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Stéphane D
119 abonnés
2 118 critiques
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2,5
Publiée le 14 juillet 2013
C'est sans doute très beau et sur un sujet très louable mais l'ensemble présenté n'a vraiment rien de passionnant même si l'incarnation de Michelle Yeoh est irréprochable. Ennuyeux donc au final...
Malgré sa promesse réitérée d’arrêter après avoir réalisé 10 films, Luc Besson continue. Devenu un gros nabab du cinéma français à travers sa boite de production EuropaCorp, il ne lâche pourtant pas sa caméra et la pose là où on ne l'attendait pas forcément après trois aventures chez les Minimoys : en Birmanie, pour livrer une biopic de la célèbre prix Nobel Aung san suu kyi, une des militantes des droites de l’home les plus incroyables de ce début de siècle.
C’est peu dire qu’un tel projet entre les mains du bourrin Besson avait de quoi inquiéter. Pourtant, le réalisateur gagne partiellement son pari en choisissant d’opter pour le mélo plus que pour le biopic froid et académique, et ce n’est pas sa pire idée à ce jour. Même si la trame du film retrace (grossièrement) la vie de l’héroïne birmane et les grandes étapes de son combat, c’est à travers le prisme de sa vie de famille que le film se déploie petit à petit. Aung san suu kyi comprend vite qu’elle ne pourra pas revenir en Birmanie si elle quitte le pays, et la junte ne laisse pas sa famille y entrer. D’où un combat à distance permanent, qui commence avec une isolation quasi-totale dans une maison cernée par l’armée et qui se poursuit dans le drame quand son mari apprend qu’il est atteint d’un cancer incurable. Luc Besson délaisse alors son caméra et son montage panzer pour livrer un mélo parfois facile, mais vraiment efficace dans l’émotion, porté par le souffle et la finesse des formidables Michele Yeoh et David Thewlis. Autre bonne idée : avoir adapté le scénario et les dialogues de quelqu’un d’autre, qui nous évitent les habituels grand moments de solitude vus dans ses précédents films.
On pour reprocher au film d’être manichéen et proche de l’hagiographie, mais c’est son sujet. Comment tenter d’apporter une nuance dans un combat politique de trente ans qui oppose une femme seule partisane de la non violence à une junte sanguinaire et délirante ? Cette forme de naïveté dans l’approche est en phase avec un style et une mise en scène curieusement très timide. Comme apeuré par son sujet, Besson devient un cinéaste efficace, mais sage et très séquentiel. On lui a tellement reproché ses tics et sa prétention qu’on ne va pas oser s’en plaindre…
On pourra en revanche regretter le manque de recherche dans l’explication, ou la pédagogie. Peu de choses sur ce régime si spécial, et quasiment rien sur le fonctionnement de la junte et de l’armée. Livre d’images, mélo, le film n’est définitivement pas une grande œuvre politique et humanitaire, mais fait régulièrement surgir l’émotion et donne envie d’en savoir plus sur ce pays et son combat. Avec Luc Besson et Europacorp en tête de générique, on va dire que c’est pas si mal…
Une belle fresque émouvante et forte ! Dommage que la petite histoire (l'histoire de couple) prenne trop le pas sur la grande ( la destinée de la Birmanie) dans la seconde partie du film !
Faire un film sur Aung san suu kyi était une excellente idée. Mais la biographie est un art dangereux et Besson n'évite ni la niaiserie ni le pathos et plus grave je sors du film en me demandant si cette femme a vraiment eu une action politique déterminante ou si elle s'est contentée d'être un symbole. Nous avons connu Luc Besson plus inspiré dans des biographies ludiques (Jacques Mayol) ou historiques (Jeanne d'Arc).
Ce film n'est pas sans défauts. Luc Besson aime le sang, la violence, et les personnages manichéens. Heureusement, dans "The Lady", il s'est considérablement freiné. Au final, je recommande vivement ce film, qui a beaucoup de qualités. Combien parmi nous connaissaient la vie de l'opposante birmane ? Pour la plupart, nous avions du mal à prononcer son nom sans l'écorcher... Le film est à la fois pédagogique et émouvant. Les acteurs sont excellents. La musique est bien adaptée. On s'instruit agréablement, pourquoi bouder son plaisir..?
L'un des plus beau rôle de Michelle Yeoh même si David Thewlis (son mari dans le film) lui vole la vedette!!! On regrette le point de vue choisi par Luc Besson beaucoup trop sentimental et pas assez politique....
C'est Aung San Su Khi. Elle est jouée par Michelle Yeoh qui est l'héroïne. J'adore cette fille, moi. Dans les films de karaté, je l'aimais beaucoup. Cette fois, elle est donc une résistante birmane qui se bat pour sauver la Birmanie de la dictature. Mais problème, pour se battre, elle laisse tomber son mari qui est absolument divin. Moi je le savais pas quand je connaissais cette histoire, que je la voyais à la télé. Je savais pas que son mari, joué par David Thewlis, il était sexy est bien. Quand on a un mari comme ça, on s'en va pas faire la révolution. Oooooh.
Un sacre film!!! Devoir choisir entre sa patrie et sa famille.... Une démocratie d'une nation, un enferment durant le quel une vie de famille est perdue
Ce film aurait pu être un grand film. Malheureusement Luc Besson n’a pas fait le film qu’il eut fallut qu’il soit, et ce choix certainement délibéré donne un film moyen. Deux raisons principales expliquent ce résultat; tout d’abord la situation très complexe de l’époque en Birmanie qui a été survolée voir négligée. Une autre erreur est dans la bande son, Eric Serra, fidèle allié de Besson, n’a pas compris que cette fois-ci nous n’étions plus dans le film d’action mais dans un mélodrame politico/culturel, et que la bande son choisie, toujours dans le même esprit des films de Besson, ne s’accorde en aucune façon avec cette histoire passionnelle. Heureusement, il y a de bons acteurs, à commencer par Michelle Yeoh et son charisme, criante de vérité à elle seule elle donne une véritable puissance émotionnelle à toute l’affaire, il y a aussi de belles images, mais cela n’a pas suffit, le film souffre réellement d’un manque d’homogénéité. Reconnaissons cependant à Luc Besson un grand pragmatisme, il fait le choix de réaliser son film en langue anglaise, et par là même, le choix du casting s’avère lui aussi beaucoup plus étendu, et surtout il sera plus facile pour lui de vendre son film à l’étranger. Business is business !
vraiment niais Aung San Suu Kyi ça fait que mouillé les bobos gauchos dans le film l'actrice est à chier elle arrette pas de pleurer ça m'a fait souvent à aller aux chiottes pour pisser le film , realistion banale ou es tu Besson de subway ?
Film superbe, qui pour une fois s'intéresse à une véritable héroïne et nous sensibilise à la situation inacceptable de tout un peuple. À voir absolument ^^.
Luc Besson dresse le portrait de la tristement célèbre opposante birmane Aung San Suu Kyi (Prix Nobel de la Paix en 1991). Le film revient sur une décennie (des années 80 à 90) lorsqu’elle décida de quitter l’Angleterre pour la Birmanie afin de se présenter aux élections contre la junte birmane (et accessoirement, afin de rester auprès de sa mère mourante). The Lady (2011) nous dévoile l’envers du décor, sa vie de famille sacrifiée au profit de son combat (de toute une vie). Assignée (de force) à résidence sous peine de se voir expulser de Birmanie et de ne plus pouvoir y revenir, elle a dû quitter sa famille (et son mari atteint d’un cancer) pour ses idéaux et l’injustice de son pays. Luc Besson a (hélas) privilégié le pathos et le sentimentalisme pour mettre en oeuvre un magnifique biopic, magnifié par la prestation de Michelle Yeoh. On déplorera quelques zones d’ombre, notamment ce qui a réellement motivé Aung San Suu Kyi à se présenter en politique au profit de sa famille (privée des siens pendant plusieurs années !). Il en résulte une adaptation très libre de la part du cinéaste, ce qui ne nous empêche pas d’y adhérer, en grande partie grâce à ses acteurs et à une mise en scène efficace qui nous tient en haleine tout au long de cette reconstitution.