même simple, est très bien racontée et très émouvante.
    La réalisation est sobre et efficace. On ressort de ce film avec un sentiment de joie assez intriguant.
    shmifmuf
    shmifmuf

    183 abonnés 1 761 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 août 2012
    Un film sensible et délicat sur l'identité sexuelle.On a déjà vu cela dans des films, même à hauteur d'enfant comme ici, notamment dans "Ma vie en rose" (nettement moins réussi) que ce "Tomboy".
    Tout les acteurs sont convaincants.
    Lucille T.
    Lucille T.

    40 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 avril 2011
    garçon manqué, expression : fille qui a des allures de garçon.

    Viens. On va jouer dehors.
    Rik13
    Rik13

    22 abonnés 648 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 juillet 2012
    Un film pas très emballant sur une jeune fille qui, alors quelle vient d'emménager avec ses parents dans une cité urbaine, se fait passer pour un garçon auprès de ses nouveaux camarades. L'étroitesse du scénario et le maigre jeu d'acteur ne permet jamais à ce long métrage de vraiment décoller.
    Djo D
    Djo D

    65 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 octobre 2014
    Deuxième film de Céline Sciamma, (pas vu naissance des pieuvres) Tomboy est un de ces petits films qui marque votre parcours de cinéphile car, sous une apparence anecdotique, le film est un vrai moment de cinéma qu'on aurait tort d'oublier.

    Laure (Zoé Héran), 10 ans, avec sa soeur (Malonn Lévana) et ses parents déménagent pendant l'été dans une nouvelle ville. Qui dit nouvelle ville, dit nouvel environnement, nouveaux amis, nouvelle école. Laure, véritable garçon manqué, va profiter de cette situation pour se livrer à un petit jeu pendant l'été : se faire passer pour un garçon auprès de ses nouveaux amis et notamment Lisa qui tombe amoureuse de lui (elle).

    Le film est un vaste champ de jeu pour Laure, qui, d'un léger sourire, parvient à emporter toute l'émotion à l'écran. Elle est bien aidée par sa soeur jouée par Malonn Lévana, surprenante de maîtrise professionnelle. Chacune de ses apparitions fait mouche. En cela, on peut saluer le travail sur les dialogues qui permettent au film d'être résolument réaliste.

    Céline Sciamma maîtrise sa réalisation, sobre et efficace, et se laisse aller à quelques plans plus osés, purement artistiques, qui laissent entrapercevoir le talent de la réalisatrice. Il est intéressant de noter avec quelle simplicité, quelle facilité sur un film d'une durée aussi courte, Sciamma nous pose des questions complexes : la découverte sexuelle, la tolérance, le regard des autres...

    Court, simple (mais pas simpliste) dans la forme, profond dans le fond, Tomboy est un petit bijou . Porté par un excellent casting (les rôles des parents sont peut-être les moins fouillés mais sans doute que l'enjeu du film ne se situe pas dans l'univers des adultes mais bien dans celui des enfants).

    Tomboy fait donc partie de ces films d'une rare sensibilité et qui convainc par la justesse de son interprétation et donc à découvrir.
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