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eliacam
20 abonnés
203 critiques
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2,5
Publiée le 8 août 2015
En ce mois d'août c'est le désert au cinéma. Alors il y avait ce film de ce réalisateur dont j'avais beaucoup aimé le précédent film, Frances Ha. Et puis Ben Stiller, acteur très mainstream avec ses Nuits au Musée, sait aussi surprendre comme avec son propre film, Walter Mitty. Donc j'y vais à moitié rassuré de la note moyenne des critiques. Le cocktail film indépendant image de nouveau woody allen qui a été collée à Noah Baumbach Frances Ha ça devait valoir un 4 facile ... et il y avait à peine plus de 3 ... quelque chose clochait donc ... Et si le film part bien j'ai vite compris pourquoi le 3.2 et pas un 4 bien plus ronflant. C'est qu'assez vite on s'ennuie, le comble de l'ennui venant avec cette interminable scène chez le chamane avec forces ... enfin vous verrez ... s'ensuit une longue phase de demi sommeil avant de se réveiller sur la fin avec un tournant un peu plus intimiste sur la crise de la quarantaine. Ben Stiller reconnaissant que désormais il sait qu'il n'aura pas tout, qu'il ne vivra pas tout, définition selon lui du passage à l'âge adulte. Le bonheur étant de savoir se satisfaire de ce qu'on pourra avoir ou vivre ... ça c'est moi qui l'ajoute. Jamie, le personnage de Adam Driver est un arriviste, prêt à tout pour tout vivre et tout avoir. Cela en fait il l'archétype de la nouvelle génération ? Pas pour moi même si c'est un peu la thèse du film, tous pourris ces jeunes ... Ca se termine, hélas, par le seul bonheur que le cinéma américian, même le plus indépendant, reconnait, par l'acmé de l'accomplissement personnel par la famille et comme il se doit un enfant ...
En 2014 Noah Baumbach réalisait cette petite comédie caustique aux bavardages pétillants sur le choc des générations dans le New-York des beaux quartiers (oui ça sent la « Woody Allen Touch »). Avec un beau casting (Stiller, Watts, Driver), ses réflexions intéressantes sur le temps qui passe et sur le milieu artistique (ici la réalisation de documentaire), le film développe un humour acide pour aboutir à une satire affûtée. Le rythme faiblit parfois mais le visionnage reste agréable et plein de charme.
Pas mal, mais pas si emballant que ça, "While we're young" aurait pu être bien plus intéressant, laissant un goût d'inachevé. Dommage, car l'histoire est passionnante, mettant en scène deux couples de générations différentes qui sympathisent. Situation qui donne lieu à des situations cocasses, quand les rôles sont inversés, un des couples refusant de vieillir en restant connectés, l'autre souhaitant s'en référer aux anciens. Un petit twist relance a priori l'intérêt pour le film, mais le perd un peut finalement, enlisant la seconde moitié du film dans des situations convenues. Dommage.
Un film difficile à classer et ce qui en dérangera peut être certain et qui moi m'a plu. Tour à tour comédie, drame social, comédie romantique. L'instant est agréable même s'il manque par moment un peu de rythme, mais le problème c'est qu'au final tout rentre dans le rang, la défiance laisse place au conformisme et l'on en retire pas grand chose.
Long et affreusement ennuyeux, ce film est un beau loupé ! Un sujet qui aurait pu être intéressant mais qui s'embourbe très vite dans une réflexion branchouille et soporifique sur le sens du documentaire. Tout sonne faux et le sujet ne passionne finalement guère. Un supplice pour finir le film....
Une comédie New Yorkaise dont le réalisateur ne cache pas qu'il lorgne du côté de Woody Allen, comme dans son précédent film Frances Ha. Le sujet de la différence de génération fait mouche et le couple Stiller/Watts est assez juste. Le foisonnement de thèmes alourdit peut être un peu l'ensemble mais cette comédie est globalement réussie. À ne pas négliger.
While We’re Young est un film sur le refus de vieillir mais aussi sur le conflit de deux générations. Si ces thèmes sont complexes, le réalisateur met en scènes des acteurs qui ont souvent fait le charme des comédies américaines. Les personnages de Ben Stiller et de Naomi Watts prennent alors une tonalité à la Woody Allen. La musique y appose d’ailleurs sa touche british et solennelle. Malheureusement on regrette la facilité choisie dans l’écriture de cette amitié générationnelle. While We’re Young n’échappe pas aux clichés et le souffle des premières minutes s’estompe trop vite avec un trop plein de bavardise. Les acteurs séduisent, le thème ouvre à la méditation, mais la mise en mots perd en justesse. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Un film qui démarre bien, plein de bons messages à essayer comme la tolérance et le partage des modes de vie différents, qui saborde tout avec des scènes improbables et un final en demi-teinte. Les acteurs sont assez bons, mais la cohabitation des cultures "modernes et (ultra)connectées" et "rétro et fait main" laisse place peu à peu à des absurdités (non que ça n'existe pas ou que j'y porte un quelconque jugement moral, mais cela n'a pas sa place dans le film) comme la séance de chamanisme qui fait vomir à l'excès ses participants (attention à ceux qui sont sensibles aux bruits de vomissements, il y en a beaucoup...), ou la fin qui dénaturer la morale que l'on commençait à croire possible (vivre en apprenant de ceux qui sont différents de nous, découvrir d'autres horizons pour compléter sa propre vie...) car on y apprend que spoiler: le couple "rétro" s'est servi du couple "moderne" pour faire un film sans leur accord, en bafouant ainsi leur amitié (et au passage quelques lois sur la vie privée et le droit à l'image)... Donc ils sont méchants, donc chacun chez soi on ne peut rien partager si l'on est différents... Superbe morale... Bref, on nous promet un film intelligent et moral mais c'est tout l'inverse qui se produit ensuite, dommage car le début reste sympathique... Attention pour les sensibles aux vomissements...
Une comédie à la fois drôle et qui a le mérite de posé des questions intéressante. Personnellement mon troisième film de Noah Baumbach, celui-ci ne déroge pas à la règle car j'ai adoré. Autre satisfaction, le casting. La distribution est audacieuse, loin d’être évidente mais la mayonnaise prend. Petite attention particulière à Ben Stiller qui définitivement fait partie des acteurs les plus fantasques de l'époque !
Il n'y a rien de pire qu'un mauvais contact entre un film et son public. Rien de plus virulent pour un spectateur qui est de ne pas réagir face au spectacle de clowns d'interprètes projetés sur le carreau. Baumbach, pour tenter de donner comme un semblant de modernité à son oeuvre, cite du Godard ou fait cracher de la bouche de Stiller du Eisenstein et sa volonté à vouloir fonder quelque chose de différent, mais ça ne marche bien-sûr pas. Toutes les particularités que le réalisateur souhaite desservir dans son oeuvre passent à côté de la plaque, comme ce montage trop énervé et agressif pour une simple comédie, de même que cette envie, ou plutôt véritable désir pathologique, de toujours vouloir faire les choses différemment. Les acteurs ont l'air ennuyés de sortir des répliques de trois pages chacune, les situations comiques font sourire et presque jamais rire, et on reste exaspéré par cette cascade de mauvaises idées, ambulante et sans merci. Exemple de mauvaise idée : donner à Driver le rôle d'un hipster pathétique; il sur-joue car il ne sait comment s'y prendre. Évitons alors de discuter des scènes avec une Naomi Watts dansant sur du hip-hop ou d'un chaman faisant dégueuler ses "sujets" (bruitages qui vous pousseront dans vos retranchements et qui vous donneront qu'un seul désir : celui de quitter en vitesse la projection), plus qu'embarrassantes. C'est encore moins drôle qu'un "Pitch Perfect 2". Au secours!
Le New-Yorkais Noah Baumbach ressort ses souliers de la bien-pensance pour nous affronter deux couples aux antipodes. Des quadras encore intacts, interprété par Ben Stiller et Naomi Watts, qui usent de leur routine avec un couple de la vingtaine, se la jouant vintage. C'est une comédie qui ne vaut pas mieux que les autres, toujours très originale mais autocentré dans un monde bobo. Simple, le cinéaste américain sait tout de même passer à travers les gouttes du pathos. Mais au final, cinématographiquement très plat.
Comédie dramatique mettant en opposition deux couples de générations différentes - la vingtaine et la quarantaine - While we're young nous apporte une certaine fraîcheur en cet été caniculaire, nous apportant à la fois humour et réflexion sur nos vies et notre âge qui avance inexorablement. Avec un Ben Stiller bien plus posé qu'auparavant.
J'ai trouvé ce While we're young bien plus intéressant (et accessible) que le fameux Frances Ah. Je l'ai même trouvé bien plus intéressant. Le casting est parfait et les acteurs sont brillants pour cette comédie à la Woody Allen qui entremêle et entrechoque deux générations. Noah Baumbach nous montre ici avec intelligence toutes les facettes de ces deux générations en manque et à la recherche de nouveaux ou d'anciens repères. Il parvient à philosopher sur le sujet à la manière d'une dissertation cinématographique avec une belle problématique. Notre âge influence-t-il notre mode de vie? Oui et Non, à vous de vous faire votre opinion. Brillant.
Bonne idée de départ, cette "comédie" "dramatique" au casting intéressant verse ensuite dans la facilité. Un couple de quarantenaire sans enfant se remet involontairement en question suite à une énième soirée avec un couple d'ami, parents d'un petit bébé. Josh (Ben Stiller) rencontre un jeune couple emplit de fraîcheur et c'est une révélation pour lui, il revit. Laissant malheureusement de côté l'imbroglio des relations humaines, Baumbach aborde tout de même intelligemment le choc des générations. La fin telle que proposée (spoiler: la manipulation de Jamie ) n'apporte rien à l'histoire et plombe un peu plus le film à tel point que le happy end passe totalement inaperçu. Doit-on finalement s'émouvoir ou plutôt se moquer de ce couple de quadra ne souhaitant pas vieillir au point de fuir leur tranche d'âge...
Film finalement assez poussif au scénario peu emballant si ce n'est de suivre le malaise de la quarantaine d'un couple sans enfant qui va se greffer à un couple de jeunes pour eux même jouer aux jeunes et trouver un second souffle. Un pseudo traquenard monté par un jeune cinéaste arriviste et ambitieux au final mais sans grand intérêt au final. Amanda Seyfried joue un peu les utilités et le seul intérêt réside dans le couple Ben Stiller, Naomi Watts qui livrent une prestation très sympathique et convaincante, hélas sur une histoire sans grand intérêt. A voir pour ces 2 grands acteurs mais en s'attendant à un ennui certain par moments.