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«The Lady» apporte une vision plus intimiste du combat démocratique et politique entrepris par Aung San Suu Kyi pour menant à bien sa noble cause contre la junte militaire et dirigeante birmane, au sacrifice de sa vie familiale. Dire que Luc Besson a raté sa cible serait réducteur. Alors que le scénario évoque quelques moments clés de la lutte militante de la lauréate du prix Nobel de la Paix de 1991, on était en droit d’en attendre beaucoup plus d’un biopic sur la trajectoire d’une femme aussi exceptionnelle et symbolique que "la Dame de Rangoon". C’est vraiment dommage. On retiendra surtout les brillantes performances de Michelle Yeoh et de David Thewlis.
Je ne connaissais pas du tout l'histoire de cette femme et ce film me l'a vraiment bien dévoilée! Les acteurs sont bons, on est à fond derrière elle, on y croit jusqu'au bout! De plus David Thewlis jouant le mari est juste parfait dans son rôle. C'est un très beau film malgré ses quelques longueurs...
Difficile de faire mieux: l'émotion de Michelle Yeoh au milieu des décors Birmans, avec l'idée persistante que l'histoire de ce couple d'anglais d'Oxford est vraie.
Très belle interprétation de Michelle YEOH : dommage qu'on explique pas les raisons profondes de ce pouvoir militaire qui réussit toujours à s'accrocher à la tête du pays. On se demande ce qu'il y a derrière, la bêtise humaine n'expliquant pas tous.
Portrait-hommage d'une femme admirable et tenace, ce film aurait pû être bien si Luc Besson ne s'était pas attardé sur la vie amoureuse de son héroïne et s'il y avait eu moins de pathos. Le fait d'en apprendre plus sur sa vie personnelle, c'est bien mais, quid de son combat politique et de ses conditions d'assignation à résidence durant de longues années. Confié le rôle titre à Michelle Yeoh était bien vu mais à part cela le film ne m'a pas subjugué plus que cela.
Cela faisait quinze ans que je n'avais pas vu un film de Besson depuis le désastreux "Cinquième Élément", qui avait été pour moi la révélation de l'imposture représentée par ce réalisateur, et mater l'autre jour le catastrophique "The Lady", qui a attiré mon attention parce qu'il met en scène la singulière et fascinante Aung San Suu Kyi, m'a persuadé d'attendre cette fois-ci trente ans avant de regarder à nouveau un autre des navets du gros milliardaire infantile (la seule chose que celui-ci a retenu du destin de la Birmane, c'est sa relation à distance avec son mari, ce qui se traduit par un chapelet de scènes bien lourdes où Michelle Yeoh, pourtant habitée, passe son temps à pleurer devant le combiné défaillant d'un téléphone (bref, "John Rambo" et son étalage ininterrompu de tripailles reste toujours le plus grand film réalisé sur la Birmanie ; bon, je confesse ne pas avoir vu le "Rangoon" de Boorman)).
Une très belle histoire. Une actrice qui tien le film et se confond avec son modèle. Mais un partie pris très mélo, drame personnel. Très peu est dit sur la Junte, sur la vie du peuple birman, sur les ficelles du combat politique. Le film s'articule la bataille d'un couple dans la Grande Histoire, on aurait aimé voir un peu plus de cette Grande Histoire. Mais le film sais tirer les larmes, histoire est belle, et la réalisation digne d'un grand spectacle!
Difficile de noter ce film car Besson nous prend à contre-pied. En effet, là où on s'attend à un film qui retrace le combat politique et idéologique d'une des personnages les plus marquants de notre époque, à l'égal d'un Gandhi ou d'un Mandela et qui plus est d'une femme, Besson nous relate sa vie privée. On nous montre Aung San Suu Kyi dans sa cuisine, avec ses deux enfants, on aborde sa relation problématique avec son époux dont elle a été séparée des années durant en raison de son combat, on nous parle de la maladie de ce dernier, ...
Quand on connaît un peu l'engagement de cette femme, sa force, sa détermination, son héroïsme, il est un peu déconcertant d'aborder sa biographie en la présentant comme une mère ou une épouse. On peut se demander si Besson aurait fait son film de la même manière si son personnage avait été un homme !
Une grosse déception de ce côté là. Pourtant, le film, qui vous l'aurez compris mise sur l'aspect mélodramatique, est loin d'être mauvais, la bande originale et l'image sont bonnes, Michelle Yeoh y est sublime et le spectateur ressent beaucoup d'émotion pendant 2h10.
Sur le plan historique connaissant peu l'histoire birmane, je me garderai de faire une critique, par contre je regrette que l'aspect politique et que le combat idéologique de cette grande Dame soient laissés au second plan, traités très superficiellement, alors que Besson tenait là un sujet de premier choix. Les militaires sont montrés comme des débiles avides de carnage, la visière de leur casquette rabattue bien bas sur leurs lunettes de soleil. L'aspect diplomatique est escamoté en quasi-totalité, l'obtention du Prix Nobel de la Paix très rapidement évoqué. Bref, tout ce qui pourrait avoir un intérêt est gommé au profit du mélo ... Peut être Besson a-t-il eu les yeux plus gros que le ventre ?
Le film est tout à fait regardable toutefois, les amateurs de mélo pourront sortir leur boîte de kleenex avec délectation, mais les autres resteront certainement sur leur faim. Dommage.
Quand on connaît un peu l'engagement de cette femme, sa force, sa détermination, son héroïsme, il est un peu déconcertant d'aborder sa biographie en la présentant comme une mère ou une épouse. On peut se demander si Besson aurait fait son film de la même manière si son personnage avait été un homme !
Une grosse déception de ce côté là. Pourtant, le film, qui vous l'aurez compris mise sur l'aspect mélodramatique, est loin d'être mauvais, la bande originale et l'image sont bonnes, Michelle Yeoh y est sublime et le spectateur ressent beaucoup d'émotion pendant 2h10.
Sur le plan historique connaissant peu l'histoire birmane, je me garderai de faire une critique, par contre je regrette que l'aspect politique et que le combat idéologique de cette grande Dame soient laissés au second plan, traités très superficiellement, alors que Besson tenait là un sujet de premier choix. Les militaires sont montrés comme des débiles avides de carnage, la visière de leur casquette rabattue bien bas sur leurs lunettes de soleil. L'aspect diplomatique est escamoté en quasi-totalité, l'obtention du Prix Nobel de la Paix très rapidement évoqué. Bref, tout ce qui pourrait avoir un intérêt est gommé au profit du mélo ... Peut être Besson a-t-il eu les yeux plus gros que le ventre ?
Le film est tout à fait regardable toutefois, les amateurs de mélo pourront sortir leur boîte de kleenex avec délectation, mais les autres resteront certainement sur leur faim. Dommage.
Avec un sujet aussi fascinant ce film été intéressant peu importe qui l'a réalisé mais je pense que Luc Besson a fait du bon travail en montrant qu'il est plus qu'un simple réalisateur de thriller d'action. Bien sûr il y a des parties violentes montrant la brutalité de l'armée qui sont dans votre visage comme prévu. Il a traité la femme privée et son sacrifice personnel et sa bravoure avec goût. Michelle Yeoh fait un travail brillant. C'est vraiment un bon choix pour elle. Elle est bonne à la fois dans les moments intimes avec sa famille et dans sa personnalité publique digne. Elle mérite une nomination pour son travail. David Thewlis est bien présenté comme un type de professeur échevelé. Le cadre était merveilleux et j'ai senti que les acteurs jouaient à merveille leurs rôles. De nombreux articles ont critiqué la longueur du film mais je ne pense pas que l'histoire aurait pu se développer pour donner un aperçu raisonnable de la situation avec un scénario plus court. Je recommanderais ce film à n'importe qui comme visionnage essentiel, que vous ayez ou non un intérêt pour les affaires politiques. La politique de The Lady est si simple et explicite que n'importe qui comprendra les problèmes en jeu...
Un film assez insipide, fade, plat et qui sonne parfois faux, mais "The lady" reste regardable grâce au talent certains de Luc Besson qui nous offre une belle photographie, une BO plaisante à écouter et une bonne direction d'acteurs et également grâce à l'ampleur historique qu'implique le long métrage.
La réalisation de Luc Besson est très sobre, sans doute pour ne pas corrompre l"hommage rendu à cette grande dame et laisser le talent des acteurs toucher l’âme du publique. Ici le combat pour les libertés des droits de l'homme en Birmanie est traité en seconde plan, le réalisateur se concentre plus sur la vie de sacrifice de Aung San Suu Kyi et de sa famille, notamment son mari. Luc Besson est pas à son aise dans ce type de réalisation plus classique et nous livre un montage un peu fadasse et paresseux. Heureusement Michelle Yeoh et David Thewlis sont excellents et leur histoire nous émeut.
On voit que finalement le plus gros sacrifice de Aung San Suu Kyi n'est pas sa liberté mais d'avoir sacrifié sa vie de famille. Un bon film intéressant pour l'histoire et pour la compréhension de cette Lady!
Ah oui le gros point noir du film est la bande son d'Eric Sierra qui fait du Eric Sierra sans ce préoccupé du thème et des émotions du film. La musique est totalement inapproprié et hors sujet! Comment Luc Besson a pu laissé passer cela? Ah oui c'est son pote!
On voit que finalement le plus gros sacrifice de Aung San Suu Kyi n'est pas sa liberté mais d'avoir sacrifié sa vie de famille. Un bon film intéressant pour l'histoire et pour la compréhension de cette Lady!
Ah oui le gros point noir du film est la bande son d'Eric Sierra qui fait du Eric Sierra sans ce préoccupé du thème et des émotions du film. La musique est totalement inapproprié et hors sujet! Comment Luc Besson a pu laissé passer cela? Ah oui c'est son pote!
Filmosaure
Le dernier Luc Besson est un biopic d’Aung San Suu Kyi, une femme qui a résisté seule face à la junte militaire faisant régner une dictature féroce en Birmanie. Prix Nobel de la Paix 1991, elle résiste depuis maintenant 30 ans et n’a de cesse de s’opposer pacifiquement afin de réinstaurer la démocratie dans son pays natal.
Le film se focalise essentiellement sur les 10 premières années de son combat. Mariée à un anglais, mère de deux enfants et résidant à Oxford, Suu revient à Rangoon pour visiter sa mère grièvement malade. Elle est alors témoin de l’oppression régnant sur son peuple, exercée par un dictateur superstitieux et paranoïaque. Les étudiants sont abattus dans la rue et les Droits de l’homme sont régulièrement bafoués : meurtres, emprisonnements, tortures. Fille d’un ancien héros Birman, Suu se retrouve bientôt devant des responsabilités qu’elle n’avait pas escomptées et se voit déchirée entre sa famille et son pays.
The Lady est un beau film, correct, sans plus. Beau, car entre autres tourné en Thaïlande (mais discrètement, pour des raisons diplomatiques évidentes au vu de la proximité des deux pays qui partagent une frontière de près de 1000 Km). Michelle Yeoh et David Thewlis se partagent sans jalousie l’écran, tous deux magnifiques à leur manière, fidèles à eux-mêmes.
Pourtant, avec un tel sujet, Luc Besson aurait pu pourtant en faire un faire un grand film. Premièrement, il aurait pu se lâcher en paysages, un peu à la manière de Jean-Jacques Annaud (je n’ai eu de cesse de repenser à 7 ans au Tibet et au Dalaï-Lama prônant la non-violence face à l’oppression chinoise).
Mais surtout, j’ai regretté l’angle choisi : en nous présentant son film (j’étais à la première séance aux Halles et Luc Besson était présent), le réalisateur nous a fait part d’une volonté de se focaliser sur la force et la fragilité émotionnelle de cette femme. Ce point de vue se traduit par un focus très fort sur sa famille (son mari et ses deux enfants) et le déchirement occasionné par la distance : les coups de téléphone coupés au bout de quelques minutes, l’absence, la peur de voir ses proches blessés, la maladie, etc. Ce qui rend ce traité intéressant, c’est effectivement le paradoxe habitant cette petite femme de 50 Kg, si fragile, et si forte, incarnant à elle toute seule l’espoir de tout un peuple.
Malheureusement, ce choix implique également que l’émotion est mise en avant au détriment de l’information et du sort général de ce pays, je dois avouer avoir été très déçue de ce point de vue. Nous en apprenons très peu sur la situation politique et l’histoire birmane, et ressortons de là avec le sentiment de rester sur notre faim.
Le film se focalise essentiellement sur les 10 premières années de son combat. Mariée à un anglais, mère de deux enfants et résidant à Oxford, Suu revient à Rangoon pour visiter sa mère grièvement malade. Elle est alors témoin de l’oppression régnant sur son peuple, exercée par un dictateur superstitieux et paranoïaque. Les étudiants sont abattus dans la rue et les Droits de l’homme sont régulièrement bafoués : meurtres, emprisonnements, tortures. Fille d’un ancien héros Birman, Suu se retrouve bientôt devant des responsabilités qu’elle n’avait pas escomptées et se voit déchirée entre sa famille et son pays.
The Lady est un beau film, correct, sans plus. Beau, car entre autres tourné en Thaïlande (mais discrètement, pour des raisons diplomatiques évidentes au vu de la proximité des deux pays qui partagent une frontière de près de 1000 Km). Michelle Yeoh et David Thewlis se partagent sans jalousie l’écran, tous deux magnifiques à leur manière, fidèles à eux-mêmes.
Pourtant, avec un tel sujet, Luc Besson aurait pu pourtant en faire un faire un grand film. Premièrement, il aurait pu se lâcher en paysages, un peu à la manière de Jean-Jacques Annaud (je n’ai eu de cesse de repenser à 7 ans au Tibet et au Dalaï-Lama prônant la non-violence face à l’oppression chinoise).
Mais surtout, j’ai regretté l’angle choisi : en nous présentant son film (j’étais à la première séance aux Halles et Luc Besson était présent), le réalisateur nous a fait part d’une volonté de se focaliser sur la force et la fragilité émotionnelle de cette femme. Ce point de vue se traduit par un focus très fort sur sa famille (son mari et ses deux enfants) et le déchirement occasionné par la distance : les coups de téléphone coupés au bout de quelques minutes, l’absence, la peur de voir ses proches blessés, la maladie, etc. Ce qui rend ce traité intéressant, c’est effectivement le paradoxe habitant cette petite femme de 50 Kg, si fragile, et si forte, incarnant à elle toute seule l’espoir de tout un peuple.
Malheureusement, ce choix implique également que l’émotion est mise en avant au détriment de l’information et du sort général de ce pays, je dois avouer avoir été très déçue de ce point de vue. Nous en apprenons très peu sur la situation politique et l’histoire birmane, et ressortons de là avec le sentiment de rester sur notre faim.
Luc Besson, que j'ai toujours considéré comme un réalisateur surestimé, dont les seuls véritables grandes réussites de sa carrière sont "Le grand bleu" et "Léon", (ce denier était magnifique), nous livre un biopic dramatique d'un ennui profond, on attend tout le long du film un moment susceptible de nous faire sortir de notre demi-léthargie, et il peine considérablement à nous procurer la moindre émotion età nous toucher. "The Lady" est un film lent et fade, caricatural, avec les grands méchants de l'armée birmane et la femme sauveuse de tout un peuple, Aung San Suu Kyi. Le film est partiellement sauvé par l’interprétation honorable de ses acteurs principaux, mais l'ensemble est vraiment très très fade, sans âme, je n'ai vraiment jamais accroché bien qu'il y avait les bases pour réaliser un film de grande qualité!!! Une nouvelle fois, Besson déçoit considérablement!!!
Une bio pic d'Aun Sang Suu Ki on ne peut plus émouvante, on entre dans sa vie privée pour en apprendre plus sur la femme qu'elle est et ce qu'elle a sacrifié pour son pays. Une histoire bouleversante est magnifiquement retranscrite par un Luc besson qui ne perd pas en gamme, si je puis dire, et ce autour d'un contexte politique atroce. Michelle Yeoh est plus que vraie dans ce rôle, impressionnante, notamment quand elle parle birman. Un très beau film qui se place davantage du côté personnel que politique.
The lady a le mérite de montrer ce qu'il se passe dans un pays fermé sur le reste du monde depuis bien trop longtemps.
Sa force: Luc Besson, non pas son talent mais son nom qui attire aussitot dans les salles des millions de spectateurs et fait le marketing necessaire.
Le film en lui même n'est à mon sens pas extraordinaire.
Sa force: Luc Besson, non pas son talent mais son nom qui attire aussitot dans les salles des millions de spectateurs et fait le marketing necessaire.
Le film en lui même n'est à mon sens pas extraordinaire.
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