Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Pour la troisième fois consécutive, Anderson filme un moment de l’histoire américaine où viennent s’emboutir les illusions humaines et se détricoter les croyances, une Amérique déliée de Dieu et de ses mythologies.
La critique complète est disponible sur le site Chronic'art.com
Au-delà de la reconstitution, c'est une même atmosphère de folie et de paranoïa que le réalisateur de "The Master" a réussi à installer. (...) "Inherent Vice" est de ces spectacles qu'on a plaisir à suivre sans comprendre.
Son film, à la fois modèle d’adaptation scrupuleuse et réappropriation personnelle, déploie un tas de formidables équivalences cinématographiques à la poésie marabout-de-ficelle pynchonienne.
La critique complète est disponible sur le site Première
La réalité elle-même n'est-elle pas un terrain mouvant, aléatoire et dangereux ? Sur toutes ces questions, Paul Thomas Anderson apporte les réponses les plus floues et les plus réjouissantes : celles d'un film de genre derrière lequel se déploie un univers d'une densité exceptionnelle.
Hanté par Robert Altman et Arthur Penn, ce film noir, drôle et Kafkaïen, tout en hallucinations et en digressions, rend hommage au Nouvel Hollywood, privilégiant l'errance de son protagoniste aux rebondissements de l'intrigue pour que le spectateur partage sa mélancolie existentielle comme sa torpeur hallucinée.
La critique complète est disponible sur le site TF1 News
Si Anderson livre une adaptation allégée mais étonnamment fidèle du roman (…), c’est son amour des acteurs qui lui permet de le dépasser. C’est en eux qu’il puise sa drôlerie autant que sa mélancolie de fond.
D’une utopie collective, les Sixties se sont mues en une épidémie de solitude, un Styx en crue ruisselant ses dernières eaux dans les rues de Los Angeles, charriant avec elles quelques pauvres âmes hagardes qui se croisent sans se reconnaître. C’est certainement l’une des plus belles idées du film.
La critique complète est disponible sur le site Critikat.com
On peut se laisser submerger par l’humour du cinéma de P. T. Anderson, ne pas tout saisir, mais être traversé par la beauté des images et bouleversé par la bande-son !
La critique complète est disponible sur le site Elle
Comme toujours, le cinéaste ne peut s'empêcher de jouer au plus malin : il prétend au grand oeuvre (2h29, c'est trop long), se plaît parfois gratuitement à contrarier nos attentes. Sa galerie de personnages gratinés (...) n'en est pas moins délectable (...).
Seul Anderson, influencé par Robert Altman et sa quête du sens de la vie dans une Amérique droguée aux images, pouvait doubler par son propre imaginaire les délires du romancier le plus addictif de l’époque.
Doté d’une magnifique photographie, "Inherent Vice" est un régal de mise en scène. Il n’empêche que ses fulgurances, ses détours et autres embardées fumeuses en dérouteront plus d’un.
La critique complète est disponible sur le site Metro
Le moins que l'on puisse dire est qu'Anderson s'en sort avec les honneurs, réussissant à conserver une part de la complexité de son roman Vice Caché sans trop l'édulcorer. (...) Avec sa direction d'acteurs à froid, ses dialogues de sourds incompréhensibles, mais surtout ses ruptures de tons violentes, Anderson n'a jamais été aussi drôle.
POUR : Le réalisateur (...) a repris les grandes lignes d'un roman touffu de Thomas Pynchon pour signer (...) un brillant pastiche des polars de Raymond Chandler, où Philip Marlowe troque son trench-coat pour une liquette à fleurs et son bourbon pour de la marijuana inhalée par kilos.
La critique complète est disponible sur le site Télérama
On pourrait essayer de suivre l'intrigue, mais ce serait perdre l'essentiel : l'énergie vaporeuse de chaque scène, la rythmique groovy des dialogues, ce petit parfum de danger qui annonce la fin dans l'Amérique des 70's.
Jouant sur le registre de la fantaisie sans renoncer à l'option chef-d'œuvre, Paul Thomas Anderson signe un film trop confus pour séduire et trop sous contrôle pour fasciner.
Débarrassé de son poussif travail d'investigation (et du scénario à rallonge qui va avec), Doc Sportello pourrait se contenter de nous faire pouffer avec sa tête de déterré et ses blagues fumeuses. Le film de Paul Thomas Anderson ne s'en porterait probablement pas plus mal.
La critique complète est disponible sur le site Time Out Paris
Le bât blesse dans une narration confuse où les digressions s'enchaînent les unes aux autres avec une cohérence des plus lâches. Le tout dans un flot de paroles ininterrompu au détriment d'une action soporifique sur une durée de deux heures et demie.
On remarque d’abord l’atmosphère, la patine et la musique de ce film à l’univers très codifié, résolument vintage, qui privilégie la forme au fond (...) Mais cela ne suffit pas à donner de la consistance à une intrigue opaque, hermétique, fragmentée, dont les nombreux sketches cassent le rythme.
Ce qui dure et perdure, c'est l'ennui de regarder un objet vaniteux, beaucoup trop long, fermé sur lui-même, superbement ouvragé mais n'accueillant pas la possibilité du spectateur, porté par des acteurs excellents mais perdus dans une histoire imbitable, un film dont l'unique sujet et raison d'être semble l'exposition de la virtuosité formaliste de son auteur.
On ne peut pas dire que l’on prenne un plaisir dingue à déambuler dans ce fatras ou alors il faudrait que soit distribué à l’entrée de la projo un peu de la marijuana colombienne qui fait plisser les yeux de Doc et friser ses rouflaquettes.
La critique complète est disponible sur le site Libération
Reconstituer toute une époque, OK. Paul Thomas Anderson s'y complaît. Avec un clinquant générique, de Joaquin Phoenix à Josh Brolin. Mais son univers fumant, délayé dans un récit trop long, est surtout une terre d'ennui inextricable.
Contrairement à ses aînés, Paul Thomas Anderson se loge, de fait, dans la rétrospective et se contente de recréer une époque sur laquelle tout, ou presque, a été écrit et filmé. (...) Joaquin Phoenix se montre trop conscient de son méta-jeu et de ses effets.
CONTRE : Polar sur fond de paranoïa collective, exploration d'un tournant historique, plongée psychédélique ? Blablabla, on ne voit rien qu'un truc spécieux, fumeux et terriblement ennuyeux.
La critique complète est disponible sur le site Télérama
20 Minutes
(...) Ce film est génial. (...) Il s'agit d'un vrai trip cinématographique aussi fascinant qu'excitant.
Chronic'art.com
Pour la troisième fois consécutive, Anderson filme un moment de l’histoire américaine où viennent s’emboutir les illusions humaines et se détricoter les croyances, une Amérique déliée de Dieu et de ses mythologies.
Ecran Large
Anderson délivre un festin en forme de labyrinthe, exigeant mais inépuisable pour qui jouira de s’y perdre.
Positif
Au-delà de la reconstitution, c'est une même atmosphère de folie et de paranoïa que le réalisateur de "The Master" a réussi à installer. (...) "Inherent Vice" est de ces spectacles qu'on a plaisir à suivre sans comprendre.
Première
Son film, à la fois modèle d’adaptation scrupuleuse et réappropriation personnelle, déploie un tas de formidables équivalences cinématographiques à la poésie marabout-de-ficelle pynchonienne.
Sud Ouest
La réalité elle-même n'est-elle pas un terrain mouvant, aléatoire et dangereux ? Sur toutes ces questions, Paul Thomas Anderson apporte les réponses les plus floues et les plus réjouissantes : celles d'un film de genre derrière lequel se déploie un univers d'une densité exceptionnelle.
TF1 News
Hanté par Robert Altman et Arthur Penn, ce film noir, drôle et Kafkaïen, tout en hallucinations et en digressions, rend hommage au Nouvel Hollywood, privilégiant l'errance de son protagoniste aux rebondissements de l'intrigue pour que le spectateur partage sa mélancolie existentielle comme sa torpeur hallucinée.
CNews
(...) Polar déjanté à l’humour féroce.
Cahiers du Cinéma
Si Anderson livre une adaptation allégée mais étonnamment fidèle du roman (…), c’est son amour des acteurs qui lui permet de le dépasser. C’est en eux qu’il puise sa drôlerie autant que sa mélancolie de fond.
Closer
Un polar très stylisé.
Critikat.com
D’une utopie collective, les Sixties se sont mues en une épidémie de solitude, un Styx en crue ruisselant ses dernières eaux dans les rues de Los Angeles, charriant avec elles quelques pauvres âmes hagardes qui se croisent sans se reconnaître. C’est certainement l’une des plus belles idées du film.
Elle
On peut se laisser submerger par l’humour du cinéma de P. T. Anderson, ne pas tout saisir, mais être traversé par la beauté des images et bouleversé par la bande-son !
Femme Actuelle
Ne loupez pas ce dépaysement, et embarquez sans attendre à bord d'"Inherent Vice" pour un voyage dans une Californie survitaminée.
GQ
Ambitieux drame sur la fin du rêve sixties, "Inherent Vice" nous entraîne dans une aventure psychédélique et burlesque.
L'Obs
Comme toujours, le cinéaste ne peut s'empêcher de jouer au plus malin : il prétend au grand oeuvre (2h29, c'est trop long), se plaît parfois gratuitement à contrarier nos attentes. Sa galerie de personnages gratinés (...) n'en est pas moins délectable (...).
La Voix du Nord
Intrigue tarabiscotée et atmosphère psychédélique sont les deux mamelles du nouveau «grand-uvre» d'un réalisateur surdoué.
Le Dauphiné Libéré
On est dans les années psychédéliques et le film ne l'est pas moins, à l'image d'un Joaquin Phoenix barbu et chevelu assez ahurissant.
Le Monde
L’atmosphère vous capte, les acteurs sont plus surprenants les uns que les autres. Phoenix crée ici un privé qui fera date.
Le Point
Seul Anderson, influencé par Robert Altman et sa quête du sens de la vie dans une Amérique droguée aux images, pouvait doubler par son propre imaginaire les délires du romancier le plus addictif de l’époque.
Metro
Doté d’une magnifique photographie, "Inherent Vice" est un régal de mise en scène. Il n’empêche que ses fulgurances, ses détours et autres embardées fumeuses en dérouteront plus d’un.
Transfuge
Le moins que l'on puisse dire est qu'Anderson s'en sort avec les honneurs, réussissant à conserver une part de la complexité de son roman Vice Caché sans trop l'édulcorer. (...) Avec sa direction d'acteurs à froid, ses dialogues de sourds incompréhensibles, mais surtout ses ruptures de tons violentes, Anderson n'a jamais été aussi drôle.
Télérama
POUR : Le réalisateur (...) a repris les grandes lignes d'un roman touffu de Thomas Pynchon pour signer (...) un brillant pastiche des polars de Raymond Chandler, où Philip Marlowe troque son trench-coat pour une liquette à fleurs et son bourbon pour de la marijuana inhalée par kilos.
Voici
On pourrait essayer de suivre l'intrigue, mais ce serait perdre l'essentiel : l'énergie vaporeuse de chaque scène, la rythmique groovy des dialogues, ce petit parfum de danger qui annonce la fin dans l'Amérique des 70's.
L'Ecran Fantastique
Jouant sur le registre de la fantaisie sans renoncer à l'option chef-d'œuvre, Paul Thomas Anderson signe un film trop confus pour séduire et trop sous contrôle pour fasciner.
Time Out Paris
Débarrassé de son poussif travail d'investigation (et du scénario à rallonge qui va avec), Doc Sportello pourrait se contenter de nous faire pouffer avec sa tête de déterré et ses blagues fumeuses. Le film de Paul Thomas Anderson ne s'en porterait probablement pas plus mal.
Télé 7 Jours
Déconcertant, trop long, mais indéniablement fascinant.
CinemaTeaser
Paul Thomas Anderson perd volontairement le public dans une narration sinueuse mais ne donne aucune consistance à ce dispositif.
Franceinfo Culture
Le bât blesse dans une narration confuse où les digressions s'enchaînent les unes aux autres avec une cohérence des plus lâches. Le tout dans un flot de paroles ininterrompu au détriment d'une action soporifique sur une durée de deux heures et demie.
Le Journal du Dimanche
On remarque d’abord l’atmosphère, la patine et la musique de ce film à l’univers très codifié, résolument vintage, qui privilégie la forme au fond (...) Mais cela ne suffit pas à donner de la consistance à une intrigue opaque, hermétique, fragmentée, dont les nombreux sketches cassent le rythme.
Le Parisien
Le scénario s'étiole vite. Reste des numéros d'acteurs, un petit jeu dans lequel Joaquin Phoenix s'en sort bien.
Les Inrockuptibles
Ce qui dure et perdure, c'est l'ennui de regarder un objet vaniteux, beaucoup trop long, fermé sur lui-même, superbement ouvragé mais n'accueillant pas la possibilité du spectateur, porté par des acteurs excellents mais perdus dans une histoire imbitable, un film dont l'unique sujet et raison d'être semble l'exposition de la virtuosité formaliste de son auteur.
Libération
On ne peut pas dire que l’on prenne un plaisir dingue à déambuler dans ce fatras ou alors il faudrait que soit distribué à l’entrée de la projo un peu de la marijuana colombienne qui fait plisser les yeux de Doc et friser ses rouflaquettes.
Ouest France
Reconstituer toute une époque, OK. Paul Thomas Anderson s'y complaît. Avec un clinquant générique, de Joaquin Phoenix à Josh Brolin. Mais son univers fumant, délayé dans un récit trop long, est surtout une terre d'ennui inextricable.
Studio Ciné Live
Voir la critique sur le site de Studio Ciné Live.
aVoir-aLire.com
Inlassablement verbeux, le dernier Paul Thomas Anderson s’égare dans un dispositif cinématographique un peu lourd.
Charlie Hebdo
Contrairement à ses aînés, Paul Thomas Anderson se loge, de fait, dans la rétrospective et se contente de recréer une époque sur laquelle tout, ou presque, a été écrit et filmé. (...) Joaquin Phoenix se montre trop conscient de son méta-jeu et de ses effets.
L'Express
Voir le site de L'Express.
Télérama
CONTRE : Polar sur fond de paranoïa collective, exploration d'un tournant historique, plongée psychédélique ? Blablabla, on ne voit rien qu'un truc spécieux, fumeux et terriblement ennuyeux.