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Un visiteur
2,5
Publiée le 27 juillet 2015
un film troublant avec un air a la woddy allen qui se regarde avec un minimum de recul ... l'arrivisme ... l'amitié , la confiance .. l’intégrité etc .... sont plus ou moins bien traité ... l'acceptation du temps qui passe et du monde qui se démode <;.. à voir ....
Quoi dire, un véritable torchon, une histoire avec aucune moralité, et en plus les acteurs nous font sentir qu'ils sont entrain d'improviser et de chercher les mots. après les suits pour gamins nuits aux musée, c'est vraiment une petite porte de sortie pour l'acteur principale. à ne pas voir
"Une comédie hilarante..."? Ie ne sais pas si le critique qui a écrit cela a vu le même film que moi, mais j'en doute. Je n'ai pas entendu un rire dans la salle tout au long de ce film certes un peu caricatural, mais qui se montre particulièrement riche en réflexions intellectuelles vis à vis de la société actuelle, notamment, bien évidemment, aux Etats-Unis...
J’ai l’impression que c’est le genre de film qu’il faut voir et revoir pour en découvrir chaque fois de nouvelles images, des intentions cachées , et cette volonté de toujours créer pour aller au plus près de la vérité, des sentiments, même si la voie est parfois sans issue. Noah Baumbach s’accommode fort bien de cet état d’esprit pour nous parler une fois encore de la vie de couple, mais aussi de la nécessité de faire du cinéma ou des enfants. Un couple très absorbé par ses certitudes découvre auprès d’un couple beaucoup plus jeune et plus bohême que la vie prend parfois des variantes bien plaisantes. Surtout quand la flatterie et l’admiration béate enrobent le propos d’une alléchante destinée, qui pourrait s’apparenter à une autre liberté. Mais le jeune homme, un brin vampire, n’a-t-il pas tout manigancé pour arriver à se faire admettre au sein de la famille du créateur ? On parle alors d’honnêteté, et de la nécessité de la création. « Pourquoi filmer ? » s’interroge-t-on, « c’est du vent en boîte ». Et quand le vent tourne, l’imposteur peut être démasqué… C’est au bout du compte un film cruel, qui n’épargne surtout pas les cœurs purs, comme celui du héros que Ben Stiller interprète à la perfection, très bien accompagné de sa dame de cinéma Naomi Watts et du méchant garçon tout aussi bien joué par Adam Driver. Une très belle affiche pour un excellent film. Pour en savoir plus
Qu'elle est BELLE la jeunesse, ne se souci de rien, rigolote, amoureuse, libre!!! L'ambition n'a pas de visage, telle est le fil conducteur de ce film, Le vrai personnage ici est Josh (Ben Stiler), il se remet en question, veut mieux faire: avec sa femme, avec son film, avec ses nouvelles rencontres, c'est le vrai scrupuleux et le vrai insouciant, quitte à être ridiculisé, mal compris, parfois malheureux. Ca va parfois un peu loin, mais ce film vaut de s'y arrêter 1h30
D'abord c'est le seul film où Amanda Seyfried n'est pas énervante. En suite dans la veine d'Ira Sachs (Love is Strange) Noah Baumbach signe un film mi-hipster (dans le style de Frances Ha) mi-classique genre Woody Allen (Husbands and Wives). Ici le sujet est néanmoins la fracture générationnelle entre deux âges de la vie, entre hommes et femmes. Ce "gap" se fait sentir davantage aujourd'hui par la chosification de la société occidentale - le pouvoir de la chose, des ipads et iphones à tout va ou des meubles de récup', et des vieux vinyls, tout semble définir plus qu'une classe bobo, un âge. Le titre est bien While we're young (Pendant qu'on est jeunes) qui est une condition physique pour certains ou un devoir mental pour d'autres. La musique est remarquable (notamment Paul McCartney - Nineteen Hundred and Eighty Five) le scénario est bien construit et ficelé avec de tournures un peu trop recherchés et une fin qui est attendue. Mais ça vaut le coup d'aller le voir, en tout cas il suffit de boire quelques bières après le film et vous aurez déjà tout oublié.
Plutôt bon film, le jeu d'acteur est vraiment bon ! J'ai bien aimé le sujet traité dans le film : notamment la relation "vieux" / "jeunes" (comme ils le disent eux-mêmes). Un film divertissant, mais il manque selon moi un approfondissement dans la personnalité des personnages !
"While we're young" est un film nombriliste autour de cinéma documentaire et du rapport entre les gens qui se servent des autres pour monter. C'est lent, sans humour avec des acteurs qui se cherchent sans jamais se trouver. Adam Driver (Le Kylo Ren de Star Wars) montre encore dans ce film qu'il ne fait pas partie du gratin des acteurs et de loin. Ben Stiller & Naomie Watts ne sauvent pas ce film de la torpeur.
LA CRISE. On se croirait chez Woody Allen avec un beau casting mais le résultat n'est pas à la hauteur. Lourd, simpliste, classique et bon enfant sans enfant, 2 couples, 2 générations et le gouffre du spectateur au milieu malgré quelques vannes.
Je pense que ce film aurait pu être parfait sans le retournement de situation un peu décevant. Malgré cela, j'ai aimé l'univers unique de ces deux couples, les différences de générations inversées.
autant le dire d'emblée, j'avais détesté Frances Ha. J'ai donc supposé que vu la déception ressentie devant While we're young (encore un coup de gueule, ne peut-on décidément traduire les titres, tout le monde n'est pas bilingue !!!) par ceux qui avaient apprécié Frances, , j'apprécierais peut être a contrario ce nouvel opus. Et bien oui. J'ai suivi avec beaucoup plus de plaisir les tribulations de ce couple de quadra qui brusquement retrouve une seconde jeunesse et un second souffle que par cette trentenaire nauséeuse qui passe son temps à rater sa vie et à accumuler les plans foireux. Tout est plutôt crédible dans ce film, l'essoufflement de l'envie à quarante ans, l'encroutement, les désillusions, la fatigue...le poids d'une société qui vous impose la normalité, d'avoir un enfant...tout autant que l'immédiateté de l'information à laquelle nous sommes désormais habitués et la méfiance que nous devons avoir face aux reportages, à l'image, à l'information. Autant de sujets bien traités selon moi et avec humour.
Un film fin et maîtrisé qui maintient le rythme de bout en bout. Le fait que cela repose sur 4 acteurs permet un bel équilibre avec des relations établies entre chacun des personnages. Je trouve Ben Stiller souvent juste quand il ne part pas dans les extrêmes d'une Nuit au musée. Le film transpire New York, on sent une vraie identité. Plusieurs thèmes se chevauchent, on n'y entre pas de plein pied, c'est fait en subtilité, une douce spirale qui permet à chacun de s'identifier à son niveau et de trouver des réponses aux questions soulevées.
Cela commence avec la légèreté d'une comédie dans laquelle on se laisse rapidement happer, puis le ton change peu à peu, gagnant en sérieux. Plus que sur le couple incarné par Naomi Watts et Ben Stiller, le film se focalise en fait sur la relation (presque fascination) entre ce dernier et Adam Driver, dont le personnage énigmatique se révèle le plus ambigu et travaillé. Si ce développement offre des perspectives plutôt intéressantes, on finit cependant par regretter l'élan insufflé en première moitié, car la distinction trop marquée entre la partie comédie et la partie drame entraîne inévitablement une nette baisse le rythme et laisse au final l'impression d'une œuvre indécise.
Après Greenberg (déjà avec Ben Stiller), Noah Baumbach poursuit son observation acérée d'une génération de quadras qui vit en marge des standards sociaux. Après le grand ado célibataire, voici le couple de bobos sans enfant. Dans les deux films, il est question d'âge, de sentiment de décalage avec le temps qui passe, et d'une forme de jeunisme vain. Le réalisateur se moque ici gentiment de l'aspiration à la branchitude et à la coolitude de son couple de personnages centraux, aimanté par un jeune couple modèle. Il croque le ridicule et la naïveté du premier, tout en pointant l'arrivisme manipulateur et amoral du second. En jouant avec les clichés, il filme un choc générationnel. Où il est question à la fois de liberté, de réussite, d'accomplissement de soi. Du sens de la parentalité. Mais aussi d'art et d'éthique via la dialectique de la vérité et du mensonge dans le documentaire (discipline qui réunit les personnages principaux). C'est très intéressant mais ça fait beaucoup de pistes thématiques développées en même temps. Baumbach embrasse probablement trop large pour tout bien étreindre. Avec à la clé quelques faiblesses en matière d'enchaînement narratif. Un peu de dispersion et de confusion à la fin. Le résultat est un cran en dessous de Greenberg et de Frances Ha, les deux précédents films de l'auteur. Mais la qualité de fond est toujours là : justesse sociologique, dialogues bien sentis, drôlerie légère, sens du détail et bonne direction d'acteurs.