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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 18 mars 2012
    Qualité des répliques proche du néant . Un univers glauquissime entre la ville du havre et le décor grisâtre des appartements. On s ennuie beaucoup. Seule Nicole Garcia et Natacha Regnier tirent leur épingle du jeu en étant assez justes ds leur rôle.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 mars 2012
    Film dérangeant qui nous oblige à s'interroger sur notre propre comportement. Aurions nous eu une réaction différente de cette de cas 38 témoins qui laissent un crime se dérouler au pied de leur immeuble sans intervenir ni même décrocher un téléphone pour appeler des secours?
    Quelle est le sentiment qui dicte cette conduite impardonnable : la peur, l'apathie, l'indifférence ? chacun s'abrite derrière un alibi douteux mais rien de bien glorieux dans tout ça...et pourtant ce fait divers a existé et il ne s'agit pas d'une fiction hélas.
    Malgré des dialogues un peu pesants parfois et des personnages assez stéréotypés le film se regarde bien
    ardeo
    ardeo

    9 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2012
    Lucas Belvaux s’affirme de plus en plus comme une valeur sûre du cinéma belge et du cinéma européen. Son dernier film tourné au Havre est encore une œuvre très personnelle et très affirmée. Pour moi, la force du film réside dans sa bande sonore admirable avec ces sons sortis de la ville et du port (bruits de la vie courante, voix, sirènes, claquements, moteurs, cris) et au moment opportun la musique. En parallèle, les dialogues peuvent parfois sembler un peu trop « dramatiques » même si le sujet l’est certainement. Côté acteurs, comme à l’accoutumée, Attal est excellent et les actrices qui lui donnent la « réplique » (même si le dialogue entre les personnages n’existe pas toujours) sont également très crédibles dans leur rôle. L’histoire donne un sentiment mitigé de stupeur, d’horreur, d’incompréhension et d’interrogation : « Et si nous avions habité ce quartier du Havre, cette nuit-là ? ». A voir et à entendre !
    norman06
    norman06

    351 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2012
    Lucas Belvaux frappe encore fort dans cette chronique judiciaire et sociale, synthèse de ses
    précédents films. Le faux semblant de la réalité fait écho à sa trilogie, et on retrouve tant le naturalisme stylisé de "La raison du plus faible" que la trame policière subtile de "Rapt".
    cinono1
    cinono1

    309 abonnés 2 064 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 mai 2017
    Pas beaucoup de héros, l'homme entre la peur et le courage. Lucas Belvaux interroge l'apathie, la lacheté, l'indifférence...Sur un sujet en or, rare, et hélas plausible (inspirée d'une histoire vraie, pas sur que les francais de 2010 soient plus courageux que les américains des sixties), Il sait installer une ambiance à la fois pesante et chaleureuse. Quel dommage alors d'avoir laisser son récit dévier en présentant le fait divers sous l'angle d'un couple auquel on croit pas, Yvan Attal et Sophie Quinton. C'est pas aidé par des dialogues de plombs. Le caractère libératoire de la vérité rejaillit dans la partie finale. Une oeuvre accusatrice, inconfortable qui interroge avec vigueur -et parfois lourdeur-, la responsabilité individuelle et collective.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 18 mars 2012
    Je me suis ennuyée, mais pas d'un ennuie anodin, passager plutôt un véritable ennui profond celui qui vous donne l'envie de vous lever et de hurler à tous les gens assis dans la salle : "Eh les Gârs, vous appréciez quoi sincèrement là-dedans?". La bande annonce était pas mal, et j'apprécie pour ma part ce genre de film, lent où les émotions se lisent dans des gestes, se sentent dans les voix et se découvrent dans des regards. Mais là rien de tout ça, juste des mots, trop légers. Les dialogues me rappellent ceux des mauvaises séries, où justement il n’y a pas de dialogues, ou tout du moins pas de dialogues construit. On nous ressorts des clichés hallucinants, limite dégoutants sur une histoire d’amour qui ne tient pas la route, plutôt bidon, et je suppose ajoutée à l’histoire pour combler des vides. J’ai trouvé le personnage de Pierre Morvand pathétique, il m’a donné l’impression de se laisser porter par les évènements dans la première partie du film, et puis, dans la seconde, où il récupère un peu de son autonomie, il m’a paru absent, las, exténué. Alors bien sûr, il se décrit lui-même comme un fantôme, mais il y a des limites à tout, et là, j’ai trouvé ça réellement exagéré.
    Pourtant ce qui m’étonne c’est que je comprends le film, je comprends les émotions pour les avoir étudiés. Mais je ne les y ai pas vu, elles ne m’ont pas traversé, elles ne m’ont pas touché. Je suis ressortie de la séance aussi vide qu’en y rentrant. Cependant, certains plans m’ont marqué, le début, sur le cargo, il est évident que les plans d’ensembles ne sont pas exceptionnels, mais ils sont réellement agréables à regarder (surtout lorsque pendant une heure et demie après vous avec le droit à des pauvres champ/contre champ).
    Ça aurait vraiment pu faire un bon film, l’idée était prometteuse, mais hélas le réalisateur s’est trop reposé sur ses acteurs qui n’ont pas joué leur rôle à fond. Je suis déçue, effroyablement déçue.
    Alors, évidemment ceci est mon point de vue, j’ai essayé de discuter avec des gens qui l’avaient apprécié, mais je n’ai pas réussi à voir dans ce film tout ce que ces personnes ont ressenti.
    mexico03
    mexico03

    3 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2012
    C est boulversant..... La reconstitution du crime est limite soutenable. Yvan Attal et Sophie Quinton sont magnifiques !!! A VOIR
    Dg75
    Dg75

    12 abonnés 253 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 mars 2012
    Doit-on aller jusqu'au bout ? Peut-on vivre avec un tel poids sur la conscience. A la première question la réponse est oui, parce que tout simplement à la deuxième interrogation la réponse est non. Enfin pour certain seulement qui ne se pardonne pas sa lâcheté. Alors, bien qu'il sache qu'il va tout perdre, il va aller témoigner. A partir de là, tous vont lui tourner le dos, certains franchement, d'autre brutalement (sa voisine qui vient le giffler), un autre encore se doublera d'un corbeau puisqu'il n'aura même pas le courage de venir l'affronter. La reconstitution deviendra pour certains insupportables car ils vont devoir ouvrir les yeux et mettre un mot sur leur attitue. Le film pose aussi la question du devoir du journaliste qui va se servir de ses sources cachées pour obliger le Procureur à poursuivre. Excellent Yvon ATTAL qui nous plonge dans son remord. Des seconds rôles parfaits. Si seulement ce film avait le pouvoir de faire réagir notre société invidualiste et indifférente à tout, pourvu que nous soyons épargné !
    Fontaine Eric
    Fontaine Eric

    63 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 mars 2012
    Lucas Belvaux évoque la lâcheté, il tourne son film dans une ville "Le Havre" où l'atmosphère est glauque, Yvan Attal soutenu par Nicole Garcia sont un peu les seuls à faire passer l'histoire, qui au final prend corps qu'à partir de la reconstitution du meurtre...en savoir plus de notre critique :

    http://www.cinephiletv.com/actualites_cine.ws
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 18 mars 2012
    un film très réussi tant au niveau de l'histoire racontée, très prenante, avec un formidable suspense, que de la prise de vue qui ravira les amateurs de vues maritimes, encore plus s'ils sont havrais.
    Une reflexion passionnante sur la vie d'un quartier, au prise avec un fait divers tragique.
    RolandL
    RolandL

    3 abonnés 1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 mars 2012
    Une photographie du port du Havre, surtout de nuit, absolument magique....les mouvements des portiques de Port 2000, et le labyrinthe des containers....tout cela tranche avec la belle lenteur calculée du reste du film....J'ai adoré....!
    tixou0
    tixou0

    708 abonnés 2 002 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2012
    Là où Eric Guirado ("Possessions") échoue piteusement, Lucas Belvaux (le petit facteur de "Poulet au vinaigre" devenu un excellent metteur en scène : la "trilogie" - "Un couple épatant", "Cavale", "Après la vie" - "La raison du plus faible", "Rapt") réussit, avec "38 témoins". Il s'agit en effet là aussi d'un fait divers-prétexte : en 1964 dans le Queens, 38 personnes assistent derrière leurs vitres, sans réagir, à la lente agonie d'une jeune femme massacrée par un tueur en série. Belvaux adapte ici le livre que Didier Decoin a consacré à l'affaire en 2009 ("Est-ce ainsi que les femmes meurent ?"), mais son histoire n'est plus dans les années 60 à New York, mais aujourd'hui, au Havre (le décor bétonné, pour l'inhumanité, et l'ouverture sur l'horizon de l'océan pour la rédemption). Là il est question d'illustrer un autre travers humain : au mieux l'indifférence, sans doute la lâcheté. Réveillés en pleine nuit par des cris épouvantables, 38 habitants de la rue de Paris, certains seuls, d'autres en couple, assistent avec plus ou moins de conscience à l'agression sauvage d'une jeune étudiante, nouvellement installée dans l'immeuble en vis-à-vis (le seul riverain à avoir admis d'emblée qu'il a entendu quelque chose, croyant "à une bagarre d'ivrognes" a crié de son balcon que l'on se taise, puis est retourné paisiblement au lit, les cris ayant cessé puisque alors la victime s'était traînée dans le couloir de son habitation pour y agoniser en silence). Toujours est-il que lors de l'enquête de voisinage, les témoins potentiels ont tous déclaré ne rien pouvoir dire : "rien vu, rien entendu, on dormait". Pierre Morvand (Yvan Attal, qui domine la distribution), pilote de navire (avec donc des horaires décalés), seul au moment du drame (Louise, sa compagne - Sophie Quinton - était en déplacement en Chine) choisit dans un premier temps de préciser aux enquêteurs qu'il n'était pas chez lui. Mais sa conscience (joliment matérialisée à l'écran par une silhouette sur le balcon d'en face) le tourmente, et lui, le "taiseux", ne tarde pas à dire ce dont il a été le témoin tétanisé, d'abord à Louise endormie (?) lors d'un monologue poignant, puis aux services de police. Est-il quitte alors ? Pas vraiment puisqu'il relance l'enquête, ce qui entraîne de nouvelles auditions durant lesquelles les témoins retrouvent la mémoire : 38 mises en examen potentielles pour "non-assistance à personne en péril" ? Du jamais vu, "impossible" pour le procureur de la République (Didier Sandre), qui enjoint l'omerta à ce sujet aux enquêteurs, au nom (prudence largement teintée de cynisme) de l'ordre public. Choqué, le capitaine Léonard (François Feroleto) en charge du dossier, organise une "fuite" en contactant Sylvie Loriot, une journaliste locale (Nicole Garcia). La couardise collective est révélée dans la presse, de même implicitement que la façon dont elle a été mise en évidence : déjà fâchée avec sa voisine de palier et ancienne amie Anne (Natacha Régnier), la fragile Louise, en butte à une hostilité grandissante des autres "témoins" ("Balance" écrit sur la porte de l'appartement à l'adresse de Pierre, vitre brisée), qui n'arrive surtout pas à pardonner à son compagnon son mensonge initial, vient à le quitter.
    Les questions morales sont légion dans cette belle réalisation : sommes-nous tous des lâches ordinaires ? Peut-on sacrifier sa vie de famille à un retour de l'estime de soi ? La vérité est-elle préférable à la paix sociale ? .....
    Belvaux pose ces questions sans emphase, et sans chercher à nous imposer sa conviction personnelle, et il le fait dans un style superbement épuré (cadre, photo, montage - la séquence de la reconstitution est à cet égard particulièrement remarquable : tout est à louer). Rien de facile (on ne voit pas le crime, on ne connaîtra pas le coupable), mais du nécessaire.
    pierre72
    pierre72

    142 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 mars 2012
    Une jeune femme se fait sauvagement assassiner vers 3 heures du matin dans une des artères principales du Havre. Visiblement, personne n'a rien vu, rien entendu. Seulement Pierre, bourré de remords, avoue à la police que ce soir là des cris horribles l'ont réveillé et qu'il a vu la victime tituber et s'effondrer. L'enquête est relancée, révélant que finalement 38 personnes avaient préféré le silence...
    A partir de ce thème de société fort, la lâcheté, le silence devant le drame, Lucas Belvaux avait un sujet en or. Malheureusement, il est passé à côté, la faute à un scénario lourdingue, donnant la vedette à un couple peu crédible.
    Prenons, Pierre, Yvan Attal, comme d'habitude taciturne et renfermé, est une boule de souffrance, n'osant pas avouer ce qu'il a vu cette terrible nuit. C'est un taiseux mais dès qu'il doit argumenter un peu, on se croirait dans une tragédie de Corneille. On a droit à l'emphase, à la psychologie profonde, aux tourments exarcébés. C'est vite grotesque, peu approprié à l'action. Les rapports avec sa fiancée (Sophie Quinton) sont de la même eau. Absente la nuit du drame, elle pressent beaucoup de choses (trop à mon avis) et son comportement la fait ressembler à une future sainte à canoniser.
    Devant tant de lourdeur, le spectateur décroche un peu. Heureusement, le personnage de la journaliste fouille-merde, jouée par Nicole Garcia (très bien) et le procureur soucieux de maintenir l'ordre public (Didier Sandre) amènent un point de vue beaucoup plus juste et plus intéressant.
    Lucas Belvaux, par contre, a réussi une reconstitution du crime glaçante et sidérante, moment très fort du film. Remarquablement mise en scène, montée au cordeau, dialoguée au plus précis, elle synthétise admirablement le propos du film.
    La fin sur le blog
    http://sansconnivence.blogspot.fr/2012/03/38-temoins-de-lucas-belvaux.html
    ludivine b.
    ludivine b.

    7 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mars 2012
    38 témoins est inspiré d'un fait divers célèbre ayant eu lieu aux USA en 1964. Une jeune femme avait été victime d'un meurtre sous les fenêtres de ses voisins, sans que ces derniers ne réagissent... Cependant, la notion de "non assistance à personne en danger" n'existant pas aux états-unis, il n'y eu aucune condamnation dans cette affaire.

    Le réalisateur choisi d'adapter cette histoire en France dans la ville du Havre. La France connaissant, elle, la notion juridique de non assistance à personne en danger, le déroulé des évènements pourrait tout de même trouver une réalité autre.

    Ceci étant dit :

    L'angle de vue permet aux spectateurs de se mettre à la place de témoins indirects, à l'instar du personnage interprétée par Sophie Quinton (excellent).

    Un film astucieux, qui reste humain, mais oblige à porter un jugement. spoiler: La reconstitution du meurtre, qui sert de final au film, pulvérise d'ailleurs les intentions de comprendre et de pardonner la passivité criminelle des témoins du drame.


    Evidemment, il ne s'agit pas d'un film d'enquête dynamique, ni d'un film de procès de prétoire (même s'il y a un jugement), encore moins un film d'action tourbillonnant. La réalisation revient aux fondamentaux : l'humain.

    Le rythme est tranquille, presque sans saveur, en pleine cohésion avec la vie détruite des différents témoins qui essaient de nier leur responsabilité, et etouffent lentement.

    Yvan Attal confirme qu'il est un comédien de talent, Sophe Quinton est lumineuse.
    Les rôles secondaires sont excellents, tous magistralement interprétés.

    Un film qui nous pousse à nous interroger sur la nature humaine et sur une société individualiste en déliquescence.
    A voir impérativement.
    Viviane R
    Viviane R

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 mars 2012
    Un grand moment de cinéma, à ne pas rater. Une lenteur nécessaire, mais pas de longueurs, un film dont on ne ressort pas indemne, qui donne à réfléchir sur la nature humaine et sur la vie en société. A voir sans hésiter!
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