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manuher
4 abonnés
211 critiques
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2,0
Publiée le 7 août 2016
Un film un peu à la Woody Allen mais sans en avoir le niveau. Des comportements paranoïaques de Ben Stiller finissent par lasser jusqu'à l'apothéose final. Si bien qu'on a du mal à comprendre les relations du couple (internes et externes). Il manque une dynamique à l'histoire, une intrigue digne de ce nom. Sinon les acteurs sont très bien. Ben Stiller dans un rôle autre que comédie lui va très bien.
J'ai trouvé ce While we're young bien plus intéressant (et accessible) que le fameux Frances Ah. Je l'ai même trouvé bien plus intéressant. Le casting est parfait et les acteurs sont brillants pour cette comédie à la Woody Allen qui entremêle et entrechoque deux générations. Noah Baumbach nous montre ici avec intelligence toutes les facettes de ces deux générations en manque et à la recherche de nouveaux ou d'anciens repères. Il parvient à philosopher sur le sujet à la manière d'une dissertation cinématographique avec une belle problématique. Notre âge influence-t-il notre mode de vie? Oui et Non, à vous de vous faire votre opinion. Brillant.
Très franchement je n'ai pas vraiment grand-chose à dire sur ce long-métrage qui m'a pourtant plu. J'ai bien aimé ce couple de quadras encroûtés dans une routine confortable et qui découvrent, grâce à un couple vingt ans plus jeune, un nouveau souffle et ce même si leur couple se met alors à tanguer. Mais, finalement leurs métiers, ils sont réalisateurs de docus ou productrice de films, et le fait qu'ils vivent dans à New York, m'a un peu tenu à distance des enjeux de ce film. Alors, bien sûr, on comprend que ce sont : le choc des générations, le vieillissement ou plutôt son refus, la parentalité, qui sont traités dans ce film, mais on a du mal, en tout cas moi, à ne pas rester au niveau de l'intrigue amusante qui se déroule devant nous pour réellement percevoir ces thèmes. Les acteurs sont brillants et portraiturent avec brio ces deux couples à deux étapes différentes de leur vie. Une comédie douce-amère menée par deux générations d'acteurs qui est franchement agréable, même si on a du mal, donc, à passer outre le divertissement pour se pencher sur les thématiques qu'elle traite. À voir.
Un film interessant sur les sujets qu'il traitent : le temps qui passe, les choix de vie, les coups de vieux, la maternité / paternité. Ces sujets font échos car ils sont rassembleurs. Tout le monde se trouve concerné par ses "problèmes existentiels " ( sauf si vous avez moins de 30 ans ). Ben stiller et Naomie Watts jouent très bien et sont assez touchants. Le souci de while we re young n'est pas les sujets, mais leur nombre. A défaut de bien en exploiter un, le film part dans tout les sens et en perd son fil principal. On commence par la rencontre et la différence avec un jeune couple, le temps qui passe, les différences générationnelles, ensuite vient la paternité, ses conséquences, pour enchaîner vers la séduction, jalousie, tentation, choix de carrière etc..... autant de sujets passionnants et convenablement bien traités mais qui nous laisse un énorme gout d'inachevé à la fin de ce long métrage. Avec un tel casting, il aurait fallu en developper beaucoup moins afin de ne pas perdre en profondeur.
Une jolie et sincère réflexion sur l'écoulement du temps, le décalage des générations, ce qu'on regrette, les actes manqués. Les acteurs sont vraiment en osmose et on passe un moment vrai et participatif. Le fond de l'histoire est vraiment secondaire et ce qui compte vraiment c'est le rapport entre les personnages et cette réflexion sur l'existence, pourquoi nous sommes là, la descendance...
Ben Stiller à l'affiche. Un couple d'un quarantaine d'année qui veut redevenir jeune grâce à une rencontre (d'un couple plus jeune). Le synopsis donne envie. Et pourtant ... pourtant il manque beaucoup de choses. Déjà Ben Stiller je trouve est très moyen dans sa prestation. Les autres acteurs jouent plutôt faux et cela devient très vite ennuyeux. Au final je n'ai pas compris réellement l'intérêt de ce film, si intérêt il y avait... Enfin, je n'ai toujours pas compris la scène spoiler: du gourou ou chacun renvoie la fameuse potion magique . Vraiment aucun intérêt.
Cela aurait pu être un bon feel good movie à l'américaine, le cast, le cadre, l'histoire... Seulement la fin m'a géné ( attn spoilers ) : le couple Watts/Stiller ne veut pas d'enfants et le revendique fièrement, plus ou moins dirons nous, mais ils finissent quand même par se glisser dans le moule et ça dessert totalement le propos du film... Dommage.
Il est new yorkais, il signe des comédies psychologiques et se retrouve du coup comparé au nouveau Woody Allen. Que ce dernier est de l'influence sur lui, c'est certain mais les comédies dramatiques de Noah Baumbach de "Greenberg" à "Frances Ha" en passant donc par ce "While we're Young" ont leur univers propre. Portrait doux amer d'un couple ayant atteint la quarantaine, le film évoque le temps qui passe, la maturité, mais aussi la création et plus généralement l'accomplissement de soi-même. C'est drôle, bien écrit, justement joué. Ben Stiller, déjà le héros de "Greenberg" est visiblement à l'aise dans l'univers du cinéaste, plus posé que dans ses films déjantés et bine plus intéressants mais c'est surtout Noami Watts, rarement vue aussi drôle ( j'adore quand elle danse le hip hop!), qui nous épate ici.
Une satire sociale sur la crise de la quarantaine servie par un beau casting mais au récit peu captivant voire ennuyeux, manquant d'humour, de rythme et d'intérêt. N'est pas Woody Allen qui veut...Un mauvais moment à passer puis à oublier.
Boarf, c'est un peu décevant comme film, pas mauvais, mais décevant. Alors c'est sans doute lié au fait que j'ai 26 ans et que je suis pas vraiment proche des personnages principaux et que je ne crains pas d'avoir la crise de la quarantaine et de vouloir devenir jeune à nouveau, sachant que je méprise fondamentalement les gens qui n'acceptent pas leur âge. Enfin qui sait on n'est pas à l'abri... Mais disons que je me sentais plus proche des deux jeunes... du moins au tout début... et finalement on comprend bien vite ce qu'ils sont... et je me suis retrouvé sans personnage auquel m'identifier.
Alors certaines scènes sont marrantes, je pense notamment à la scène où ils boivent je ne sais quoi et qu'ils se mettent tous à vomir tout en croyant dire des choses avec sérieux, le décalage est franchement drôle. Mais c'est un peu la seule scène qui m'a faite sourire. Le reste est assez gênant (c'est voulu), mais ça ne m'a pas fait rire ou du moins sourire comme Greta Gerwig avait réussi à le faire dans Mistress America.
En fait je reprocherai au film c'est de se dévoiler trop vite, d'être finalement assez prévisible et convenu, que ça soit dans la relation entre Watts et Stiller et dans la relation entre les deux couples, tout est écrit par avance. Je trouve que ça laisse très peu de place à de vrais moments qui sont juste "vrais" et qui ne servent pas le scénario. Disons que c'est trop écrit, que ça manque de spontanéité et de folie. On a bien Watts qui se met à danser le hip hop, mais je trouve que ça ne suffit pas forcément...
Après je trouve le message assez sympa sur l'importance d'accepter son âge, mais aussi sur le fait que la parentalité semble refermer le cercle social et le centrer uniquement sur les gens qui ont des enfants (je ne comprends pas ça, comme si les parents n'existaient que pour leur morveux). Mais ce film sur la vie manque peut-être d'un peu de vie, surtout comparé à certains autres films du réalisateur, trop écrit, trop prévisible (je dis ici trop écrit dans un sens péjoratif, je me doute bien que la scène dans la villa dans Mistress America est très écrite également pour arriver à ce niveau de bordel).
Enfin voilà, c'est pas mauvais, c'est sympa, mais très peu marquant.
C'est la première fois qu'un film de Woody Allen me donne envie de quitter la sale. Et pour cause :ce n'est pas un film de Woody Allen. Il en a pourtant toutes les apparences, et se déroule dans le même milieu d'intellectuels new-yorkais. Mais il n'en possède ni l'humour ni la profondeur. Là où on aurait pu s'attendre à jubiler sur le destin de ce couple qui se cherche encore une raison de vivre, on a droit qu'à des personnages sans intérêt qui débitent un texte soporifique. À croire que la réussite de "Frances Ha" ne tenait qu'à son actrice principale. Absente ici, le charme aussi s'est évanoui.
Satire sociale du milieu branché new-yorkais, While We’re Young est aussi une comédie enlevée sur le choc des générations, ou comment un couple de quadras (Naomi Watts et Ben Stiller) va se lier d’amitié avec jeune couple de hipsters (Amanda Seyfried et Adam Driver), dans un jeu de séduction et de manipulation assez délectable. Ce choc des générations va donner lieu à des scènes plutôt drôles qui constituent le meilleur de ce film. Dans un style qui évoquera par moment Woody Allen, Noah Baumbach nous offre un film malin et assez bien vu sur les meurs des bobos de Brooklyn avec en fond, le thème de la trahison et des apparences.
Vieillir est compliqué, pour tout le monde. Et, le plus dur, c'est de ne pas s'en rendre compte. Sans enfant, Josh et Cornelia forment néanmoins un couple heureux. Quand ils rencontrent les frais et pimpants Jamie et Darby, ils se remémorent leur passé en éprouvant un sentiment ambivalent. Ravi de revivre leurs jeunes années, ils accusent aussi d'une certaine amertume...
Noah Baumach continue son exploration de la quarantaine, l'âge charnière entre l'innocente jeunesse et la maturité peu assumée. Que ses personnages soient tournés vers le documentaire n'est pas une surprise. Car, en quoi consiste ce genre cinématographique ? Faire croire que nous filmons le vrai alors que nous tentons seulement de nous en approcher. Par ce biais, le cinéaste fait un superbe parallèle avec le quotidien de ses protagonistes. Puriste et certainement un peu naïf, Josh croit au vrai documentaire et à sa démarche révélatrice. Ce dernier est également dans le mensonge envers lui-même, et le déni. Qui est-il et que représente t-il aux yeux d'autrui ? Hypocrites et fréquentant des gens plus jeunes qu'eux, Cornelia et Josh oublient leur statut d'adulte en se délaissant de leurs responsabilités et leurs problèmes de couple.
Concis, drôle et percutant, le réalisateur de Greenberg écrit avec While we're young un conte bien-pensant et nullement moralisateur. Il interroge chaque spectateur quant à sa propre condition, et cela dans une démarche divertissante et constructive. Alors finalement, que répondre à la hantise que tant de gens ont ? Comment allons-nous vieillir ? Comme tout le monde, tout simplement. Et c'est certainement en ayant conscience de cette réalité que la pilule passera le mieux.