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Un visiteur
4,0
Publiée le 1 août 2013
Je comprends pas. Ce film est ne contient (spoiler: hormis les scenes des chiens ) relativement aucune scène vraiment violente. alors pourquoi ce beau est au moins de 16 ans ? tout simplement car il montre la vraie vie de personnes incroyablement seul et malheureux dans leur propre vie. alors que cela deviendrait si ces personnes se rencontraient ? . La thème est assez commun en fait mais peu pousser, dans Tyrannosaur on a un bel exemple de pousse presque complète du scénario. Un mari violent, une femme proche du suicide affrontent un homme, un inconnu qui tue des chiens, à qui on ne sourit jamais. Une personne avec qui on se sent mal l'aise. Cette rencontre signe un début. La performance de Oliava Colman est très convainquante. Une actrice malheureusement très peu connue. Peter Mullan est toujours une valeur sûr. Il joue le voyou comme le "père" attentionné comme le protecteur de femme battue.
Il y a des films dont on attend pas forcément grand-chose au départ et qui au final nous fait passer un moment de cinéma bien passionnant. Et autant dire que ce "Tyrannosaur" en fait clairement partie. L'histoire est particulièrement forte puisque cela parle d'un homme alcoolique qui croise la route d'une femme très croyante qui subit les violences de son mari, l'interprétation de Peter Mullan et d'Olivia Colman est des plus touchantes (ce qui fait que ce duo fonctionne à merveille à l'écran!) et la mise en scène de Paddy Considine ne fait pas dans la concession. Une oeuvre britannique forte, pleine de colère et qui bouleversera à coup-sûr plus d'un spectateur.
Un beau film porter par deux acteurs grandioses mais legrement surestimer . Je suis pas un peu decu au niveau de la mise en scene qui arrive a nous toucher profondement mais qui reste beaucoup trop classique , avec toujours cette meme vision de l'angletterre meme si c'est la realiter . Mais le film est bien relever par son scenario qui reste un peu previsible mais tout de meme puissant et surtout tres bien ecrit mais surtout par Peter Mullan et Olivia Colman qui forme un duo profondement puissant et touchant ! Bref , peu de chose a dire , c'est un film qui est clairement a voir et l'on passe un tres agreable moment cinema !
LA VIE DE JOSEPH. Peter Mullan is magic. La lumière du ciel gris d'Ecosse par Paddy Considine. Fascinant, hallucinant, brutal, irréversible, la colère de la jouissance d'une dimension chrétienne
Jolis portraits de deux gens de peu, cabossés par la vie. Le premier est un homme âgé qui ne s’apprécie pas et en veut à tout le monde. La violence dont il use contre autrui explose littéralement à l’écran. La seconde est une femme qui tient un magasin de vêtements et qui se tourne vers la religion pour oublier les méfaits qu’elle subit à la maison. La rencontre de ces 2 âmes esseulées vaut le coup d’œil pour le jeu d’acteurs et pour la sensibilité qui se dégage de leur rapprochement. Un bien beau film tendre et dur à la fois. A voir.
Un des films les plus durs qu'il m'ait été donné de voir. Entre violence, contradictions, mais également humanité et compassion, le film navigue sur des eaux troubles, dans lesquelles les deux personnages vont évoluer ; personnages qui semblent être l'opposé de chacun, et qui pourtant sont tous deux terriblement affectés par de lourds secrets, propres à l'homme et à sa nature. Leur rencontre va en effet révéler, à eux-même comme à l'alter-ego qu'ils ont trouvé, ce qui jamais n'aurait été dévoilé, ce que jamais ils n'auraient osé dévoilé. Si le film est psychologiquement très dur, c'est donc grâce aux deux personnalités qui nous sont présentées, mais surtout, les comédiens semblent avoir vécu ces choses tellement ils apportent du réalisme à l'ensemble. Enfin, l'ambiance visuelle du film est vraiment dans le ton, tout comme la musique (paradoxalement légère et douce par moments).
Tyrannosaur part d'une saine envie de dire des choses profondes sur la souffrance et la nature humaine. Mais l'enfer est en est pavé... Le film martèle sa surenchère miséreuse où chacun pour exprimer sa détresse va casser un pot de fleur en chialant, démolir une remise le regard perdu, tuer un chien en hurlant à la mort comme si pour convaincre Tyrannosaur devait faire du bruit et de la fureur son unique programme.
Une histoire réaliste, et ça marche malgré le peu de moyens. Il faut juste espérer que les anglais ne sont pas comme ça en vrai, et s'ils deviennent fous, que ça ne traverse pas la Manche.
Tyrannosaur, le titre résume le film à lui seul. Contrairement aux apparences, il ne s'agit pas de Joseph, un homme impulsif d'une cinquantaine d'années qui ne crache pas sur la bouteille, mais du surnom qu'il donnait à sa femme, décédée du diabète depuis quelques années. Il va rencontrer après une rixe Hannah, une femme pieuse qui va tenter de l'aider. Tenter car le bougre ne ne laisse pas approcher facilement. C'est d'ailleurs ce qui fait tout son paradoxe puisqu'il la fuit autant qu'il cherche son soutien. Dans une ambiance terne et grise où l'aspect industriel de Glasgow l'emporte sur les paysages colorés de l’Écosse, Considine se plaît à filmer ses personnages au plus près en débutant certaines séquences par de (très) gros plans sur les visages de Joseph ou Hannah. Dans quel but ? Celui de saisir la douleur et la souffrance qu'ils tentent de cacher tant bien que mal. Ces deux êtres n'ont pas de dignité ni d'amour-propre. Quand le premier crache ses maux sur la terre entière, la seconde subit en silence en s'accrochant à un dieu qu'il l'a oublié. Ces deux caractères diamétralement opposés vont réussir à se comprendre, donnant à l'œuvre des allures sensible et parfois cruelle. Porté par un Peter Mullan toujours en grande forme qui enchaîne des rôles assez torturés depuis quelques films (Neds, Boy A, Cheval de guerre), Tyrannosaur ne révolutionne pas le genre dans lequel il a pourtant le mérite d'être crédible et sincère.
Dans un quartier populaire de Glasgow, Joseph est en proie à la dépression et la colère. Il rencontre Hannah, très croyante. Elle tente de réconforter cet être dévasté. Mais malgré son apparente sérénité elle cache ses propres tourments.
Joseph (Peter Mulan) est étourdissant de rage contenue, d'amertume, de mélancolie et finalement de tendresse. C'est un acteur étonnant. Hannah (Olivia Colman) interprète, avec humanité cette tragédie. James (Eddie Marsan) est effrayant dans ce double rôle. Dans cette banlieue sinistre des environs de Glasgow, les autres comédiens jouent parfaitement la classe moyenne, parfois bêtes et parfois méchants.
Paddy Considine nous offre un premier film sublime et dérangeant, sur la vie des vrais gens et de leurs chiens.
Tyrannosaur est sombre avec un grand "S" un catalogue inexorablement sombre de malheur qui se loge quelque part entre votre instinct et votre conscience - mais il est extrêmement efficace à faire même les personnages les plus antipathiques sont credibles . Considine, faisant ses débuts de réalisateur, n'est pas intéressé à ce que vous sympathisiez avec ses acteurs, uniquement en ce qui les rend humain. À cette fin, Tyrannosaur résonne plus profond que n'importe quel autre film . Il enfonce une allumette métaphorique sous chaque paupière et exige que vous assistiez à ce qui se passe quand les hommes et les femmes atteignent leur plus bas. Il assure une visualisation inconfortable, mais indispensable.
Tyrannosaur est un conte de violence - l'abus d'alcool, l'abus de soi et des autres mauvais traitements. Peter Mullan joue habilement Joseph, qui explique son comportement ainsi: «Parce que je suis un con". Veuf, vivant sur les bénéfices du jeu et apparemment seulement capable de fonctionner en état d'ivresse, Joseph est perdu . C'est la lie de la société ,violente à éviter à tout prix. Mais il n'y a pas l'éviter ici. Vous êtes aussi coincé avec lui, comme il est lui-même.
Mais où Mullan a de l'expérience en jouant ce type auto-destructeur, Colman a une ardoise vierge sur le ton dramatique - et elle défonce. Colman est une femme à l'extérieur jovial qui cache un puits de tristesse en elle. , les yeux bien en place, elle donne un spectacle navrant, enveloppé dans la douleur, sans démagogie et plein de nuances -
Considine a conçu un film brutal, sans concession, drame crédible qui ne manquera pas de vous faire tortiller du cerveaude la - vous pouvez vous sentir répulsion, vous pouvez ressentir de la pitié, vous aurez probablement une mélancolie intense pendant quelques jours, mais vous vous sentirez quelque chose.
Tyrannosaur, c'est le cinéma des cicatrices de l'âme
Le cinéma Anglais dans sa pure tradition : Prenant aux tripes, violent et percutant tant physiquement que psychologiquement ! Peter Mulan, redoutable et incroyable !
Joseph ne voit pas le bout du tunnel depuis que sa femme est décédé, et le chômage n'arrange rien à ses exès de colère. Il va rencontrer Hannah, une femme chrétienne, violentée par son mari. Les acteurs sont tellement bons, à fond dedans, généreux dans leur travail, mais le film est trop simple, on y trouve rien d'exeptionnel. Grosse décéption.
A l'instar des films de Ken Loach, les cinéastes britanniques sont très forts pour dresser avec intelligence des portraits de gens brisé dans ds films sociaux. TYRANNOSAUR illustre une fois de plus toute la maîtrise anglaise en proposant une oeuvre forte, sombre et crépusculaire, portée adimirablement bien par Peter Mullan et l'excellente Olivia Colman que j'avais repéré dans la brillantissime série BROADCHURCH. Sans concession, l'histoire entre ses deux être brisés par la vie et la misère sociale laisse entrevoir cependant une rédemption et une espérance qui bouleverse le spectateur. un très joli film !!