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Un visiteur
3,5
Publiée le 2 décembre 2011
Au vu des critiques de la presse, j'y suis presque allé en trainant des pieds. A ma grande surprise, je me suis laissé emporté par l'émotion une bonne partie du film. Je ne suis pas historien et ne connais pas l'histoire cette l’héroïne donc je ne peux pas juger de la qualité du portrait qui est fait qui est décrit par d'autres comme simpliste.
Pour conclure, peut être décevant si on s'attend à un vrai bon film historique mais si on le voit plus comme un drame familial alors c'est assez efficace notamment grâce un bon jeu d'acteur.
Je suis allé voir ce film en espérant que Luc Besson avait retrouvé la raison et nous ferait (enfin) un beau film.
Les toutes premières minutes m'ont fait très peur (La voix off parle de tigres, je montre un tigre. La voix off parle d'éléphants, je montre un éléphant. etc.) Puis je me suis rassuré, la scène du coup d'état, bien que gâchée par le bruit numérique, s'avère efficace, ni géniale ni mauvaise.
Puis tout dérape. Entre musique pompière omniprésente, montage style mauvaise série américaine, manichéisme surdimensionné et clichés aberrants (lumière jaune et musique asiatique en Birmanie, lumière bleue et piano à Londres...), ce film est une déception de chaque instant.
Loin de transcender le biopic ou le parti pris (potentiellement intéressant) du mélo, Besson nous sert ce qui ressemble au travail de fin d'étude d'un mauvais étudiant de l'EICAR. Les moyens y sont, la grammaire cinématographique est respectée, mais on sent qu'il n'y a ni talent, ni point de vue, ni aucune originalité. Le réalisateur additionne les maladresses (personnages caricaturaux au possible, sans aucune nuance, intrigue sans rebondissement inattendu et prise de risque zéro) et va même jusqu'à décrédibiliser son sujet. spoiler: Mention spéciale à la scène où Aun Sang Suu Kiy apprends que ses chers militants ont été capturés, et sont actuellement emprisonnés ou torturés. Elle se voit alors agressée de flashs de montage, directement empruntés aux mauvaises séries.
Le seul point positif du film est apporté par Michelle Yeoh, à la fois humble et radieuse, qui traverse cet ouragan de mauvais goût de bout en bout.
Le positif d'abord : faire connaître à un grand nombre de personnes (confirmé par les discussions autour de moi) le combat d'Aung San Suu Kyi qui mérite le plus grand respect et la performance de Michelle Yeoh (magnifique) et David Thewlis. Par contre, que c'est long et mou... Cette sensation est accentuée par une musique exaspérante. Je n'en pouvais plus des violons langoureux !! Dommage qu'il n'y ait pas plus de musique asiatique. J'ai eu aussi le malheur de le voir en VF et les doublages sont affligeants, les voix tout sauf crédibles. Le parti pris de se focaliser sur la relation amoureuse entre Aung San Suu Kyi et son mari aurait pu être intéressante mais cela se fait trop au détriment du reste de l'histoire. Beaucoup d'aspects sont bâclés et caricaturaux (la recherche de soutien US, Desmond Tutu, etc.) A l'arrivée, j'ai été très déçu.
The lady est un drame poignant, douloureux sur des faits qui se passent à notre époque et tout près. Deux êtres hors du commun s'aiment d'un amour passionné vont sacrifiés leur vie de familiale pour la Birmanie. Cet acte de grandeur et cette belle histoire nous donne un incroyable message d'amour. Luc Besson signe ainsi un de ses meilleurs films. Superbes interprétations de Michelle Yeoh, David Thewlis !
Dommage, on aurait pu assister à un très bon film, vu les paysages magnifiques et l'ambiance d'une dictature militaire particulièrement bien rendue. Mais malheureusement les scènes plus intimistes, comme les relations de la Lady avec son mari et ses enfants sont traitées de façon trop mélodramatique de sorte que l'on frise souvent le ridicule. On ne peut croire à une femme aussi parfaite même si l'on adhère complètement à sa vision et à sa destinée politique. La personnalité d'Aung San Sun, prix Nobel de la Paix méritait un meilleur traitement cinématographique
Luc Besson s’est complètement effacé devant le parcours de cette femme d’exception, Aung San Suu Kyi. Trop admiratif sans doute. La mise en scène très académique n’arrive pas à démontrer avec efficacité l’incroyable parcours de son héroïne. L’action reste trop concentrée sur sa vie familiale qui n’en est pas moins douloureuse. On reste dans un mélo de bon ton qui vaut malgré tout d’être vu pour le jeu magistral de Michelle Yeoh, pour de très belles images aussi. Le film présente malgré tout plusieurs grands mérites, ceux de remettre en lumière une actualité largement oubliée par nos médias et rappeler que les voix et la détermination des Femmes restent souvent celles qui marquent l’Histoire ! http://cinealain.over-blog.com/article-the-lady-a-publier-le-27-00-00-87827680.html
On ne peut pas, ne pas être emporté par l'émotion que dégage ce film, alors certes desfois c'est un peu longuet, mais la musique nous emporte et avant tout cette grande dame, sa vie, son combat, sa force, son humanité. Michelle Yeoh et David Thewlis sont formidables. Un bel hommage sur le combat de cette femme hors du commun.
Étonnant pour du Besson mais c'est sans doute le film le plus émouvant de l'année. Un Oscar pour Michelle Yeoh qui est vraiment impressionnante. A voir en anglais et birman.
Super...un film à voir ou à revoir absolument, une belle et triste histoire, une femme combative, un film excellent pour son histoire et un pays avec ses beaux paysages.
L. Besson signe un film engagé et poignant. Malgré la ressemblance flagrante de l'actrice avec son personnage et l'intensité des événements relatés, le film n'est malheureusement pas à la hauteur de l'Histoire.
Assez déçu. Le film est sauvé par le bon jeu des acteurs, mais Besson passe complètement à côté. Ca aurait pu être un vrai drame Shakespearien, et ça reste au niveau bio sauce historique. Voyez la critique Critikat, elle est très juste. Attention, le ton du film n'a rien à voir avec la bande annonce qui pourrait faire croire à un film d'action.
Besson s'empare encore une fois de son Theme fort : une femme en apparence fragile, mais avec une très grande force, ici de convictions.
Mais si le scénario aurait pu donner lieu a un film très intéressant sur la situation birmane de 1988 a nos jours ou sur le combat personnel et les dilemme d'une femme, ce n'est malheureusement pas ici le cas.
Outre des flash back et forward trop fréquents, laissant des trous entiers dans l'évolution de la situation, et meme si Besson est loin d'être un manche a la réalisation, on est loin des attentes que procuraient un tel film.
Au final on suit plus le drame d'une cellule familiale qui essaye tant bien que mal de garder le contact, mais au final, rien de plus. Car le film se perd trop entre ces allers/retours entre le mari de Aung San, ses enfants et elle pour véritablement interpeller et a fortiori fasciner.
Si Besson a offert a Michelle Yeoh LE role de sa vie, il n'a pas offert a Aung San Suu Kyi LE biopic sur sa vie. Probablement trop calibre pour le marche américain ou la cellule familiale est très importante.
Après avoir sévit avec ses derniers films comme la trilogie " Arthur Et Les Minimoys " et ses dernières productions nanardesques, le réalisateur Luc Besson revient enfin derrière la caméra avec " The Lady ", un biopic sur Aung San Suu Kyi. Le parti pris du film n'est pas de se concentrer sur l'aspect politique ( ou presque ), mais plutôt de mettre en avant le dévouement de cette grande Dame et plus précisément le sacrifice de son amour propre pour celle de son peuple Birman. Au casting nous retrouvons Michelle Yeoh qui signe-là sans doute le rôle le plus conséquent de sa carrière. En la regardant, on y sent une profonde implication et c'est littéralement la seule actrice du film qui reste sobre et qui arrive à apporter une once d'émotion. Lumineuse et frêle à la fois : Michelle Yeoh est sensationnelle ! Cependant les autres comédiens à côté d'elle sont des grands cabotins notamment David Thewlis. Sur le plan de la photographie et de l'esthétique, le film est réussi et Luc Besson sait tenir une caméra. Ce qui fait défaut avant tout dans ce film, c'est le scénario ( Peut-on vraiment parler de scénario à une histoire qui se veut comme un fait historique ? ). Le spectateur a l'impression que Luc Besson fait de la digression car ce qui devait être une oeuvre poignante et bouleversante sur la vie si passionnante de cette grande Femme se veut comme un mélodrame naïf et lacrymal où tout est amour ! " Avec beaucoup d'amour, l'homme peut tout ", tel est le message que voulait nous faire passer le cinéaste. Sauf qu'à vouloir surcharger le film, le spectateur se lasse très vite et sombre d'un ennui profond. Il y avait des tas de choses à raconter sur cette histoire, des choses bien plus complexe que cela. A la sortie, nous n'avons rien appris, nous avons juste vu un pauvre film scolaire et manichéen dénué d'intérêt. Un film microscopique pour une femme comme Aung San Suu Kyi qui méritait beaucoup mieux que ce film-ci. Jamais émouvant, ennuyeux et d'une candeur exécrable ! On y retiendra juste la performance de la sublime Michelle Yeoh mais rien d'autre.
Sublime, poignant, bouleversant, réalisation impeccable, reconstitutions extraordinaires. Un Oscar pour Michelle et 15 millions d'entrées pour Luc Besson : voila ce que je leur souhaite en réponse à tous ces pseudo-critiques de la presse parisienne qui se complaisent dans le sarcasme et qui sont systématiquement contre Besson. Monsieur Besson, merci d'exister pour nous spectateurs et de nous donner de temps en temps des moments de pure émotion.