Derniers Avis : The Lady - Page 21

Très décevant pour un film de Luc Besson. Un grand melo style "autant emporte le vent"
moderne. Bof,bof!

Luc Besson choisit de se pencher sur la vie familiale de la grande Aung San Suu Kyi plutôt que sur le parcours politique, l'histoire plutôt que l'Histoire. Le but est d'en tirer un film lacrymal plus qu'informatif. Relativement bien réussi, on peut simplement regretter un léger ennui...

Un biopic concentré et émouvant sur le parcours d'une grande dame mais vraiment trop appuyé , surtout niveau mise en scène... Se concentrant sur la relation fidèle et éternel d'un couple , le scénario raconte les dix principales années du combat d'Aung San Suu Kyi pour la Birmanie , de l'amour éternel entre la résistante pacifiste et son mari atteinte d'une maladie fatale mais qui va rester toujours a ses côtés malgré les obstacles , c'est une belle histoire pacifique et passionné , et le sujet est plutôt bien abordé mais l'abus de caricature et le côté lourd se ressente fortement au bout de deux heures de film . Rayonnante de calme , Michelle Yeoh est la seule actrice capable d'aussi bien endosser le rôle de cette grande résistante , un calme et une passion a fleur de peau qui touche aussi David Thewlis , amusant mais un peu limite parfois... Pour sa première plongée dans le biopic engagé , Luc Besson apporte une dimension presque divine au personnage , et une lourdeur conséquente qui s'illustre sur des scènes de drame beaucoup trop appuyé , trop démonstrative et pas assez libre .
Un biopic très moyen , avec un sujet très intéressant et une excellente interprète mais trop de lourdeur et de démonstration .

Très beau film mais que de longueurs!!!!! Un peu trop de mélo amour surjoué à mon goût! Je m'attendais à un grand film donc je suis un peu déçue...

Oui The Lady c'est le cas de le dire... certains destins sont tout simplement incroyables. Beaucoup d'émotion dans ce film. Et quelle classe Michelle Yeoh. Mon seul bémol, l'aspect politique est un peu trop laissé de côté vers la fin du film. En tout cas, ça m'a donné envie d'en savoir plus sur cette Grande Dame

The Lady est un très beau film. Depuis plusieurs semaines, j'attendais ce film avec une certaine impatience, et je dois clairement avouer que je n'ai pas du tout été déçu par l'oeuvre de Luc Besson. Si je pouvais être réticent du fait que le réalisateur du film soit Luc Besson, avant d'avoir vu le film, cette réticence a vite été anéantie par la qualité du film que je considère comme un réel chef d'oeuvre. L'histoire d'Aung San Suu Kyi, telle qu'elle est relatée, emplie d'émotions, de détermination, se veut le reflet de la réalité très liée à l'actualité, et ne laissera aucun spectateur indifférent. Si le cinéma est un média qui occupe de l'importance dans une société, nul doute que The Lady a une visée informative qui permettra, qui sait, une évolution des opinions sur le sujet de la dictature birmane avec sa junte au pouvoir. Au-delà de l'aspect politique, le côté émotionnel est vraiment remarquable et je fus même tenté de verser une ultime larme à la fin du film, qui demeure un réel chef d'oeuvre, je le réitère.
Bref, beaucoup de plaisir, une catharsis, tel est le rôle de tout bon film.

Peut-on être déçu par un film et le noter 3,5 ? Quelque part Oui car comme beaucoup je m'attendais à un film sur l'histoire de "The Lady" et sur la célèbre controverse politique... Pour autant, cette déception est une erreur de ma part. Le synopsis, les interview de Besson et M. Yeoh sont clires : c'est une histoire d'amour vécue sur fond de controverse politique et non l'inverse. Toute critique dans ce sens ne sera que pure conjecture, alors encore une fois n'est pas coutume on félicitera nombre de journalistes (toujours les mêmes...lol) qui sont allés voir non pas le film de L. Besson mais le film qu'ils auraient souhaité voir. Et au lieu de faire "amende honorable", la critique est à nouveau incipide : sans rapport avec le sujet : je le répète ce film est un mélodrame sur fond de crise politique Birmane et non un film sur l'histoire de la "rafle birmane" avec en fond une "amourette". On reconnaîtra ainsi encore une fois les critiques honnêtes des critiques infondées et hors sujet. Mais j'avoue j'ai fait la même erreur de prime abord. Les imbéciles ne changeant pas d'avis, j'espère me démarquer de ces pamphlétaires professionnels.
On gardera de ce film, que ce n'est pas un chef d'oeurvre scénaristique mais un prouesse d'acteur, crédibles et diablement ressemblant, bien filmé, appliqué et qui nous conforte dans ce que nous savions déjà : Aung San Suu Kyi est une grande dame. Cela n'empêche que nous aurions pu imaginé 2 films (comme l'a fait Clint Eastwood pour Mémoire de nos pères et Lettre HiwoJima) avec 2 aspects : L'aspect coeur avec The Lady et l'aspect courage et opinatreté avec un deuxième opus sur la controverse qui agite l'actualité Birmane... et peut-être cela donnerait enfin une chance à Libé de pondre une critique qui cadre avec un film :-D

Après un début un peu rater (il faut le dire, l'ennui prime) le Besson nouveau séduit! Par la cohérence de sa forme (ce qui était devenu assez rare), par la puissance émotionnelle de ses deux magistraux interprète (Thewlis, que je redécouvre ici!), par la simplicité de son scénario... Et même si on ne ressent pas les condition de la vie de cette "Lady" là, même si les enjeux politiques n'assurent pas le biopic, le mélodrame qui prend le pas et qui touche le spectateur de plein fouet et lui a considéré totalement et subtilement!

Excellent et tout premier film sur une grand dame. si on y retrouve dans les grandes lignes l'histoire de aung shan suu ki ( l'image d'aung shan face à l'armé birmane ) Pourtant Luc besson ne fait que survoler les instants les plus fortes de sa vie n'allant pas trop dans la profondeur de cette assignation à résidence et d'une telle injustice.. Mais que dire de la prestation de michelle Yeoh..... extraordinaire.
cependant je suis ressortis de la avec une grande émotion, et de connaitre un peu une grande dame que beaucoup n'ont pas assez appris a connaitre durant ses 12 ans d'assignation à residence.

Siège d'Europacorp, Paris, 2010 :
- Bon, les gars, je vous ai réunis aujourd'hui parce que ma vieille copine Michelle Yeoh m'a confié un projet. Elle en a un peu ras-le-bol de donner des coups de tatanes dans des films de kung-fu et veut soigner son image sérieuse et internationale. Donc, on se coltine un biopic de la pasionaria birmane Aung San Suu Kyi avec Michelle dans le rôle principal. Avec la scénariste rosbif qu'on m'a collé dans les pattes, on s'est dit qu'un film sur l'histoire de la Birmanie et de ses rebondissements politiques, ce serait super chiant. Alors, on a consulté la page Wikipedia de Aung Machin Chose et on a trouvé un angle intéressant : elle était mariée à un universitaire anglais et, pendant plus de 10 ans, entre son entrée en politique en Birmanie en 1988 et la mort du bonhomme en 1999, elle a quasiment pas vu sa famille. Donc, on se focalise sur leur vie de couple et sur cette décennie. Ce qui se passe avant, ce qui se passe après, ce qui se passe à côté, on s'en cogne ! Des questions ?
- Euh, Luc, je trouve que c'est très bien que tu te concentres sur la mise en scène uniquement parce que, comme tout le monde le sait, tu filmes avec ton cœur mais, par contre, tu écris avec tes pieds ! Ah ah ah !
- Ok, bon, toi, tu sors ! Sérieusement, ce que je veux surtout, c'est faire passer un message super important : la paix et la démocratie, c'est bien, la violence et la dictature, c'est mal. Des idées ?
- Moi, Chef ! Et si on faisait lire à Aung San Suu Kyi et à ses fidèles la biographie de Gandhi ?
- Pas mal, j'y avais déjà pensé. Faudra aussi qu'on arrive à placer des allusions au Dalaï Lama, à Nelson Mandela ou à Desmond Tutu. Pour la musique, j'ai pensé à mettre un ou deux morceaux de U2 dans la BO. U2, c'est Bono et Bono, c'est un type super engagé pour la paix et les causes humanitaires. Autre chose ?
- Moi, Maestro ! Et si, en plus, un des enfants de Aung San Suu Kyi portait un t-shirt de U2 ?
- Bien, ça, on dira que c'est mon idée. Bon, à part ça, faut qu'on discute de comment on traite la junte militaire au pouvoir. Avec les producteurs, on s'est dit que : 1) faut qu'ils soient méchants (alors là, je propose qu'on prenne des acteurs qui ont vraiment des sales gueules), 2) faut qu'ils soient très méchants (je veux une scène où on les voit tirer sur des chiens, parce que faut vraiment être un fumier pour tirer sur des chiens, hein ?), 3) faut qu'ils soient très très méchants (en plus, on sait que c'est vrai : avant le générique de fin, on mettra un carton explicatif où on résumera vaguement la situation en Birmanie et sur le carton, on précisera bien que ce sont des assassins et des violeurs d'enfants !), 4) faut qu'ils soient irrationnels (on aura qu'à montrer que leur politique, eh ben, elle est influencée par la cartomancie ; ouais, d'accord, on n'en sait rien mais, après tout, Mitterrand consultait bien Elisabeth Tessier, pas vrai ?), 5) faut qu'il soient cons comme des balais (j'imagine une scène où un soldat entendra deux ou trois notes de piano et s'écriera : "c'est quoi, ce bruit ?" ; et cette scène, on la répètera une autre fois, pour que les gens comprennent bien à quel point ils sont cons).
- Si je puis me permettre, Votre Majesté, cette dernière réplique est particulièrement savoureuse.
- Je sais mais je n'ai aucun mérite : c'est ce que mon pote Eric Serra m'a sorti le jour où il a entendu pour la première fois de la musique jouée par de vrais instruments, autres que son orgue Bontempi. Depuis, il fout des tonnes de violons dans ses compos... Bon, fin de la parenthèse, je crois qu'on est au point sur l'ambiance générale du film. Quelque chose à ajouter ?
- Oui, O Grand Prêtre de la Pensée Unique Cinématographique ! Est-ce qu'on parlera des entreprises occidentales qui s'accommodent très bien du régime en place et qui, quelque part, contribuent à le préserver en faisant des affaires avec lui ?
- Toi, tu me rappelles ton nom, tu passes à la compta et t'es viré ! Non mais ça va pas bien, non ? On va quand même pas se fâcher avec d'éventuels investisseurs ! Et puis je te rappelle que Jean Todt est producteur du film (entre nous, ça n'a pas été trop dur de lui faire cracher sa thune, c'est le compagnon de Michelle Yeoh !). Ce type, c'est aussi le patron de la FIA. Tu crois qu'il sera content si on dit que les grands groupes pétroliers qui mettent de l'essence dans ses petites voitures bossent la main dans la main avec les salauds pourris qu'on décrit ? Non mais... Je filme peut-être avec mon cœur, j'écris peut-être avec mes pieds, mais moi, Messieurs, je réfléchis avec mon portefeuille !
Comité Nobel, Oslo, 2011 :
- A l'unanimité, le jury décerne le Prix Nobel de la Daube au film de Luc Besson, "The Lady".

le film est une sorte de biopic fragmentaire sur la vie d'une dissidente birmane Su ...qui obtint un prix Nobel de la paix...Le film est porté par de bonnes intentions mais ne décolle pas vraiment...Il est trop généraliste dans sa vision et manque d'anecdotes spécifiques (ce qui pourrait faire penser qu'il a été fait sans beaucoup d'informations ou de façon distante de l'intéressée)...Les moments d'émotions le sont surtout à cause d'une musique émouvante et noble....Bon on apprend quelques choses mais c'est surtout du domaine affectif et privé...Pour le reste il faudra approfondir ses connaissances aileurs qu'au cinéma....A vous de voir...

Nous sommes plus de 10 000 000 à avoir vu "Les intouchables", il faudrait que nous soyons aussi nombreux à voir ce film...!

Difficile de mettre plus pour un film de Luc Besson.
Certes ce film sera sûrement un film majeur dans l'oeuvre de Besson mais pour moi ce film est un essai un peu trop appuyé sur un genre nouveau pour lui.
L'idéé est bonne, le sujet beton mais pour moi c'est beaucoup trop confus et en plus on sent qu'il voulait faire son Gandhi à lui. Et par rapport à son modèle il est très loin.
Les 2 acteurs principaux sont parfaits certes mais il ne peuvent rien face à la manière de monter ce film, ou face aux choix du réalisateur. Pour moi l'atout majeur de ce film réside d'ailleurs dans ces protagonistes mais ce n'est pas suffisant.
La manière de filmer de Luc Besson cela marche pour des films d'actions, après je dois reconnaitre qu'après Adèle Blanc Sec il repart dans le bon sens si l'on retire Arthur.
Besson restera Besson c'est à dire un très bon commercial, mais au niveau de ses réalisations il manque quelque chose pour m'enflammer.
C'est un film à voir par rapport son sujet même s'il est confus mais il ne faut pas attendre une oeuvre majeure

Une étoile pour Michelle Yeoh et David Thewlis. Le reste est naïf et insipide.

Il y a beaucoup d'à-priori autour de Luc Besson et le voir s'intéresser à la résistante birmane pouvait sembler un peu fou (un peu comme si Franck Dubosc tournait un bon film...), mais justement, il faut savoir passer outre ces à-priori et ce film-là le démontre amplement: c'est un excellent film, empli d'émotion... et c'est peut-être là son seul défaut: il est un peu trop tire-larmes...