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    38 témoins
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    299 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 16 mars 2012
    Ce polar est raconter d'une façon original sur la lâcheté de 38 témoins d'un crime.c'est une histoire sur la psychologie des personnages mais personnellement ce n'est pas du tout ma tasse de thé et je me suis fait terriblement chier. a réservé a ceux qui n'ont rien d'autres a foutre que de la psychologie chiante et ennuyeuse.
    Jean Francois L
    Jean Francois L

    14 abonnés 600 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 mars 2012
    Un sujet très interressant et glacant qui aurait pu etre mieux traité. On commence à rentrer vraiment dedans, aprés une 1ere partie un peu trop lente, avec la déclaration d' Yvan Attal et les réactions très bien jouées de la part des roles secondaires, jusqu'à la fameuse scène de reconstitution, qui nous amène enfin dans un mal être, en nous projetant....en tant qu'être...humain...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 16 mars 2012
    "38 témoins" est sans aucun doute ce que j'ai vu de pire au cinéma depuis plusieurs mois. Tout d'abord, l'histoire n'a absolument aucune crédibilité. Ce qui, en soi, n'est pas forcément gage de navet. Le problème ici, c'est que Lucas Belvaux prend son film avec un sérieux absolument ridicule, comme s'il venait soudainement de constater que l'homme était globalement lâche et peu glorieux et qu'il voulait expliquer cette brillante découverte au spectateur. L'aspect psychologico-dramatique est donc terriblement grossier, mais ce n'est pas tout : "38 témoins" comporte les dialogues les plus écrits, les plus clichés, les plus longs et pourtant les plus vides qu'on a pu entendre depuis quelques années. Ils sont de plus déclamés un Yvan Attal horriblement peu charismatique, une Sophie Quinton dont on apprécie a posteriori la rareté et une Nicole Garcia toujours aussi crispante. On ne croît pas une seconde au couple formé par Attal et Quinton, ni à leurs emplois respectifs, ni aux personnages clichés de journaliste, de procureur ou de flic. Une sorte de cinéma français ni vraiment intello, ni vraiment populo, le cul entre deux chaises, mou, informe et sans saveur. Seul bon point : la musique est pas mal, c'est déjà ça...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 16 mars 2012
    Film très décevant pour ma part. Les dialogues sont vides et inutiles, il n'y a pas d'action, ni aucun suspense, et le jeu d'acteur est très mauvais, on ne ressent rien du tout dans ce film!
    A part le scène de reconstitution à la fin, le reste du long-métrage est d'un ennui. De plus, le principe même de dire qu'il y a 38 témoins qui ont entendu la scène du crime, où personne n'a osé réagir, c'est complètement insensé! Au moins serait sorti dans la rue et aurait tenté de stopper le massacre!
    Et il est où le tueur? IL EST OU??? Pas une seule fois je n'ai entendu les policiers parler dans tout le film de l'assassin. Non, on préfère emmerder les seuls "témoins" de la scène parce qu'il veulent les inculper pour non assistance à personne en danger. Aussi, les témoins qui font le jeu du roi du silence, c'est d'un tel ridicule! Quand Pierre ose avouer ce qu'il a entendu, on le traite comme une vulgaire merde, et il se prend tout dans la gueule, alors que c'est normal d'avouer? DE QUI SE MOQUE-T-ON?
    Et Louise est la seule qui se plaint le plus dans ce film, alors qu'elle n'était même pas là quand le meurtre a été commis. spoiler: Et parce que son mari n'avait pas les tripes de dire dès le début ce qui s'est passé, parce qu'il a avoué puisqu'il est citoyen français, et parce qu'elle entend la reconstitution le soir, la seule qu'elle sache faire: C'est divorcer...

    Ce film est tellement navrant car il a un scénario minable et des acteurs lamentables. La seule chose positive dans "38 témoins", c'est les décors et les lieux, avec notamment le port du Havre. Mais c'est le seul point positif du film.
    En bref, ce film est pour moi un gros raté.
    ffred
    ffred

    1 726 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 mars 2012
    Après Disco, La Fée et Le Havre, cette ville de Normandie est décidemment très à la mode au cinéma. Pourtant rien de sexy ni d’attrayant dans cette ville morne et triste. C’est sans doute ce qui la rend si cinématographique. Pour son nouveau film Lucas Belvaux plante donc sa caméra sur cette désormais fameuse Rue de Paris au Havre. Après la réussite du formidable triptyque Un couple épatant Cavale Après la vie, le très honnête La raison du plus faible et le très moyen Rapt, ce 38 témoins nous laisse un peu mitigé. Il traite des côtés les plus sombres de l’âme humaine, la peur, la culpabilité et surtout la lâcheté. Il nous entraine pour cela dans un fait divers sordide ayant vraiment eu lieu dans les années 60 aux USA. L’idée de départ est très bonne mais le tout est vraiment fait d’une manière très lourde...
    La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-38-temoins-101692496.html
    gjolivier1982
    gjolivier1982

    66 abonnés 330 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 avril 2012
    Fascinant au premier abord, le film tombe malheureusement à plat, la faute à des dialogues parfois mal écrits, une interprétation inégale (les acteurs sont faux par moments) et une noirceur qui est bien trop caricaturale. En effet, on parle de 38 témoins mais pourquoi pas 100 voire 60 millions.
    Le film au rythme lancinant ne progresse pas vraiment et ne fait qu'accentuer un malaise quelque peu artificiel.

    Spoilers
    Les propos du procureur soulignent
    la vacuité du film "vous n'apprendrez rien"!
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 16 mars 2012
    L'idée de départ est intéressante mais pas tellement traitée. Même si c'est vraiment arrivé aux États-Unis il est inimaginable qu'aucun de ces 38 témoins ne se soit pas précipité sur son téléphone en entendant les hurlements dont on ne découvre l'horrible intensité que lors de la reconstitution. On attendrait du film un début d'explication à ces attitudes mais rien ne vient, juste la lâcheté. C'est un peu juste. Peut-être ce froid et stalinien quartier du Havre y est-il pour quelque chose. Louise, qui n'était pas là, joue les incompréhensives et part mais on sent dès le départ que le crime n'est qu'un catalyseur qui hâte la destruction du couple. Le tout est assez lent et un peu ennuyeux.
    Plus intéressants, le port et les activités autour des containers qu'on découvre à cette occasion.
    vidalger
    vidalger

    325 abonnés 1 252 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 mai 2014
    A partir d'un sujet plutôt intéressant (tous des lâches?), Lucas Belvaux nous donne une leçon de morale appuyée et même lourdingue. Pour faire plus Simenon, on a pris un décor gris et déshumanisé (est-ce la même ville que celle de Kaurismäki?) et pour faire plus Hitchcock, on a pris le très sombre Attal. Mais ce n'est pas James Stewart! Remplacer tout sourire par une grimace amère, toute phrase aimable par un silence signifiant ne suffit pas à faire un film noir, d'autant qu'ici le suspens a du mal à nous ébouriffer. Le film peine à démarrer entre un fait divers sordide, une histoire d'amour finissante et un documentaire sur le travail portuaire. Pour les patients, le film finit par nous intéresser dans sa dernière demi-heure: la reconstitution du crime, les dialogues un peu théâtraux mais donnant enfin du sens à toute cette histoire nous montrent la voie qu'aurait pu prendre ce film où on a privilégié l'esthétisme au détriment de l'histoire et du cinéma. Bravo à Sophie Quinton qui réussit à tirer son épingle du jeu.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 095 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mars 2012
    Le Havre semble être à la mode au cinéma en ce moment. Je n'ai entendu parler de ce film que quelques jours avant sa sortie en voyant par hasard une bande annonce au cinéma, et j'ai été intrigué. Je pensais que ça allait être une sorte de 12 hommes en colère, ou bien un thriller, un truc avec un complot, sauf que le sujet est bien plus original que ça.
    On a un film qui se bonifie avec la durée, le début est très calme, (enfin tout le film est très lent), c'est assez planant, lancinant avec cette musique très simple que j'aime beaucoup, et on se demande un peu ce qui se passe, et puis au fur et à mesure du film on comprend de quoi ça peut bien parler, j'avoue qu'au départ ça ne me semblait pas forcément très clair, et puis ça se clarifie jusqu'à ce qu'on comprenne complètement le sujet du film qui est en fait extrêmement pessimiste, enfin réaliste.
    Ce film parle de l'indifférence ordinaire, de la lâcheté de l'être humain, et je pense que le pire dans tout ça, c'est qu'on ne peut pas forcément contredire le film, qu'il est très bien écrit, nous spectateurs sommes comme Sophie Quinton, on est spectateur, on n'était pas là lors du crime, on n'a rien pu faire, et on voit ces gens qui eux auraient pu faire quelque chose, mais qui n'ont rien fait.
    Le film arrive à dire des choses vraiment intéressantes là dessus, que ça soit sur la culpabilité (très bien signifiée dans le film), ou bien sur le genre humain et pourquoi il ne faut pas le juger, même si c'est atroce.
    Le film est aussi très bien joué, ils ont tous des visages fatigués, que ça soit Attal ou bien Feroleto, on sent qu'ils n'en peuvent plus, qu'il y a des choses qui les rongent.
    Je suis ravis que ça ne soit pas un polar ordinaire, mais un film sur la loi du silence, et le pire dans tout ça c'est qu'on ne peut pas dire qu'on aurait pas fait pareil, qu'on aurait appelé la police, et ça c'est dur.
    Le film est aussi bien mis en scène, avec un certain détachement, il n'y a pas de compassion pour eux, et pas forcément de jugement, leurs actes (ou l'absence d'acte) parlent d'eux même.
    Et la fin est assez terrible.
    Je pense que c'est un bon film, intéressant, bourré de bonnes idées.
    Sylvain P
    Sylvain P

    341 abonnés 1 358 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 mars 2012
    Lucas Belvaux sait mettre en scène un suspens même lorsqu'il n'y en a pas. 38 témoins est brillant par certains aspects : la narration, les questions sur la culpabilité, la lâcheté, la justice, la société... Dommage que la direction d'acteurs soient absentes. Nicole Garcia est en roue libre, Yvan Attal n'a aucune expression, Sophie Quinton récite son texte, Natacha Régnier se demande ce qu'elle fait là...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 15 mars 2012
    Le sujet est intéressant en lui même mais le film est très peu voire trop peu subtil. C'est bien dommage.
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    93 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 mars 2012
    Plus qu’un polar classique, le réalisateur belge de Rapt livre une sorte d’œuvre intimiste et philosophique, où dominent les thèmes de lâcheté, de culpabilité et d’indifférence, mais aussi et plus étonnamment ceux de la relation du couple formé par Pierre et Louise. Cette multiplication de sujets rend bancal l’ensemble qui souffre avant tout d’incohérence, alternant les scènes silencieuses (les plus réussies mais de plus en plus rares) et les conversations très écrites entre les différents protagonistes (Pierre, Louise, la voisine ou encore la journaliste) qui sonnent plutôt faux et enferment le film dans une psychologie lourde et sans intérêt. Pourtant Lucas Belvaux fait preuve d’un talent de metteur en scène indéniable, hormis justement lors des échanges tendus entre le pilote et sa future femme platement filmés en champ contrechamp. La première demi-heure est ainsi prometteuse avec le motif de l’imposant navire se présentant sur les côtes havraises, distillant une inquiétude latente annonciatrice d’un dérèglement à venir. Loin de la vision colorée de Kaurismaki (Le Havre) et encore plus fantaisiste de La Fée (par la triplette Abel/Gordon/Romy), le réalisateur de La Raison du plus faible opte pour des tonalités froides et grises, sachant tirer profit de la structure géométrique du deuxième port français. Un entrelacs de lignes droites et perpendiculaires qu’on retrouve dans les panneaux muraux de l’appartement de Pierre et Louise.

    Peut-être le sujet auquel s’est attaqué Lucas Belvaux était-il trop vaste, le choix personnel et courageux d’une forme hybride entre thriller et œuvre psychologique pas complètement assumé, n’évitant pas une simplification manichéenne, toujours est-il que l’impression générale demeure partagée. On saisit par bribes et par instants plus qu’on ne la voit réellement à l’écran l’ampleur du projet qui finit par patiner sur l’avenir compromis du jeune couple. Irrégulier, inabouti et inutilement explicatif dans la scène finale, même si celle-ci est particulièrement bien organisée, 38 témoins déçoit un peu de la part d’un cinéaste qu’on a beaucoup aimé jusqu’alors.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 mars 2012
    Un cinéma épuré, beau et étonnant. Un scénario poignant et des personnages criant d humanité. Un film qui fait réfléchir. Un grand Lucas Belvaux.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 16 mars 2012
    Film très lent. Il faut un très long moment pour rentrer dedans. Le stéréotype du film français.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    208 abonnés 1 917 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 mars 2012
    Ce film hyper moraliste qui prétend faire le procès de "la lâcheté ordinaire" est peu convaincant, du moins il ne m'a pas convaincu. D'une part, la réaction des 38 témoins qui, sans exception, ont entendu les cris d'une victime sans intervenir, à l'exception d'un seul, prétendent ne rien avoir entendu, n'est pas très réaliste. D'une part, à notre époque, il est assez rare qu'un événement spectaculaire ou violent se produise en public sans qu'un témoin le filme avec son portable, et on ne voit pas quels risques auraient pris ces gens en appelant à l'aide par la fenêtre, en téléphonant à la police etc. D'autre part, une intervention directe, au milieu de la nuit, n'est pas si évidente, même pour des individus courageux : le temps de comprendre de quoi il s'agit, de s'habiller, de descendre, la victime a largement le temps de se faire tuer - même si le film laisse entendre qu'elle aurait peut-être pu être sauvée.

    De plus, les dialogues sont souvent très littéraires et peu adaptés aux situations et aux personnages. Sophie Quinton, face à Yvan Attal, donne parfois l'impression de passer une audition. Ce côté théâtral de certaines scènes ne renforce pas la crédibilité du propos. Enfin, la psychologie des principaux personnages, qui est le ressort essentiel du film, est assez caricaturale : le "héros" (anti-héros en fait) passe de la lâche passivité (assez incompréhensible vu son caractère énergique) à l'hyper culpabilisation.
    La chute, s'il est permis de parler de chute, est donc peu vraisemblable.

    Dommage, car le film commence bien avec de somptueuses images de navires et du port du Hâvre, et Lucas Belvaux nous a habitués à faire beaucoup mieux, en particulier avec son excellent Rapt.
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