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    299 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 20 mars 2012
    Le côté donneur de leçons - même si habilement contrebalançé par le personnage du procureur - est plutôt pénible, d'autant qu'il est souligné avec un sérieux de plomb par Yvan Attal et des dialogues tout droit sortis d'un roman Harlequin. Il semblerait que le label " d'après des faits réels "( ici dans les années 60, dans le Bronx...) soit devenu l'immunité critique d'un certain cinéma dit "concerné " bien culpabilisant ( Présumé coupable, Omar m'a tuer...) à la limite de la putasserie. On regrette que Belvaux, qu'on a connu plus inspiré, y adhère aussi. L'étoile est pour les plans portuaires ( pas "mortuaires " : ça, c'est le reste du film ).
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 20 mars 2012
    Plus lent tu meurs! Que de plans fixes... je me suis "ennuyé"! et la fin est si prévisible.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 20 mars 2012
    Lucas Belvaux nous interroge ici et nous laisse apporter nos propres réponses en nous accusant tout de même de nos indifférences, de nos lâchetés, de nos égoismes dans ce film en forme de thriller, extraordinairement réalisé dans cette ville du Hâvre, au coeur de nombreux films récents... Le plaisir de retrouver Nicole Garcia, trop rare à l'écran !! Un grand film qui nous fait réfléchir, c'est déjà pas si mal !!
    Robert D
    Robert D

    6 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 mars 2012
    Film intéressant très d'actualité qui fait réfléchir même si l'ambiance est pesante. On n'en sort pas indemne. Acteurs très touchants et justes dans leurs sentiments. Yvan Attal se révèle être un excellent acteur dans ce style de film.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 20 mars 2012
    ennuyant, pas crédible c'est tellement looong à commencer. c'est pas seulement que le film est lent y a plein de très bon films lents ! c'est juste que c'est creux et qu'on s'ennuie. à part qq plans du port on attend que ça se passe. pas de psychologie, pas d'atmosphère rien pendant looontemps. plusieurs personnes sont partis avant la fin.

    les acteurs sont pas très bon sophie quiton particulièrement fade et sur le même mode (les scènes dans la voiture c'est presque rigolo "NAN NE ME TOUCHE PAS" haha je me suis marré) en fait comme tout le monde est plutôt mauvais ça doit être surement une direction du réalisateur qui foire tout.
    les dialogues sont risibles. dans les moments dramatiques ils sortent de grosses répliquent bien lourdes qui font rire la salle .. c'est sordide.

    l'ambiance n'a rien de pesante on ne sent pas la culpabilité certains personnages inexistant inconsistants sont montrés on ne sait pas vraiment pourqoi. (le plan du flic "balance" devant une fenêtre de la ville vers la fin) quel ennui. la musique qui ne sauve rien bref franchement même à la télé .. à éviter.
    Julien D
    Julien D

    1 211 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 mars 2012
    Un meurtre mystérieux dans les rues du Havre peut paraitre être un point de départ d’un polar des plus classiques mais c’est en fait un drame psychologique que Lucas Belvaux nous propose. Le drame est celui de tous ces témoins qui, par lâcheté, n’ont pas agi et se réfugie dans le mensonge et l’oubli pour ne pas avoir à affronter leur acte de faiblesse. Mais quand l’un d’eux va inverser la donne en préférant se confesser aux enquêteurs puis à la presse pour s’éclaircir l’esprit alors la question du déni de vérité collectif va se poser. Plutôt que d’appuyer son récit sur les évolutions des mentalités de chaque protagoniste devant faire face aux conséquences du mensonge, tel que le fit Sidney Lumet dans DOUZE HOMMES EN COLERE, le réalisateur préfère jouer la carte de la tension lancinante et de l’absence de prise de parti en s’inspirant peut-être davantage d’Hitchcock (avec des scènes tel que celle, grotesque, de l’homme statique sur le balcon d’en face), mais se prend un peu les pieds dans le tapis en rendant la narration mollassonne. Mais le vrai souci vient des dialogues puisque, que se soit dans leurs déclarations d’amour ou leurs engueulades les deux personnages ont plus l’air de réciter du Baudelaire que d’avoir une conversation qui soit crédible une seconde. Puis vient la scène finale, celle où a lieu la reconstitution du crime et où, enfin, l’émotion poignante se fait ressentir à sa vraie valeur.
    InnaNd
    InnaNd

    23 abonnés 1 critique Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 mars 2012
    Certaines personnes se plaignent de sa lenteur. Elle est nécessaire au film. Personnellement j'ai bien aimé. C'
    est un film qui nous incite à nous poser des questions sans avoir accès aux réponses. Bon moment !
    Avoine M.
    Avoine M.

    62 abonnés 279 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 mars 2012
    Tout le long du film, Attal a l'air tellement en pétard que le spectateur craint un instant qu'il sorte de l'écran lui allonger un bourre-pif en beuglant " ET TOI, TU DORMAIS AUSSI, CHAROGNE ??!!! " , mais finit par compatir : avec sa fiancée qui la lui joue valse-hésitation, sa conscience qui le fixe depuis le balcon d'en face, une journaliste qui se prend pour Albert Londres, ses vilains lâches de voisins et sans parler des dialogues qu'on lui fait dire, il a un peu les nerfs, le pauvre, c'est bien normal. D'ailleurs, pour se détendre, il envisage de "reprendre le long cours "...on ne saurait trop lui déconseiller d'approcher la côte italienne...tendu comme il est, là...A part ça, c'est toujours cinégénique, un port, la nuit. C'est pas un documentaire ? Dommage.
    americano76
    americano76

    4 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mars 2012
    Film très prenant qui laisse beaucoup de place à la réflexion sur la lâcheté et le comportement de l'être humain et certainement notre propre comportement si nous devions vivre une telle situation. C'est lent, c'est pesant, tout cela ponctué par des vues maritimes diurnes et nocturnes magnifiques et des plans de la rue de Paris qui se prêtent très bien à ce genrre de situation. Bon moment de ciné sans les effets spéciaux et tout en retenue.
    skieffer
    skieffer

    2 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mars 2012
    Film fort et intelligent. Interprétation
    Impeccable. Qu'aurais je fait? À priori pas comme eux. Est on meilleur ou pareil que les autres? Et si c'était notre famille, leur pardonnerions nous? Ce film nous fait poser des questions profondes. Bravo
    selenie
    selenie

    6 331 abonnés 6 203 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mars 2012
    Je suis très partagé... A cause du début surtout... En effet trop de scènes semblent très balisées, très écrites, on sent une direction d'acteur très forte et donc qui retire toute âme, la fluidité naturelle qui doit créer une certaine crédibilité est, de fait, parfois superficielle ; je pense par exemple à l'entretien, au début, entre la journaliste (Nicole Garcia) et la fiancée (Sophie Quinton)... C'est dommage car au final ce film est d'une extrème intelligence, au scénario qui ne l'est pas moins, qui décrit avec réalisme uen infrastructure judiciaire. Les différents niveaux de lecture sont tourtes aussi riches les unes que les autres ; angoisse des témoins, positions des divers protagonistes, jugements impétueux, trahisons et lâcheté, perte de repère... etc... Un tel évènement peut laisser des traces et le film démontre bien tous les paramètres et la difficultés d'unir tout le monde, de connaitre les causes et conséquences. La première partie est donc trop "dirigée", ça manque en fin de compte de liberté au niveau jeu. Mais à partir de l'instant où le procureur a en main les témoignages le film prend toute son ampleur ; c'est bien à ce moment qu'on commence à tout comprendre des tenants et aboutissants. Les dialogues du procureur sont en ça d'une implacable logique. Le film fait à la fois froid dans le dos et réfléchir... L'émotion d'ailleurs n'arrive qu'à la fin, lors d'une reconstitution incroyablement tendu (dans le bon sens du terme). Il est fâcheux que l'ensemble soit un peu trop froid, autant dans la mise en scène que dans les décors, ajoutés aux scènes trop factices, trop guindés du début le film perd énormément en qualité intrinsèque... Pourtant, dans le fond, quel film !... Vu ma note on peut imaginer ce que ce film aurait pu être sans ce manque de d'intensité. Lucas Belvaux aurait-il eu trop de pression sur ce film ?!... Malgré tout un film à conseiller !
    ISAO12
    ISAO12

    47 abonnés 1 041 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mars 2012
    Dommage que le Havre n'ai pas été plus mis en valeur pour une fois en dehors de cette rue de Paris.
    Une belle mise en abime que cette lacheté ordinaire d'un peuple grégaire dans l'immobilisme...chacun pour soi et que l'on se bouche les oreilles plutot que d'intervenir.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 mars 2012
    38 témoins est assez déceptif. Une déception relative mais au vu de la réussite de tous ses films précédents, on ne peut recevoir le film, très plat, qu'avec ennui. Lucas Belvaux semble hésiter entre plusieurs thèmes (la culpabilité, le remord, la ville, l'intrigue policière, la vie de couple, les failles de la presse, celles de la justice) sans en approfondir un seul. Le film reste toujours en surface, trop distancié dans son propos, sans la moindre altérité. Certes, les interprétations sont bonnes (soulignons celles de Natacha Régnier très lumineuse qu'on aurait pu mettre à la place de Sophie Quinton) mais on ressent une certaine gêne, un manque d'investissement. La mise en scène, avec la répétition de ces facades d'immeubles, tourne à vide. On reconnaît d'ailleurs bien le style de Lucas Belvaux mais les gros plans sont trop présents malgré les impressionnants bâteaux... Une scène sublime cependant : celle de la reconstitution du meurtre qui est d'un grand impact émotionnel. C'est très peu pour un film si ambitieux dont la volonté de montrer le remords par les seules visions de l'homme à la fenêtre et celle de la reconstitution est un peu juste. 38 témoins est juste moyen, sans vértiable originalité.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 19 mars 2012
    Un drame sociétal qui fait froid dans le dos et force à l'introspection... La force du sujet est amoindrie tout au long du film par manque de rythme, des dialogues trop écrits, le jeu maladroit des acteurs principaux embarqués dans une invraisemblable histoire de couple.
    Un film sur la lâcheté, le devoir, le couple ? Trop de thèmes satellites viennent polluer une histoire pourtant forte et magnifiquement réalisée.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 18 mars 2012
    Le Havre. Impossible de rater ces immenses paquebots qui débarquent chaque jour dans l'espace portuaire. Inévitables, ils le sont, impressionnants aussi. Tout aussi impressionnants que ce crime ayant eu lieu en pleine nuit dans une rue d'un quartier réputé tranquille. Pourtant, l'inévitable semble être devenu évitable, et personne parmi tout le voisinnage n'a vu ou entendu quelque chose. C'est dans ce quartier sous le choc et voué au silence que Louise rentre le matin du drame, revenue d'un voyage en Chine.

    Commence alors l'ambiance post-drame, entre paranoïa, cauchemars et enquête policière, personne ne semble pouvoir expliquer l'inexplicable. Suivront un enchaînement de séquences où les thèmes du remord, de la lâcheté et de la conséquence de nos actes prendront une part prépondérante dans le discours filmique. Après un démarrage assez lent mais toutefois prometteur, le film tombe dans un enlisement de jugements et d'exagérations qui finissent, à mon sens, par le rendre indigeste.

    La première chose qui choc est cette continuité dialoguée, toujours dans la surenchère et qui déforme les émotions pour leur enlever toute crédibilité. Cette situation est plus surprenante encore avec le personnage d'Yvan Attal (Pierre). Tapis dans sa terreur, dans sa honte, on pourrait s'attendre à découvrir un personnage à la fois mystérieux, retranché sur lui-même et peu expressif. Ce qui serait la suite logique d'un tel évènement. Au contraire, il est l'un des personnages qui étaye le plus ses pensées, qui les livre comme on commanderait une baguette de pain. Que ce soit dans le phrasé même ou dans les intonnations, il en perd toute profondeur et toute empathie.

    Il en sera de même pour la direction des acteurs dans leur globalité, au point qu'on fini par se demander quel est le but de cette exagération théâtrale. Cela enlève tout intérêt de notre part, aussi mince fût-il, après quelques minutes. Pourtant, certaines idées esthétiques ne sont pas mauvaises, certains plans se révèlent même intéressants, tout comme l'importance accordé aux sons est agréable. La transformation de la victime en une espèce de sanctuaire de la honte, porté vers l'inconnu et condamné à disparaître, a aussi des atouts certains. Malheureusement, à côté de ça, nous avons un discours assez grossier, qui, tant dans la forme que dans le fond, devient de plus en plus détestable.

    Je comprends le souhait de vouloir pointer du doigt la " lâcheté humaine ". Et l'idée de partir d'un meurtre en ne se concentrant pas sur la victime ou sur le meurtrier est plutôt rafraîchissante. Cependant, le thème aurait mérité d'être traité avec plus de finesse, et à la place d'être poussé dans l'irréalisme, rester crédible pour s'avérer marquant. Le problème majeur se dévoile dans les dernières minutes du long-métrage, puisqu'on se rend compte qu'on n'est pas ici pour essayer de comprendre cette lâcheté, mais qu'on veut la juger. Le réalisateur veut inclure le spectateur dans sa subjectivité et enlève toute place à la réflexion, pour livrer un message banal et méprisant.

    L'idée du double-regard intrige, au départ, mais ici il se transforme en un regard unique, celui du réalisateur, qui s'enfonce toujours plus dans la condamnation précipitée et dérangeante (cf vingt dernières minutes). Il ne reste donc de ce 38 témoins qu'un amer goût d'être pris pour un pantin, que ce soit dans le partage d'émotions (grossier) et dans le message global (grossier). Rien ne vient sauver le travail de Lucas Belveaux, qui disparaîtra bientôt sous la surface de l'eau, à la manière d'un certain paquebot...
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