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bibtar
31 abonnés
598 critiques
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3,0
Publiée le 13 octobre 2014
La pièce au succès incontestable prend une nouvelle vie à travers l'écran de cinéma en proposant la même recette qu'au théâtre, un huis clos bien fun dans lequel les dialogues sont les plus importants au milieu de découvertes toutes aussi stupéfiantes les unes que les autres, bien que tout n'y soit pas convainquant et transpire énormément le texte du dramaturge sans trouver de grand intérêt au cinéma, pas plus que sur les planches en tout cas. A la manière du célèbre "Dîner de Cons", ce film tend à mettre en place une atmosphère unique dans laquelle défile une ribambelle de moment comique a souhait et sachant surprendre à chaque fois, mais qui trouve bien plus de force au théâtre de par son contenu et ses personnages, sauf que contrairement à son excellent homologue du genre, l'adaptation fonctionne grâce aux mêmes techniques que l'original sans apporter de trouvailles supplémentaires qui permettraient au film de ne pas tomber trop facilement dans le mélodrame car c'est sans conteste l'humour qui est le meilleur atout de ce film. En effet, en dehors du scénario plutôt sympathique et déjà rempli de moments bien caustiques et inattendus donnant lieu à de nombreuses surprises tout du long, c'est surtout les répliques de certains personnages et la manière dont celles ci dont exposé créant de réels moments de fous rires, grâce à un savant mélange de quiproquos bien affinés et de révélations laissant sans voix si ce n'est les cris de rires lors de certains moments, particulièrement concernant le sujet même du film, et cela amené très intelligemment et de façon subtile pour créer le fou rire lors de l'annonce même. Cela fonctionne évidemment par le biais des acteurs qui rendent le tout aussi bon, et bien que P. Bruel ou encore J. De Tondelec soient excellents en tant qu'acteur, certaines de leur vannes ne fonctionnent pas vraiment à travers l'interprétation de leurs personnages parfois un peu trop exagéré et bien trop théâtrale, sans cependant en détériorer l'ensemble de l'effet comique, et finalement on ressent bien l'inégalité du film à travers le rythme général qui offre un moment à se rouler par terre lors de la mise en place de l'intrigue, avec une annonce laissant bouche béé tout se décrochant la mâchoire lors de la scène qui suit, mais le soufflet retombe dès lors que le film prend un autre direction que celle initialement proposé pour partir dans un tour de table de règlement de comptes certes pas anodins et fun la plupart du temps mais qui fonce trop facilement dans l'aspect dramatique et plus engagé du scénario pour proposer un moment plus profond sur les relations humaines, et cela au risque de laisser un peu sur la faim si l'on accroche surtout pour l'humour bien trempé. Après tout, l'on est à la fois surpris et l'on arrive à se marrer à gorge déployée, c'est donc que cela fonctionne plutôt bien, malgré tout on ressent rapidement une large faiblesse dans l'ensemble de la mise en scène et donnant quelques passages assez lourds ou encore ennuyant, mais il faut reconnaître que pour ceux qui ne peuvent voir la pièce, le film rend plutôt bien l'ambiance des planches, voir même un peu trop...
Plébiscité sur les planches puis porté à l’écran, le travail du duo des De la, porte et patellière, affiche crânement ses origines théâtrales. Enfermés dans un vaste salon parisien, les protagonistes mettent à plat quelques trente ans de rancœur mesquine et de non-dits amers. Unité de temps, lieu, action et quatre vérités. Il y a là le winner de droite, le gauchiste caviar, sa femme effacée, et l’arbitre, confident insondable qui attend son heure. Derrière le portrait cinglant de stéréotypes du milieu aisé, on assiste à un procès argumenté aux ramages multiples, une joute verbale enlevée, insolente, truculente, pépite de fiel jouissive et joyeusement amorale. Spoiler officiel de l’année 2012, Le prénom a sans doute perdu une partie de son public après que les premiers rieurs se sont empressés de lâcher ce qu’on en croyait le cœur. Pourtant, le fameux patronyme n’occupe qu’une vingtaine de minutes ; il n’est qu’un teaser-excuse au règlement de compte sans temps mort qui le suit. Alors foncez-y, les yeux fermés. Et prenez des notes, des fois qu’un cousin francilien vous invite à venir passer les fêtes.
Cette soit-disant comédie tourne en rond passant d'une engueulade à une autre sans fluidité. D'assez bons acteurs mais malheureusement on ne trouve aucune trace d'humour et le caractère philosophique barbant du film nous lasse bien trop rapidement .
Quel saveur inimitable que celle du bon cinéma français, basé sur la richesse des dialogues, la qualité d'interprétation, et le rythme effréné des scènes où les acteurs deviennent centre de l'attention à tour de rôle. Avec à la base un canular de mauvais goût qui tourne mal, tout le monde en prend pour son grade dans ce film où les comédiens, merveilleux de naturel et de spontanéité, mettent tout leur talent au service de dialogues acerbes, corrosifs, dans une mise en scène orchestrée de main de maître. C'est un huis clos, sans artifices, sans effets spéciaux, et c'est du pur bonheur. Un vrai bon moment attend ceux qui prendront le temps de voir ce film savoureux !
Des -plutôt- bons acteurs, et Patrick Bruel. C'est d'un lourd. Inimaginable. Les adaptation ça passe ou ça casse, ici ça casse. On se force à sourire à des blagues survendues, tout le long du film. Les amateurs d'humour quelques peu recherché en sortiront déçu. A voir au théâtre, probablement. Nulle part ailleurs. Nul, par ailleurs.
Choix d'un prénom qui débouche sur un règlement de comptes familial haut en couleur rythmé par des fous rire et des passages graves. Huis clos intense joué par de super acteurs ! Un très bon film!
Je me suis laissé séduire par la notoriété du film mais je suis un poil déçu. C'est plutôt sympa mais le film passe vraiment lentement ... C'est plutôt répétitif, parfois tiré par les cheveux. Au final, un film pas vraiment transcendant mais qui peut tout de fois plaire. J'ai remarqué un style très similaire à Amélie Poulain dans la narration mais on est loin de l'égaler.
Loin de porter dans mon cœur Patrick Bruel - ça c'est dit - il faut bien reconnaître que lui, comme les autres, jouent à merveille dans ce film, adapté d'une pièce de théâtre (facile à voir). Si la mise en scène n'a rien d'époustouflant et reste engoncée dans une forme très proprette - mais après tout que peut-on faire de mieux ? - les dialogues sont d'une richesse assez adroite et les débats plutôt bien menés. "Le Prénom" est un film astucieux, ayant une vraie bonne idée de départ. Mais l'idée ne tient pas le pari jusqu'au bout. Par manque d'assurance de la part des scénaristes ? Parce que l'idée en elle-même s'essouffle rapidement, et la relancer encore et toujours n'était pas la bonne solution ? Peut-être un peu des deux. Quoiqu’il en soit, au bout de la moitié du film, "Le Prénom" ne mérite plus son titre, et la blague foireuse de Vincent dérape sur un règlement de compte acide entre ces amis et ces frères. Cette seconde partie est moins bonne, pas toujours inspirée, de temps en temps tirée par les cheveux, mais elle a le mérite de na pas nous ennuyer. L'honneur est sauf, mais sans vrais prises de risques.
Dans ce film, il y a franchement de bonnes idées de mise en scène ! En même temps, il s'agit de l'adaptation d'une pièce de théâtre... Les acteurs sont tous bons, et on sent parfaitement leur habilité à incarner chaque personnage. L'histoire est originale et prenante, et permet également de soulever plusieurs questions sociales à travers des personnages caricaturaux mais tout de même bien nuancés. L'humour ne plaira surement pas à tout le monde; pour ma part, j'ai bien rigolé ! Je met un point d'honneur à une scène mémorable du film : le long speech de Valérie Benguigui à la toute fin, qui remet les pendules à l'heure en livrant une performance jubilatoire !!!