Adapté de la pièce théâtrale du même nom, Ce 8 clos aussi comique que diablement dramatique fut, sur sa première partie, un vrai régal tant le casting fut d'une impériale efficacité. Patrick Bruel, déjà habituer des long-métrages et qui devrait, à titre personnel, demander sa naturalisation officielle d'acteur, incarne à la perfection cet agent immobilier dont la droiture parisienne démontre le cliché ou presque, du mode vie de cette population nationale. Guillaume de Tonquédec en Suisse légèrement timide mais fin amoureux des mots ainsi que Charles Berling complètent le casting masculin dont la redoutable efficacité verbale à tous simplement explosée le départ du récit. J'ai pourtant horreur des expressions et jeux de mots à n'en plus finir, mais lorsqu'elles sont ou qu'ils sont simples à suivre, tous va comme sur des roulettes. Le casting féminin, Valérie Benguigui, Miren Pradier et surtout Judith El Zein sont, côté féminin, d'une authenticité sans nom. Seul problème, le jeu de Valérie devient beaucoup trop théâtrale en seconde partie et détruit sa sincérité. Mais voilà, le film se nomme "le Prénom" et si la première heure est parfaite, une direction impeccable, des scripts cousus main devenant une leçon d'histoire sociale XXL sur les prénoms à pouvoir donner à ses enfants, un cours d'histoire dimensionnellement monstrueux et engueulades explosives, *****. La suite est, par la réalité de comportement, caractère et réflexions de toutes et tous, partie sur un sujet tout autre tel les relations familiales, rancœurs passées et autres. 2 h explosives que l'on ne peut en aucun cas dénigrées, mais qui au bout de cette 2ème heure, deviennent indigestes et lourdes. Tous cela causer par une seule chose, la débilité morale d'un homme pensant faire une blague qui devait être appréciée de tous... RATER.