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Alain D.
Un Biopic magnifiquement mis en images par Luc Besson. Il nous plonge dans l'intimité de Aung San Suu Kyi, la fille du général assassiné. Soutenue par son mari britannique le Pr M. ARIS, elle mènera la Ligue Nationale pour la démocratie et réclame des élections.
Même si le sujet est pour nous un peu distant, le film nous offre de belles images de la Birmanie, des scènes fortes et des séquences très dures. Il nous propose également une bonne BO d' Eric Serra et les bonnes interprétations de Michelle Yeoh (Aung San) bien secondé par David Thewlis, très sobre dans le rôle de son époux.
Le pitch : 1988, Suu quitte la Grande Bretagne pour aller en Birmanie voir sa mère malade. Son arrivée est mal vue par la Junte Birmane occupée à mater une révolution étudiante.
Même si le sujet est pour nous un peu distant, le film nous offre de belles images de la Birmanie, des scènes fortes et des séquences très dures. Il nous propose également une bonne BO d' Eric Serra et les bonnes interprétations de Michelle Yeoh (Aung San) bien secondé par David Thewlis, très sobre dans le rôle de son époux.
Le pitch : 1988, Suu quitte la Grande Bretagne pour aller en Birmanie voir sa mère malade. Son arrivée est mal vue par la Junte Birmane occupée à mater une révolution étudiante.
Un film sur l'histoire vraie d'une femme politique birmane combattant la junte qui joue trop sur le caractère sentimental et pas assez sur le caractère politique
Vu en avant-première le 28 novembre.
C’est vrai, Luc Besson l’a répété 100 fois sur les plateaux de TV, c’est une histoire d’amour !! Et, vu comme tel, le film peut atteindre son but. L’abnégation, le sacrifice de Michael Aris, le mari, force l’admiration.
Mais comment décrire la vie des Aung San en étant si peu concerné par la politique birmane ? Quel est l’intérêt de nous offrir un portrait de Ne Win aussi caricatural qu’il en devient drôle ? Alors qu’il n’a fait rire personne sous sa férule entre 1962 et 1988, c’est certain !! Comment passer outre le fait que Ne Win, Aung San et U Nu étaient tous les 3 les Thakin (Les maîtres) issus de Dobama Asiayone ? Pourquoi ignorer totalement le système de chaise musicale de Ne Win à Saw Maung puis Than Shwe ? Est-il légitime de faire un film sur une des figures politiques mondiale les plus célèbres de ces dernières années en ignorant autant la réalité politique ?
Sinon, la reconstitution m’est apparue sans faille. On a droit à quelques images volées de Pagan ou de Shwedagon, des ethnies Padaung, Hmong ou autres Karen filmées en Thaïlande. Et là encore, le film escamote totalement l’importance que ces ethnies ont tenu dans les bouleversement politiques de l’état birman… Il vaut mieux être amoureux de Aung San Suu Kyi que de la Birmanie pour apprécier cette bluette sentimentale !!
C’est vrai, Luc Besson l’a répété 100 fois sur les plateaux de TV, c’est une histoire d’amour !! Et, vu comme tel, le film peut atteindre son but. L’abnégation, le sacrifice de Michael Aris, le mari, force l’admiration.
Mais comment décrire la vie des Aung San en étant si peu concerné par la politique birmane ? Quel est l’intérêt de nous offrir un portrait de Ne Win aussi caricatural qu’il en devient drôle ? Alors qu’il n’a fait rire personne sous sa férule entre 1962 et 1988, c’est certain !! Comment passer outre le fait que Ne Win, Aung San et U Nu étaient tous les 3 les Thakin (Les maîtres) issus de Dobama Asiayone ? Pourquoi ignorer totalement le système de chaise musicale de Ne Win à Saw Maung puis Than Shwe ? Est-il légitime de faire un film sur une des figures politiques mondiale les plus célèbres de ces dernières années en ignorant autant la réalité politique ?
Sinon, la reconstitution m’est apparue sans faille. On a droit à quelques images volées de Pagan ou de Shwedagon, des ethnies Padaung, Hmong ou autres Karen filmées en Thaïlande. Et là encore, le film escamote totalement l’importance que ces ethnies ont tenu dans les bouleversement politiques de l’état birman… Il vaut mieux être amoureux de Aung San Suu Kyi que de la Birmanie pour apprécier cette bluette sentimentale !!
videoman29
Certaines personnes ont une force de caractère qui impose le respect, une humanité et un charisme qui déplacent les montagnes et inspirent les Hommes... Aung San Suu Kyi fait indéniablement partie de ces personnages d'exception qui illuminent le monde et l'époque dans lesquelles ils vivent ! Avec « The Lady » Luc Besson rend un vibrant hommage à cette femme, à priori comme les autres, qui sacrifie sa vie, sa famille et son bonheur à sa patrie. Envers et contre tous, avec détermination et une douceur éblouissante, elle parvient à infléchir la terrible dictature qui écrase la Birmanie d'une main de fer. La qualité de la mise en scène et l'interprétation très touchante de Michelle Yeoh font de ce film un monument à la gloire de la liberté et de la démocratie ; Je ne connaissais que vaguement l'histoire de cette icône de la paix et je suis ravi d'en savoir plus à son sujet. Ce film et cette femme m'ont touché droit au cœur, bravo M. BESSON et vive la liberté !
Un bon film qui malheureusement déçoit car la petite histoire nous éloigne de la grande.
Outre le fait que ce film est bien fait, servi par de bons acteurs, que savons nous de plus de la vie de Aung San Suu Kyi, de son parcours et de l'histoire de la Birmanie? Pas grand chose.
L’intérêt de ce film résidait certainement plus dans l'aspect historique de la biographie que dans l'aspect drame familiale; c'est malheureusement cet éclairage là qui a été privilégié.
Mon mari, ma femme, mes enfants, voilà en réalité ce autour de quoi tourne ce film, et pourtant il y avait tellement plus palpitant à raconter.
Lorsque il s'agit d'un personnage, d'un pays, d'une période de l'histoire que nous connaissons bien il peut-être intéressant -pourquoi pas si c'est bien fait- de proposer un éclairage annexe, à travers le regard de personnages secondaires. Mais lorsque, comme c'est le cas ici, le contexte est plus méconnu du grand public, cette option est beaucoup moins pertinente.
The Lady est donc un très bon film sur la famille d'une dame d'origine birmane qui visiblement joue un rôle important pour la démocratie dans son pays.
Pour en savoir plus sur celle qui aurait dû être le véritable sujet de ce film et le mieux est d'aller voir sur Wikipédia.
Outre le fait que ce film est bien fait, servi par de bons acteurs, que savons nous de plus de la vie de Aung San Suu Kyi, de son parcours et de l'histoire de la Birmanie? Pas grand chose.
L’intérêt de ce film résidait certainement plus dans l'aspect historique de la biographie que dans l'aspect drame familiale; c'est malheureusement cet éclairage là qui a été privilégié.
Mon mari, ma femme, mes enfants, voilà en réalité ce autour de quoi tourne ce film, et pourtant il y avait tellement plus palpitant à raconter.
Lorsque il s'agit d'un personnage, d'un pays, d'une période de l'histoire que nous connaissons bien il peut-être intéressant -pourquoi pas si c'est bien fait- de proposer un éclairage annexe, à travers le regard de personnages secondaires. Mais lorsque, comme c'est le cas ici, le contexte est plus méconnu du grand public, cette option est beaucoup moins pertinente.
The Lady est donc un très bon film sur la famille d'une dame d'origine birmane qui visiblement joue un rôle important pour la démocratie dans son pays.
Pour en savoir plus sur celle qui aurait dû être le véritable sujet de ce film et le mieux est d'aller voir sur Wikipédia.
Histoire d'amour magnifique. Film bouleversant on ne peut pas passer à coté. Grandiose à voir.
Raphaël O
Basé sur une histoire vraie, ce biopic est doté d'un scénario bien écrit, malgré des événements tragiques peu explorés au profit de la relation familiale et incarné par une superbe Michelle Yeoh et un remarquable David Thewlis.
À voir !
À voir !
Le film commence dans les pires craintes : illustration archétypale d’un discours manichéen. D’un côté les bêtes et méchants qui agissent gratuitement par pur sadisme imbécile, de l’autre les beaux-gentils-intelligents-humanistes-idéalistes. Devant cette analyse politique exclusivement binaire, il est heureux que l’histoire sentimentale s’impose rapidement. Besson se plaçe en effet davantage dans le mélo plutot que dans le réquisitoire politique pour lequel il manque de la plus élémentaire finesse d’analyse. Et là c’est une vraie réussite grace aux deux interprètes principaux. Michelle Yeoh (qui apporta le projet à Besson) est habitée par son rôle et David Thewlis est simplement remarquable. Le combat d’Aung San Suu Kyi parraît magnifié par le sacrifice de son grand amour pour une cause engagée, dont elle devient à la fois l’égérie et le symbole de par son assignation à résidence. Cet aspect moins connu de la vie de cet immense bout de femme est traité avec une délicatesse à laquelle le réalisateur de Léon ne nous avait guère habitué. N’attendant plus rien de Luc Besson depuis Jeanne d’Arc, The Lady peut être considéré comme une bonne surprise.
selenie
Un biopic qui a le mérite d'exister du vivant de la grande Aung San Suu Kyi... Et le reste repose sur l'incroyable révélation (oui révélation) du talent de Michelle Yeoh tout simplement épatante. Le reste manque cruellement d'audace. Besson a basé tout son film sur la relation entre Aung San Suu Kyi et son mari, la difficulté de leur relation, leur amour mis à mal, la solidarité dans le couple... etc... Et si Michelle Yeoh est splendide on ne peut pas toujours en dire autant de David Thewlis qui abuse du regard de chien battu. Mais on est déçu car si son mari est important Besson en oublie complètement l'oeuvre de cette grande dame et surtout la portée politique et historique du personnage. Besson s'arrête à quelques grandes dates mais ne montre ne démontre que peu de choses des coulisses du combat. Au final au lieu d'être un grand biopic il s'agit ni plus ni moins qu'un mélo dramatico-sentimental. Préparez vos mouchoirs ! Cependant l'existence même de ce film et Michelle Yeoh aussi juste et impressionnante valent bien la moyenne... On aurait aimé mettre plus mais Besson a réalisé un film trop lisse et en fin de compte râte sa cible.
Yetcha
En dépit des nombreuses critiques négatives par rapport à ce film, comme à chaque fois à la sortie d'un Besson, l'envie de le voir était trop forte. En effet, même si la portée politique est faible et le portrait de cette femme incroyable est très axé sur sa vie privée plus que son action patriotique, j'ai trouvé cela très intéressant afin de montrer que les gens célèbres et impliqués politiquement sont aussi des gens "normaux" qui souffrent dans leur coeur et leur vie. Yeoh et Thewlis sont tous les 2 EXCELLENTS et cela joue un vrai grand rôle sur la qualité de ce film et m'a donné envie de me pencher sur l'histoire de ce pays et de cette femme. A découvrir sans a priori...
Sylvain P
Luc Besson choisit de se pencher sur la vie familiale de la grande Aung San Suu Kyi plutôt que sur le parcours politique, l'histoire plutôt que l'Histoire. Le but est d'en tirer un film lacrymal plus qu'informatif. Relativement bien réussi, on peut simplement regretter un léger ennui...
vidalger
Film hagiographique sans grand intérêt. Les images souvent superbes, les paysages magnifiques, les reconstitutions (manifestations ou prix Nobel) toujours bien léchées sont mises au service d'une histoire pieuse dont on nous déroule chaque épisode entre roulements de tambours et témoins éplorés. On voit qu'on n'a manqué ni d'argent ni de matériel. Et pourtant, le scénario ne nous donne pas vraiment de recul sur les évènements qu'il nous montre. Aung San Suu Kyi est une sainte, son mari est un apôtre à canoniser et tous les autres sont des affreux! La stricte linéarité du récit, l'absence d'originalité ou de recherche artistique plombent la première heure du film jusqu'au moment où quelques évènements dramatiques viennent nous réveiller de l'ennui où nous étions plongés. Luc Besson nous déçoit. Sans être un grand réalisateur à quelques exceptions notables près toutefois, il déroule ici mécaniquement son savoir-faire sans enthousiasme excessif et sans génie.
Santu2b
Après deux films grand public tels que "Arthur" et "Adèle", Luc Besson a sans doute voulu revenir à un cinéma plus intimiste. En 2011, "The Lady" retrace le parcours d'Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la Paix, opposante à la junte birmane. Le fait de dévoiler au cinéma une situation toujours en cours afin de sensibiliser l'opinion est en soi chose utile. Le plus regrettable est peut-être que cet opus en question soit réalisé par Luc Besson. Dans son propos, le cinéaste adopte pourtant un point de vue intéressant. Loin de dérouler un biopic traditionnel, "The Lady" se concentre davantage sur le couple et les concessions que celui-ci a dû faire, si bien qu'on a l'impression que c'est parfois le mari, incarné par David Thewlis, qui revêt les traits de personnage principal. Mais l'on retrouve également les gènes parfois les plus détestables de Besson, autrement dit ces lourds violons et une tendance générale à l'émotion facile. De son côté, Michelle Yeoh se présente comme l'égérie cinématographique parfaite d'Aung San Suu Kyi. Comme Morgan Freeman quelques années plus tôt dans la peau de Mandela, elle devient à son tour une évidence. Sans encombres.
60 ans d'Histoire birmane et le combat de cette figure femme-courage ont de quoi apporter quelques émotions. mais l'ensemble reste assez sage et contemplatif et en fait un film un peu long.
en outre, si le soutient du mari reste important, la relation de couple (avec le trop pâle D. Thewlis) prend presque le pas sur le propos...
en outre, si le soutient du mari reste important, la relation de couple (avec le trop pâle D. Thewlis) prend presque le pas sur le propos...
Question longueurs, nous sommes servis, question émotion moins malheureusement. Pourtant la musique annonce bioen la couleur et on se dit dès les premières minutes que ce film va toucher la corde sensible et nous faire basculer dans une histoire touchante. Finalement, non. On se lasse par moments, surtout à cause d'un scénario inégal. Quelques scènes sont bien faites, bien pensées, c'est vrai, cependant nous avons du mal à s'immiscer et à se sentir concernés. Enfin, il faut saluer la performance excellente de David Thewlis !!
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