Dire que le pitch avait l'air alléchant. En général, j'aime bien les histoires de shamans indiens, les voyages à l'intérieur de soi-même, toutes choses intrigantes et ancestrales, qui s'accommodent mal de notre style de vie pragmatique, et donc, nous dépaysent. Mais ce film gâche tout, car c'est une vraie purge, et les Indiens ne sont qu'un prétexte pour un énième film de vengeance, un slasher, ou quoi que soit cette chose. Le pire défaut défaut du film, c'est qu'il est très prévisible, et d'un ennui, mais alors, il faut s'accrocher. Comme je suis quelque peu immobilisée ces derniers temps, je regarde jusqu'au bout des trucs que j'aurais stoppé net mille fois avant, là, j'ai tendance à rester jusqu'au bout, mal m'en a pris. Et donc, dans ce film, il n'y a pas que des jeunes écervelés, ( il y en a , c'est la viande de boucherie, et ils sont d'une vulgarité, on ne se plaint pas quand ils tombent comme des mouches ), victimes d'un bogeyman inconnu, non, il y a Christian Slater ??? Bon, je ne suis pas sa carrière, mais il dérape un peu, là, non ? Et Wes Bentley, plutôt mignon, d'habitude, a un look affreux, sans doute pour passer pour le grand frère d'un jeune. Et l'on ne parlera même pas du rôle tenu par Stephen Dorff, qui cachetonne de façon si évidente. Bref, tout ceci n'a aucun intérêt, à moins que les conversations de CS avec un singe en peluche ne soient considérées par certains comme amusantes, en fait, c'est encore un symbole pas drôle du tout, et le film n'a rien d'un thriller, et encore moins d'une comédie, il est si disparate qu'on ne peut le classer, et, peu importe, ce qui est sûr, c'est qu'il s'agit bien d'un navet.