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    Tietie008
    Tietie008

    24 abonnés 77 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 mars 2018
    Un film ennuyeux, lent, froid et désincarné. Du mauvais cinéma d'auteur à la française ! Le seul point positif, est une esthétique marquée par la grisaille, grisaille qui colle bien avec l'atmosphère aboulique du film de Belvaux ! Même Inspecteur Derrick me semble plus nerveux que les protagonistes de 38 témoins, c'est pour dire !
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    24 abonnés 883 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mars 2012
    Film dérangeant, à beaucoup d'égards. Un sentiment partiel de ratage dans l'approche scénaristique mais un indéniable talent de réalisation et des acteurs excellents. Tient bien en haleine malgré la lenteur du récit. A voir sans retenue.
    sylounette
    sylounette

    45 abonnés 189 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 avril 2012
    j'ai trouvé le film un peu long.... même si c'est très bien joué
    bien sur on s'interroge sur ce que nous aurions fait ou comment nous regarderions notre conjoint dans ces conditions

    mais l'histoire s'est passé aux USA, je ne sais pas si elle transposable ainsi en France...
    je ne sais pas dans quelle ville et quartier. Dans certains, tous les jours se passent des agressions et les habitants ont pris l'habitude de ne pas intervenir..
    chez nous, il est quand même facile de téléphoner à la Police sans pour autant intervenir davantage ...
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 174 abonnés 4 168 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 novembre 2012
    Lucas Belvaux n’a plus le statut d’espoir, étant reconnu depuis sa trilogie de 2003 comme un réalisateur ambitieux dont les projets ont le mérite de rentrer dans leurs frais (il l’explique très bien dans les bonus du DVD). Le réalisateur belge, cinéphile averti est un admirateur des films dit sociaux des années 30 et 40 de Lang et Ford et comme eux il s’empare du mystère insondable des réactions humaines en groupe. Qu’aurions nous fait à la place de chacun des locataires de la rue de Paris au Havre quand lors d’une nuit de printemps une jeune femme se mis soudain à hurler alors qu’elle se faisait assassiner au pied de sa porte ? C’est l’horrible question que pose le film de Lucas Belvaux. Comme les autres, Pierre, pilote remorqueur a choisi de se taire rejoignant la tacite omerta qui s’est instantanément formée dès les premières investigations de la police sur le lieu du crime. Le problème c’est que plus que les autres, Pierre qui assume un commandement est tiraillé par le remords de ne pas avoir voulu entendre cet appel au secours qui désormais ne le quitte plus. C’est le dilemme de cet homme joué par un Yvan Attal tout en minéralité que Belvaux nous met sous les yeux en réussissant parfaitement le processus d’identification du spectateur à son propos , processus indispensable à la prise de conscience. Face à sa fiancée (Sophie Quinton) qui lui intime de rejoindre le troupeau afin de ne pas assombrir ou enterrer leur avenir commun, Pierre doit savoir si après une première lâcheté il en commettra une deuxième qui ne lui donnera plus aucune chance de retrouver l’estime de soi. Nicole Garcia journaliste locale démontre de façon claire le rôle que peuvent jouer les médias à des moments décisifs d’une telle affaire. Elle aussi aura un dilemme de conscience ou plutôt d’éthique à résoudre tout comme le juge et les policiers. Le film pose beaucoup de questions sans vraiment chercher à y répondre car dans le domaine les réactions humaines sont parfois imprévisibles même si elles sont en général guidées par la peur. Le ton distancié du récit et le jeu très sobre des acteurs permettent au spectateur de rester davantage concentré sur la problématique humaine qui se pose aux personnages que sur l’aspect thriller de l’intrigue que volontairement Lucas Belvaux ne cherche pas à développer oubliant même la recherche de l’assassin. Le Havre magnifiquement filmée sert d’écrin à ce film généreux qui a le mérite de tenir en haleine tout en interrogeant sur la condition humaine qui est décidément un sujet inépuisable..
    tixou0
    tixou0

    696 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2012
    Là où Eric Guirado ("Possessions") échoue piteusement, Lucas Belvaux (le petit facteur de "Poulet au vinaigre" devenu un excellent metteur en scène : la "trilogie" - "Un couple épatant", "Cavale", "Après la vie" - "La raison du plus faible", "Rapt") réussit, avec "38 témoins". Il s'agit en effet là aussi d'un fait divers-prétexte : en 1964 dans le Queens, 38 personnes assistent derrière leurs vitres, sans réagir, à la lente agonie d'une jeune femme massacrée par un tueur en série. Belvaux adapte ici le livre que Didier Decoin a consacré à l'affaire en 2009 ("Est-ce ainsi que les femmes meurent ?"), mais son histoire n'est plus dans les années 60 à New York, mais aujourd'hui, au Havre (le décor bétonné, pour l'inhumanité, et l'ouverture sur l'horizon de l'océan pour la rédemption). Là il est question d'illustrer un autre travers humain : au mieux l'indifférence, sans doute la lâcheté. Réveillés en pleine nuit par des cris épouvantables, 38 habitants de la rue de Paris, certains seuls, d'autres en couple, assistent avec plus ou moins de conscience à l'agression sauvage d'une jeune étudiante, nouvellement installée dans l'immeuble en vis-à-vis (le seul riverain à avoir admis d'emblée qu'il a entendu quelque chose, croyant "à une bagarre d'ivrognes" a crié de son balcon que l'on se taise, puis est retourné paisiblement au lit, les cris ayant cessé puisque alors la victime s'était traînée dans le couloir de son habitation pour y agoniser en silence). Toujours est-il que lors de l'enquête de voisinage, les témoins potentiels ont tous déclaré ne rien pouvoir dire : "rien vu, rien entendu, on dormait". Pierre Morvand (Yvan Attal, qui domine la distribution), pilote de navire (avec donc des horaires décalés), seul au moment du drame (Louise, sa compagne - Sophie Quinton - était en déplacement en Chine) choisit dans un premier temps de préciser aux enquêteurs qu'il n'était pas chez lui. Mais sa conscience (joliment matérialisée à l'écran par une silhouette sur le balcon d'en face) le tourmente, et lui, le "taiseux", ne tarde pas à dire ce dont il a été le témoin tétanisé, d'abord à Louise endormie (?) lors d'un monologue poignant, puis aux services de police. Est-il quitte alors ? Pas vraiment puisqu'il relance l'enquête, ce qui entraîne de nouvelles auditions durant lesquelles les témoins retrouvent la mémoire : 38 mises en examen potentielles pour "non-assistance à personne en péril" ? Du jamais vu, "impossible" pour le procureur de la République (Didier Sandre), qui enjoint l'omerta à ce sujet aux enquêteurs, au nom (prudence largement teintée de cynisme) de l'ordre public. Choqué, le capitaine Léonard (François Feroleto) en charge du dossier, organise une "fuite" en contactant Sylvie Loriot, une journaliste locale (Nicole Garcia). La couardise collective est révélée dans la presse, de même implicitement que la façon dont elle a été mise en évidence : déjà fâchée avec sa voisine de palier et ancienne amie Anne (Natacha Régnier), la fragile Louise, en butte à une hostilité grandissante des autres "témoins" ("Balance" écrit sur la porte de l'appartement à l'adresse de Pierre, vitre brisée), qui n'arrive surtout pas à pardonner à son compagnon son mensonge initial, vient à le quitter.
    Les questions morales sont légion dans cette belle réalisation : sommes-nous tous des lâches ordinaires ? Peut-on sacrifier sa vie de famille à un retour de l'estime de soi ? La vérité est-elle préférable à la paix sociale ? .....
    Belvaux pose ces questions sans emphase, et sans chercher à nous imposer sa conviction personnelle, et il le fait dans un style superbement épuré (cadre, photo, montage - la séquence de la reconstitution est à cet égard particulièrement remarquable : tout est à louer). Rien de facile (on ne voit pas le crime, on ne connaîtra pas le coupable), mais du nécessaire.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    289 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 décembre 2014
    Même si la mise en scène, très épuré, et le rythme assez lent de l'ensemble peuvent en rebuter plus d'un, "38 témoins" est un film intéressant. Les acteurs sont à fleur de peau, Yvan Attal en tête, excellent dans le rôle d'un homme en proie à des démons suite au meurtre de la jeune femme. Pas d'enquête ici, mais une introspection dans un voisinage taiseux et porté la honte collective du silence. A voir.
    Thierry M
    Thierry M

    158 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 mars 2012
    On s'ennuit ferme dans cette intrigue , qui traine beaucoup trop.
    NammJones
    NammJones

    109 abonnés 1 719 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 août 2012
    Yvan Attal dans un rôle où il ne parle pas, regarde longuement par la fenêtre et pousse de long soupirs.. Yvan Attal dans le rôle de.. Yvan Attal donc.
    En dehors de ça on découvre une histoire sans fin, longue, très longue et dotée d'un scénario sans détails.
    Pourtant l'idée était intéressante et assez originale.. bien que peu réaliste.
    missfanfan
    missfanfan

    87 abonnés 849 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mars 2012
    unpeu long , mais ce drame de la lacheté fait froid dans le dos il ne faut surtout pas déranger la petite vie pèpére de certaines personnes on vie dans un monde de grande indifférence et hélas c'est partout pareil , et de manière général si les gens étaient unpeu moins lâches veules et couards il y aurais moins d'agressions
    sinon le havre est plûtot bien filmé et les bateaux impressionnant n spoiler: ota bene Nicole garcia a pris un sacré coup de vieux
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 16 mars 2012
    "38 témoins" est sans aucun doute ce que j'ai vu de pire au cinéma depuis plusieurs mois. Tout d'abord, l'histoire n'a absolument aucune crédibilité. Ce qui, en soi, n'est pas forcément gage de navet. Le problème ici, c'est que Lucas Belvaux prend son film avec un sérieux absolument ridicule, comme s'il venait soudainement de constater que l'homme était globalement lâche et peu glorieux et qu'il voulait expliquer cette brillante découverte au spectateur. L'aspect psychologico-dramatique est donc terriblement grossier, mais ce n'est pas tout : "38 témoins" comporte les dialogues les plus écrits, les plus clichés, les plus longs et pourtant les plus vides qu'on a pu entendre depuis quelques années. Ils sont de plus déclamés un Yvan Attal horriblement peu charismatique, une Sophie Quinton dont on apprécie a posteriori la rareté et une Nicole Garcia toujours aussi crispante. On ne croît pas une seconde au couple formé par Attal et Quinton, ni à leurs emplois respectifs, ni aux personnages clichés de journaliste, de procureur ou de flic. Une sorte de cinéma français ni vraiment intello, ni vraiment populo, le cul entre deux chaises, mou, informe et sans saveur. Seul bon point : la musique est pas mal, c'est déjà ça...
    arnaud1972
    arnaud1972

    33 abonnés 102 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 décembre 2012
    un beau film qui malgré une histoire de couple subalterne traite bien de nos petites et grandes lâchetés, terrible et glaçant sans jugement, lucas belvaux nous renvoie face à nous même au coeur d'une nuit de meurtre, avec cette question en filigrane, jamais posé ni jamais imposé et moi à leur place qu'aurais-je fait?, la réponse reste ouverte, beau film donc...
    traversay1
    traversay1

    3 558 abonnés 4 856 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mars 2012
    Trois titres à la une du quotidien du Havre, suite au meurtre d'une jeune femme en pleine rue, au coeur de la nuit : La peur (qui est l'assassin ?), La douleur (le temps du recueillement), La honte (personne n'a rien vu, rien entendu ? Mensonges !). Dans la cité havraise, décidément très tendance au cinéma, Lucas Belvaux filme des avenues désertes, des grues et des containers, pas l'ombre d'un arbre ou d'un jardin à l'horizon. Une ville minérale. L'enquête policière n'intéresse pas le réalisateur, 38 témoins est un film sur la lâcheté collective et/ou sur l'indifférence. Celui qui parle, enfin, est stipendié par ses voisins et sur sa porte quelqu'un a écrit Balance. Sympathique, le climat, pour un peu on se croirait aux pires heures de la Collaboration. Pour arriver à la scène de reconstitution du crime, presque insoutenable, Belvaux a choisi de surdramatiser le sentiment de culpabilité du "délateur", quitte à faire surjouer Attal, qui a un monologue pénible à débiter dont il ne se tire pas très bien. Les scènes de couple avec Sophie Quinton ne sont pas non plus très réussies et poissent encore davantage l'atmosphère. Le personnage de la journaliste, pour stéréotypé qu'il soit, est heureusement sauvé par une Nicole Garcia impeccable. Dans ce port de l'angoisse qu'est devenu Le Havre, le film finit, un peu laborieusement, par atteindre son but : montrer les sombres facettes de l'âme humaine. Pas folichon.
    cinono1
    cinono1

    299 abonnés 2 054 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 mai 2017
    Pas beaucoup de héros, l'homme entre la peur et le courage. Lucas Belvaux interroge l'apathie, la lacheté, l'indifférence...Sur un sujet en or, rare, et hélas plausible (inspirée d'une histoire vraie, pas sur que les francais de 2010 soient plus courageux que les américains des sixties), Il sait installer une ambiance à la fois pesante et chaleureuse. Quel dommage alors d'avoir laisser son récit dévier en présentant le fait divers sous l'angle d'un couple auquel on croit pas, Yvan Attal et Sophie Quinton. C'est pas aidé par des dialogues de plombs. Le caractère libératoire de la vérité rejaillit dans la partie finale. Une oeuvre accusatrice, inconfortable qui interroge avec vigueur -et parfois lourdeur-, la responsabilité individuelle et collective.
    ISAO12
    ISAO12

    44 abonnés 1 041 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mars 2012
    Dommage que le Havre n'ai pas été plus mis en valeur pour une fois en dehors de cette rue de Paris.
    Une belle mise en abime que cette lacheté ordinaire d'un peuple grégaire dans l'immobilisme...chacun pour soi et que l'on se bouche les oreilles plutot que d'intervenir.
    Kenzei
    Kenzei

    15 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 février 2013
    Un film d'une lenteur inimaginable, où la moindre scène dure une éternité, où il ne se passe rien à longueur de temps. On assiste à rien en fait, avec des lonnng plans sur le port industriel du Havre, sur un bâtiment, un appartement vide, une foule silencieuse qui ne bouge pas, etc, etc ... et c'est ça tout le film. On ne peut juger du niveau des acteurs tellement ils ne parlent pas.
    Il n'y a rien à ajouter. On attend tout le temps..
    0,5/5.
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