Vu en avant-première le 28 novembre. C’est vrai, Luc Besson l’a répété 100 fois sur les plateaux de TV, c’est une histoire d’amour !! Et, vu comme tel, le film peut atteindre son but. L’abnégation, le sacrifice de Michael Aris, le mari, force l’admiration.
Mais comment décrire la vie des Aung San en étant si peu concerné par la politique birmane ? Quel est l’intérêt de nous offrir un portrait de Ne Win aussi caricatural qu’il en devient drôle ? Alors qu’il n’a fait rire personne sous sa férule entre 1962 et 1988, c’est certain !! Comment passer outre le fait que Ne Win, Aung San et U Nu étaient tous les 3 les Thakin (Les maîtres) issus de Dobama Asiayone ? Pourquoi ignorer totalement le système de chaise musicale de Ne Win à Saw Maung puis Than Shwe ? Est-il légitime de faire un film sur une des figures politiques mondiale les plus célèbres de ces dernières années en ignorant autant la réalité politique ? Sinon, la reconstitution m’est apparue sans faille. On a droit à quelques images volées de Pagan ou de Shwedagon, des ethnies Padaung, Hmong ou autres Karen filmées en Thaïlande. Et là encore, le film escamote totalement l’importance que ces ethnies ont tenu dans les bouleversement politiques de l’état birman… Il vaut mieux être amoureux de Aung San Suu Kyi que de la Birmanie pour apprécier cette bluette sentimentale !!
Fort, dur, cru mais à la fois réaliste Une héroïne tjs digne et courageuse Un mari amoureux jusqu'à son dernier souffle... Si c'était pas tiré d'une histoire vraie on se dirait que tout ça est un peu surréaliste et pourtant... Pour ma part il m'a permise de comprendre un peu le climat en Birmanie...et prendre conscience qu'il se passe des bouleversements importants dans le monde et nous on ne fait que regarder depuis notre petite lucarne On peut zapper si ça ne nous plait pas et on se permet de se plaindre pour des broutilles alors que d'autres payent de leur vie chaque jour pour défendre leur liberté ... Je dis chapeau !
Enfin Luc Besson fait du bon boulot! Sincérement, ce biopic fait sur la vie d'Aung San Suu Kyi est une réussite. Cette fois (et ce qui est le gros défault actuel de notre Luc national) les moments entre l'engagement pacifique d'une Lady contre la junte birmane au nom de la démocratie d'un côté et la vie intimiste d'une femme bouleversée par des drames, prisonnière dans son pays et séparée de (presque) tout, sont bien équilibrés dans ce film. Mieux: on ressent un très bon travail fait par l'équipe du film (et surtout la sublime Michelle Yeoh) sur le personnage d'Aung San Suu Kyi, aussi charismatique que la vraie. Comme quoi les femmes inspirent bien le cinéma de Luc Besson. Certes, quelques scènes sont un peu trop larmoyantes, longues ou répétitives spoiler: par exemple les scènes d'appel d'Aung San Suu Kyi à son mari mourant qui plombent trop la dernière partie du film . Mais cela n'empêche pas la bonne structure de ce biopic. A noter des méchants pas si stéréotypés que cela, un placement subtile et crédible des langues anglaise et birmane (vu en VO) et bien sur de beaux paysages. Merci Luc!
Loin des polémiques qui agitent les puristes de l'histoire politique birmane, le film de Besson est bien fait,émouvant. The Lady est un épisode de la vie d'une femme engagée, Besson ne prétend pas nous donner un cours magistral sur tous les tortionnaires de la création, il nous livre un beau film d'amour servi par des acteurs inspirés
J'ai vu l'avant première du film mardi 22, il est magnifique, très bien joué, les acteurs sont très imprégnés de leurs personnage. Bouleversant, magnifiquement tourné, c'est un chef d'œuvre.. Bravo M. Besson
On ne dira pas que Luc Besson est enfin de retour avec ce film. Mis à part le style hollywoodien des films politico-historiques (les méchants sont très méchants et les gentils très gentils) on passe un agréable moment. Surtout on salue le geste de vouloir mettre en lumière un conflit peu médiatique.
Un chef d’œuvre absolu vu en AVP il ya 5 jours....courez-y, même si vous n'êtes pas fan de Besson....croyez-moi, vous allez être scotchés....Une pure merveille du cinéma......et une actrice juste....éblouissante.......
J'aurai adoré mettre une meilleure note à ce film, j'adore cette LADY ! Comme Gandhi elle a su faire bouger les choses à force de patience et de non-violence ! Bref, une femme qui donne envie de se lever le matin pour y croire mais le traitement visuel, c'est pas ça du tout...Trop de gros plans, pas de rythme( ou alors est-ce volontaire ? ) Michelle Yeoh est magistrale ! l'acteur qui joue le mari, très bon, les enfants : insignifiants, ils n'ont aucun charisme... Besson a pas tenu une camera depuis longtemps du coup ça manque de ferveur, de volonté, de passion. C'est très plat comme réalisation...Et je lui en veux pour ça...On reste très détaché à cause des choix de cadre, on nous montre cela avec une forme de froideur, je pensais que le sujet tenait pourtant à cœur à Besson mais où est la chaleur dans ce film ? Sinon pour ce qui de sa biographie, elle est bien suivie.
On pourrait être tatillon et reprocher au film deux-trois choses par-ci par-là; en réalité -et pardonnez l'expression- le nouveau film de Luc Besson nous laisse sur le cul. Il y a quelques mois, quand Europa Corp. annonçait le prochain projet du réalisateur, c'est assez surpris il faut dire qu'on découvrait que Besson allait s’intéresser au drame historique, à une histoire politique forte, et à une femme exceptionnelle. Sa précédente incursion à l'histoire remonte à "Jeanne d'Arc" et il faut dire que le résultat n'était pas des plus probant. Non, pour trouver le précédent chef d'oeuvre de Besson il faut remonter en 1994 avec "Léon" ("Le 5e élément" est devenu un film culte certes mais pas exempt de défauts). C'était sa dernière réalisation dans laquelle on était happé du début à la fin et on ne ressortait pas indemne. Et bien c'est exactement ce que l'on ressent après "The Lady" qui est très certainement son plus grand métrage à ce jour. Commençons par le casting et deux noms: Michelle Yeoh et David Thewlis. Elle ne joue pas, elle incarne Aung San Suu Kyi dans toute sa force et ses faiblesses, dans son combat pour la liberté du peuple Birmane et face à son dilemme personnel. Lui, on le connaissait depuis longtemps, souvent cantonné aux seconds rôles, il est ce mari aimant qui va se battre pour sa femme et pour leurs convictions, tout en étant une figure paternelle forte. Rien que pour eux le film vaut d'être vu. Ils sont juste exceptionnels. Concernant la mise en scène, citons trois moments évocateurs qui se suffisent à eux-même: 1/ la scène de l’hôpital au début; 2/ Michelle Yeoh accompagnant sa radio au piano; 3/ le couple au téléphone à la fin. Et il y en aurait tant d'autres à citer. Plus qu'un film politique fort sur la liberté des peuples face au diktat d'une minorité, c'est une histoire d'amour Shakespearienne bouleversante. En tout cas chapeau monsieur Besson, car en découvrant votre film ce soir vous m'avez ému aux larmes et m'avez rappelé pourquoi j'aime le cinéma. Un combat, une vie.
Émerveillé par ce film qui est d'une beauté irréprochable.
Luc Besson fait son grand retour, en signant ici un film splendide autant sur le point de vue cinématographique, avec de merveilleuse images que sur la mise en scène et la ressemblance captivante avec la véritable histoire de cette femme, qui mériterait de faire beaucoup plus parler d'elle.
J'ai eu la chance d'assister à l'avant première du film avec Luc Besson en personne. C'est une personne qui est resté très humble face à la célébrité, ce que j'admire totalement.
The Lady est un film intelligemment exploité de la part de Luc Besson. Celui-ci nous offre un biopic plutôt tourné sur l’amour que sur la politique. Un choix qui me paraît plus intéressant car une histoire romantique est plus attrayante que la politique.
Certes, le film est basé sur des faits réels, mais si j’ai choisi de le voir, c’est que l’histoire est intéressante. Une femme qui abandonne sa famille pour s’occuper d’une nation par amour pour celle-ci, est le genre de sujet qui promet beaucoup d’émotions. Arrivé à la fin de l’œuvre, ce n’est plus qu’une simple promesse mais une réalité.
En effet, on peut commencer par les scènes où les lycéens sont abattus dans la rue, qui sont sanglantes et dérangeantes. Des scènes du même type, on trouve celle avec les mines. Des scènes horrifiantes qui montrent la cruauté du gouvernement Birmanien.
La relation entre Su et sa famille est touchante avec des scènes de retrouvailles agréables. Le spectateur a bien conscience que l’amour qui lie Aung San Suu Kyi avec sa famille est très forte. Niveau émotion, le film ne s’arrêtera pas là car à la fin il se transformera en un drame. Il y a beaucoup de choses qui ont été bien montré comme l’isolement de Aung San Suu Kyi et la séparation de cette dernière avec sa famille. La beauté du film tient en grande partie de la magnifique prestation de Michelle Yeoh, qui a joué avec beaucoup de sureté et de sérieux.
Quand je vois donc la qualité du film, je me dis sérieusement que c’est fort regrettable que certaines personnes critiquent ou n’ont pas envie d’aller voir ce film, juste parce qu’il a été réalisé par Luc Besson. Tout réalisateur peut faire de bons comme de mauvais films. Celui-ci fait partie des bons films.