Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Jean Francois L
14 abonnés
600 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 16 mars 2012
Un sujet très interressant et glacant qui aurait pu etre mieux traité. On commence à rentrer vraiment dedans, aprés une 1ere partie un peu trop lente, avec la déclaration d' Yvan Attal et les réactions très bien jouées de la part des roles secondaires, jusqu'à la fameuse scène de reconstitution, qui nous amène enfin dans un mal être, en nous projetant....en tant qu'être...humain...
Très lent et mise en scène froide mais qui illustre bien un sujet super intéressant. un acteur au top comme d'hab': Yvan Attal nous y donne un regard d'une justesse énorme! il transmet tant de choses rien qu'avec son regard, son attitude etc.... le film pose des questions intéressanes sur la façon de réagir face à un tel évènnement et on se les pose encore longtemps après la séance....Et vous qu'auriez-vous fait????? A voir
Un film décevant car prenant trop le parti pris de la lenteur et de la répétition. L'histoire est pourtant intéressante, et les interprètes sont appliqués mais tout cela reste scolaire, démonstratif. C'était un sujet pour Fritz Lang... Hélas,le sens de l'ellipse n'est pas le fort du cinéaste belge dont la mise en scène manque cruellement de rythme.
Très très bon. Rythme lent mais prenant. Sujet intéressant, qui véhicule un vrai message : l'indifférence (et une certaine forme de lâcheté des uns pour les autres) Yvan Attal y est énorme..
Si le sujet est intelligemment traité et l'interprétation au niveau, ce film est malheureusement beaucoup trop long et mou pour susciter le moindre intérêt.
Fascinant au premier abord, le film tombe malheureusement à plat, la faute à des dialogues parfois mal écrits, une interprétation inégale (les acteurs sont faux par moments) et une noirceur qui est bien trop caricaturale. En effet, on parle de 38 témoins mais pourquoi pas 100 voire 60 millions. Le film au rythme lancinant ne progresse pas vraiment et ne fait qu'accentuer un malaise quelque peu artificiel.
Spoilers Les propos du procureur soulignent la vacuité du film "vous n'apprendrez rien"!
Dommage que le film traîne à ce point en longueur car le sujet est vraiment pas mal. J'ai un peu de mal avec ce genre de mise en scène théâtrale, les acteurs en font trop et je dirais que seule Nicole Garcia se démarque réellement. Le moment de la reconstitution du crime est époustouflant, "38 témoins" est à voir rien que pour ça.
Le cadavre d’une jeune femme est retrouvé dans la rue, au milieu de la nuit. Personne dans le voisinage n’a rien vu ni entendu. Un homme pourtant semble fuir la police et les journalistes. Dès lors ce personnage nous semble louche, et ce ne sont pas les longs plans silencieux sur cet homme préoccupé qui vont nous contredire. Mais peut-on vraiment ce fier aux simples codes cinématographiques ? Tout cela ne cacherait-il pas quelque chose ? Une introduction qui je l’espère saura mettre l’eau à la bouche à ceux qui ne se sont pas encore laissés tenter par 38 témoins, et qui devront s’arrêter là dans la lecture de ma critique pour ne pas voir tout le voile de l’intrigue se soulever devant eux.
Lucas Belvaux s’amuse effectivement assez habilement au début de son dernier film avec les codes du thriller (huis-clos, ambiance angoissante et mystérieuse, personnages intrigants), pour mieux les pulvériser par la suite, et faire comprendre au spectateur que les héros que le cinéma lui montre à voir depuis plus d’un siècle sont beaucoup plus rares dans la vie. Avec 38 témoins, le réalisateur met effectivement en avant le constat d’un individualisme qui ne cesse de croître dans notre société. Pourtant, passé la stupeur des premiers instants de la révélation sur spoiler: ces témoins qui n’ont pas réagi à ce qui se passait sous leurs fenêtres et qui ensuite n’hésitent pas à mentir même au détriment d’une enquête , Lucas Belvaux montre très clairement que ni lui, ni le spectateur n’est là pour juger cet état de fait mais plus pour se poser des questions. Argumentation et contre-argumentation trouvent leur place dans un film qui ne se veut jamais moralisateur. Cette approche est d’autant plus convaincante qu’elle est parfaitement dramatisée par l’intermédiaire du couple formé par les toujours très subtils Yvan Attal et Sophie Quinton, spoiler: l’un acteur du fait, l’autre simple spectatrice . Mais astucieusement les a priori se trouvent une nouvelle fois remis en cause. spoiler: En effet, si la « spectatrice » est au départ choquée de l’attitude de son compagnon, elle va rapidement choisir de fermer les yeux pour préserver son intérêt personnel, là où son mari condamne sa propre inaction . La mise en scène en huis-clos, l’ancrage de l’action dans un « quotidien » (l’essentiel du film se passe dans l’immeuble) et le rythme très lent du film (qui a fini par rebuter pas mal de monde), vont eux aussi clairement amener le spectateur à réaliser un travail d’introspection, de questionnement interne. Et c’est justement toute la force et l’intelligence de 38 témoins, ne pas donner de réponse mais poser les bonnes questions.
Un meurtre, 38 témoins et pourtant tous disent n’avoir rien vu et rien entendu. C’est une belle démonstration de la lâcheté ordinaire. Le premier qui finalement se décide à parler deviendra la cible de ceux qui n’ont pas eu le courage de le faire. Beaucoup de bonnes idées et d’analyses pertinentes sur la justice, le mensonge, la lâcheté, le couple mais tout ça est malheureusement plombé par une réalisation mollassonne et un déséquilibre dans les dialogues. La ville du Havre fait un superbe décor pour ce fait divers qui aurait mérité un meilleur traitement.
Mise à part la scène finale (qui donne franchement des frissons), pas grand chose à se mettre sous la dent dans ce film où les acteurs semblent clairement dépassés pas les velléités moralisatrices du réalisateur. Du manichéisme à la pelle qui pollue 38 témoins pendant plus d'1h30...
[...] Car je n'existe qu'en fonction de leur capacité à me déterminer comme étant existant et réel ; le droit qu'ils s'arrogent en m'acceptant dans leur monde, créé de toutes pièces. Ma vie se trouve justifiée par leur jugement, la haine qu'ils larment sur moi, qu'ils déversent et vomissent car ce sont eux les sains et les justes, eux qui détiennent la vérité et la loi ultime des actes de la terre. Qu'ils sont beaux, lisses, véritables, doux et poétiques et comme je suis laid lorsque de tels yeux me contemplent. Qu'ils me jugent et qu'enfin je devienne Homme […]
Essayez de ne pas dormir devant ce film ce sera un défi dur a réaliser . Lent a mourir , il ne se passe rien , des plans fixe ennuyeux comme pas possible , j'ai rarement vu un film aussi mou . Le scénario ben disons qu'il est plat et vide dommage il y avait de quoi faire quelque chose de potable , la prestation des acteurs n'est pas mauvaise mais très peu de dialogues ce qui renforce l'ennuie . A éviter .