Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
selenie
6 233 abonnés
6 183 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 25 juillet 2015
Des bobos de 44-43 ans sont des super vieux qui prennent une cure de jouvence avec des bobos super jeunes de 26-27 ans... Le côté bobos artistes a droit à tout le panel des clichés qui vont avec, allant du débat pseudo-philosophique aux tenues vestimentaires en passant par des expériences psychotropes... Deux gros défauts en sommes, un débat sur le documentaire superflu (ou sinon il aurait dû être le véritable sujet du film) et un passage vomito-chamanique qu'on peut qualifier de simplement con. Une comédie dramatique bancal, très bancal avec un potentiel gâché. Une déception.
voila un film très bavard, et finalement très superficiel. je ne doute cependant pas que les bobos snobinards vont adorer ce film finalement très intello et à la structure narrative bien mal contrôlée malgré quelques sujets de fond qui auraient mérité un autre traitement (la place et le rôle du cinéma documentaire est cependant abordée non sans ironie, la place du couple sans enfant dans la société est également intéressant). Dommage que l'absence de liant nous amène à nous détacher de cette histoire ou la manipulation joue un rôle important dans ce choc générationnel
Si vous avez vu la bande annonce - dont on a été matraqués de toutes parts - alors passez votre chemin : vous avez déjà tout vu. Il faut le reconnaître... on s'ennuie vite avec ce While We're Young. Le propos du film, bien que largement usé, sur le passage de la jeunesse à l'âge adulte, semblait être envisagé ici sous un nouvel angle : l'histoire de deux couples qui sympathisent malgré leurs décennies d'écart. Et pourtant cette originalité se fend rapidement de clichés éculés qui ne peuvent provoquer que l'exaspération. Parce que c'est bien connu, tous les jeunes sont comme le couple formé par Jamie/Adam Driver & Darby/Amanda Seyfried : spoiler: ils aiment le vintage et gardent des poules dans leurs apparts qui ont des allures de squats . Quand on a à peu près le même âge que ce couple de jeunes, on ne peut qu'être effaré par cette vision maladroitement et faussement fantasmée de la jeunesse, vision dont le cinéma Hollywoodien a tendance à nous affubler. On peut aisément pardonner ce procédé lorsqu'il est drôle, mais Noah Baumbach nous livre une œuvre tellement plate qu'aucune excuse ne peut être trouvée. La musique, pourtant sympathique dans la bande annonce, devient simplement énervante durant le film tant elle est présente. Et je ne parle même pas du twist du scénario qui fait subitement passer l'intrigue secondaire spoiler: la réalisation des métrages de Josh/Ben Stiller et Jamie/Adam Driver au premier plan ; comme si l'idée du lien entre générations n'avait pas été suffisant pour faire un film d'une durée convenable et qu'on avait décidé un peu au hasard une nouvelle intrigue pour la deuxième partie du film. Et à ce moment-là, si ce n'a pas été fait avant, on décroche. Quitte à regarder un Noah Baumbach, allez plutôt voir Frances Ha - au moins vous n'aurez pas perdu votre temps.
Chouette film sur les thèmes de la jeunesse, l'ambition, l'opportunisme et de l'intégrité. Peut-être parce qu'on a la trentaine et que beaucoup d'amis qui font des gosses, on s'est laissé emporter par l'histoire, et séduire par les deux types de personnalités décrites dans ce film. Un film léger qui fait réfléchir ensuite!
Figure de proue du « mumblecore », Noah Baumbach nous laissait en 2012 dans le sillage de Cassavetes et de la Nouvelle Vague avec Frances Ha. Pour son sixième long-métrage, Baumbach fait revenir Ben Stiller à ses côtés et remplace sa muse, Greta Gerwig, par la charmante Naomi Watts. Comme d'habitude, l'histoire nous ramène à des New-Yorkais confrontés à une crise (ici, celle de la quarantaine) et qui pensent trouver la solution à leurs problèmes par le biais d'autres protagonistes (ici, un jeune couple branché). Sans passer par les clichés des comédies habituelles, While We’re Young explore le gouffre d'un écart générationnel qui ne cesse de s'ouvrir au fil du temps, confrontant la jeune génération d'acteurs à celle qui a su faire les beaux jours de l'Hollywood des années 90/2000. Le réalisateur y déclare aussi sa flamme pour le cinéma documentaire, à travers l'ambition commune de ses protagonistes, tout en portant un regard lucide sur la production actuelle. À la question « le cinéma documentaire n'est-il pas devenu un cinéma de fiction ? », Baumbach y répond par une situation nébuleuse où l'homme ambitieux vampirise celui dont les intentions sont les plus nobles. Toujours l'amertume, toujours le décalage face à cette société irrationnelle. Côté musique, on retrouve des sonorités légères, proches des films de son ami Wes Anderson. Sauf que le système s'use un peu à la longue… En voulant jouer la carte de la comédie qui se veut sympathique et dans l'air du temps, le film finit par livrer un guide du parfait petit hipster, alourdissant son ambiance générale. Quand à la question de la paternité, elle ne prend aucune dimension car on peine à croire au couple Stiller/Watts. Pour ce qui est du regard porté sur une jeunesse pleine de fraîcheur et d’insouciance, on préfère celui, plus subtile et mélancolique, présent 5 ans plus tôt dans Greenberg. Si les intentions du film sont louables, sa seconde partie s'avère assez longue et patine dans une semoule aux ficelles assez visibles ! Avec une Naomi Watts en dessous du reste du casting et une Amanda Seyfried cantonnée au second rôle, on ne s'attache ni aux personnages, ni à leur histoire farfelue… On aurait aimé adorer ce film, mais il manque clairement quelque chose dans l'écriture pour lui conférer un véritable charme.
Déception pour le nouveau film de Noah Baumbach qui zigzague entre comédie désenchantée et drame grinçant. Si le cinéaste a su s'extraire de la masse indépendante du cinéma américain, il signe ici son film le plus conventionnel. Et si celui-ci ne manque pas d'inspiration, il laisse tout de même un certain sentiment d'inachevé…
Retrouvez cette critique et bien d'autres sur Be French !
Un film en demie teinte pas tant sur le fossé generationnel que sur les évolutions de la creation... Les acteurs chevronnés sont excellents ( avec la palme pour Naomie Watts) le comedien de Girls est décevant de platitude... Un film pas indispensable... Donc
Les films de Noah Baumbach vieilliront bien. Ce qui dans While we're young peut ressembler aujourd'hui à des poncifs sur le fossé générationnel, le désir de paternité ou la sincérité dans l'art, soit autant de sujets dans l'air du temps, se patinera au fil des années et on verra plus tard le film comme une sorte de document sur la tribu bobo new yorkaise du début du XXIe siècle. While we're young est une comédie dont on retient surtout l'amertume et la lucidité au-delà d'une stricte opposition entre quadragénaires en crise qui se sentent has been, et leurs congénères de 20 ans de moins "dans le coup." Le duel a quelques aspects caricaturaux mais si le scénario n'est pas toujours d'une parfaite cohérence, les dialogues brillants et enlevés ainsi que l'interprétation suave de Naomi Watts et surtout de Ben Stiller emportent le morceau. Le film est suffisamment riche en thématiques diverses pour qu'on lui pardonne parfois de ne pas aller plus loin dans la satire et surtout le burlesque, simplement esquissé dans quelques scènes qui auraient pu marquer davantage avec une mise en scène plus audacieuse.
Premier film de Baumbach que je visionne, while we are young est une bonne surprise. Vu en totale inconnue et plus que la trame déjà vue, c'est essentiellement la présence du duo Stiller-Naomi Watts qui me poussa a tenter l'expérience. Et si l'on pourrait regretter un second quart quelque peu poussif, le reste est très agréable a suivre. Outre la crise de la quarantaine, un autre thème se dégage: la confiance et une certaine naïveté. Et rien dans la bande-annonce ne laisse présager de la seconde moitié. Quatuor excellent et c'est bien Ben Stiller qui sort du lot. Apparemment Walter Mitty semble être synonyme d'un nouveau souffle. Adam Driver est tout aussi excellent et quel plaisir de retrouver Charles Grodin plutôt rare ces temps-ci. Impossible d'en dire plus mais a recommander...
Le cadre intimiste et le style parfois proche du documentaire ne m'a pas dérangé plus que ça, mais je n'ai absolument pas accroché au film. Je m'attendais à tellement mieux surtout par rapport au casting, mais là, je me suis terriblement ennuyé, il ne se passe rien et le sujet ne m'a pas intéressé. Après, je ne suis peut-être pas la cible ce qui est possible, mais ce n'est ni drôle, ni touchant, c'est juste ennuyeux.
Pour moi ce film est très moyen. Le sujet m'intéressait beaucoup et au final on s'ennuie ferme. Trop de blabla, pas assez dynamique, trop mou, agaçant. Ce n'est pas nul bien entendu mais très moyen. C'est vraiment un genre de Woody Allen en dix fois moins bien.
Vu WHILE WE'RE YOUNG de Noah Baumbach avec Ben Stiller, Naomi Watts et (le très sexy) Adam Driver. Le réalisateur ne cache pas ses influences, les assume même, donc on pense à Woody Allen (dès qu'un film bavard se déroule à NY) et à la Nouvelle Vague (dès qu'un film bavard dissèque le couple et ses tourments, d'autant plus quand le personnage principal cite explicitement Jean-Luc Godard). De quoi ça parle : de Josh et Cornelia, la quarantaine bien entamée, amoureux, complices et en mal d'enfants qui rencontrent Jamie et Darby, 50 ans à eux deux, donc jeunes, ambitieux et légèrement extravagants. Les deux hommes sont documentaristes et le cadet admire l'ainé, en panne d'inspiration. Ils vont se fréquenter, s'admirer, s'envier… jusqu'à un certain point. La peinture des mœurs est plutôt fidèle (les vieux sont vissés à leur smartphone, les jeunes écoutent des vinyles), le conflit générationnel assez bien observé, les différences de points de vue, les malentendus et les incompréhensions réciproques bien restitués. Dommage que Baumbach ait eu le besoin de noyer un thème suffisamment riche à lui seul dans une logorrhée confuse sur la fonction du documentaire et le déontologie artistique dont on se fout un peu vu le contexte. Peu d'émotion, pas franchement comique non plus mais le casting est au poil et la BO très pertinente.
Boarf, c'est un peu décevant comme film, pas mauvais, mais décevant. Alors c'est sans doute lié au fait que j'ai 26 ans et que je suis pas vraiment proche des personnages principaux et que je ne crains pas d'avoir la crise de la quarantaine et de vouloir devenir jeune à nouveau, sachant que je méprise fondamentalement les gens qui n'acceptent pas leur âge. Enfin qui sait on n'est pas à l'abri... Mais disons que je me sentais plus proche des deux jeunes... du moins au tout début... et finalement on comprend bien vite ce qu'ils sont... et je me suis retrouvé sans personnage auquel m'identifier.
Alors certaines scènes sont marrantes, je pense notamment à la scène où ils boivent je ne sais quoi et qu'ils se mettent tous à vomir tout en croyant dire des choses avec sérieux, le décalage est franchement drôle. Mais c'est un peu la seule scène qui m'a faite sourire. Le reste est assez gênant (c'est voulu), mais ça ne m'a pas fait rire ou du moins sourire comme Greta Gerwig avait réussi à le faire dans Mistress America.
En fait je reprocherai au film c'est de se dévoiler trop vite, d'être finalement assez prévisible et convenu, que ça soit dans la relation entre Watts et Stiller et dans la relation entre les deux couples, tout est écrit par avance. Je trouve que ça laisse très peu de place à de vrais moments qui sont juste "vrais" et qui ne servent pas le scénario. Disons que c'est trop écrit, que ça manque de spontanéité et de folie. On a bien Watts qui se met à danser le hip hop, mais je trouve que ça ne suffit pas forcément...
Après je trouve le message assez sympa sur l'importance d'accepter son âge, mais aussi sur le fait que la parentalité semble refermer le cercle social et le centrer uniquement sur les gens qui ont des enfants (je ne comprends pas ça, comme si les parents n'existaient que pour leur morveux). Mais ce film sur la vie manque peut-être d'un peu de vie, surtout comparé à certains autres films du réalisateur, trop écrit, trop prévisible (je dis ici trop écrit dans un sens péjoratif, je me doute bien que la scène dans la villa dans Mistress America est très écrite également pour arriver à ce niveau de bordel).
Enfin voilà, c'est pas mauvais, c'est sympa, mais très peu marquant.
Pour résumer ce long et ennuyeux film, c'est un couple de bobo vieillissant (44 ans, vous êtes vieux...) et égoïste (mais çà c'est la définition même du bobo, un hyper égoïste déguisé en personne cool.....) qui essaie de retrouver une jeunesse et une insouciance au contact d'un couple de hipster qui est la version jeune du bobo, chacun voulant la vie de l'autre quitte à employer toutes les méthodes possibles......tout l'attirail est sorti : le chapeau cool, la machine à écrire, le vélo, l'amour, la philo chamanique, le rap pas gangsta mais cool...... bref, un bon documentaire qu'il faudra revoir dans cinquante ans pour voir comment vivaient les new yorkais en 2015.....un casting époustouflant pour une histoire d'une banalité à pleurer et d'un ennui mortel à l'image du cinéma français nombriliste, avec un message en forme de morale d'une incroyable nouveauté : "il faut que jeunesse se passe"........
Une grosse déception au regard du dernier film de Noah Baumbach, Frances Ha, que j'avais adoré. Ici, on sourit quelques fois, à défaut de rire, on trouve les personnages attachants, à défaut d'être ému ou touché. Le film est long à se mettre en route, si ce n'est ennuyeux dans sa première partie, avec des personnages un peu clichés et un message de fond un peu lourdingue. Quelques répliques sont certes bien senties mais l'ensemble est assez plat et peu incisif. Ce qui sauve le film est sans nul doute son casting, excellent, avecnotamment un Ben Stiller et une Naomi Watts au top.
Quelle grosse déception ce film. Je m'attendais à un style Woody Allen bien relevé et que c'est fade et ennuyeux. Les deux quadras ça va à peu près, mais les deux jeunes de 25 ans qu'est-ce-qu'ils sont pénibles !