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    Soudain l'été dernier
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    Louis Morel
    Louis Morel

    45 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 février 2014
    Un thriller Freudien peu efficace, et assez soporifique...
    JuLieNSauReL
    JuLieNSauReL

    9 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 janvier 2014
    De très beaux décors, mais beaucoup trop de dialogues. Autant lire la pièce de Tennessee Williams !
    Marc G
    Marc G

    4 abonnés 113 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 novembre 2013
    Très bon film , plein de poésie, souvent sombre d'ailleurs, je n'ai pas vu beaucoup de films avec miss Taylor mais cette femme avait tout, la plantureuse beauté bien entendu , mais surtout ce talent mélodramatique, il y a Montgomery Clift en médecin qui joue en toute force tranquille et puis c'est surtout Katharine Hepburn qui me fit plus d'effet dans ce film...c'est une femme extralucide et qui pourtant refuse de voir ce qui pourrait être la vérité sur son fils, poète décédé en Europe...le personnage d'Hepburn est assez sec ou un peu glacial je ne saurais le dire...il y a une relation mère fils assez exclusive qui semble assez malsain...
    Certains plan filmé par le réalisateur son superbe...et puis certaine phrases assez poetique en font un excellent film...
    Toutefois ce qui empêche le film de côtoyer les sommet c'est peut-être la fin du film, et le dénouement qui est moins convaincant et n'est pas tout à fait à la hauteur du reste du film... toutefois même à la fin certains passages valent le détour...
    dai72
    dai72

    144 abonnés 2 131 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 avril 2013
    Autant le dire tout de suite, je n'ai pas accroché. Du début à la fin, je n'avais qu'une question en tête : Quand est-ce que ça commence? C'est fou ce que c'est bavard mais au point de vue de l'histoire, on s'ennuie ferme. Alors oui Elizabeth Taylor est absolument exceptionnelle dans ce film, elle resplendit par sa beauté et sa présence, et c'est bien le seul principal point positif, pour le reste, on s'approche du néant et ce ne sont pas les quelques scènes fortes qui vont redonner du crédit à ce classique !!
    Max Rss
    Max Rss

    196 abonnés 1 762 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2013
    Parmi les grands classiques du cinéma américain des années 50 se trouve «Soudain, l'été dernier» de Joseph L. Mankiewicz. Ce film, adapté d'une pièce de théâtre de Tenessee Williams reste une oeuvre assez exceptionnelle car elle aborde des thèmes presque impossibles pour l'époque. Maniewicz fait fort: car avec un sens affuté de la métaphore , de l'image et à l'aide de dialogues à double sens il parvient à faire poindre les « fantômes » de l'homosexualité, de la manipulation mentale, de l'inceste et du cannibalisme. L'histoire: une veuve riche engage un médecin pour que celui ci lobotomise sa nièce qui a soudainement perdu la raison. La veuve riche, c'est Katharine Hepburn dont les motivations sont très douteuses. La nièce subitement frappée par la folie c'est Elizabeth Taylor. Les deux femmes se livrent un duel sans merci. L'une ne peut se consoler du décès brutal de son fils tandis que l'autre tente par tous les moyens possibles de prouver qu'elle a toute sa tête et qu'elle est victime de la manipulation éhontée de sa tante. Au milieu de ces deux femmes, Montgommery Cliff fait office d'arbitre, mais son pragmatisme, sa sobriété et son regard perçant font vraiment froid dans le dos. La qualité première de ce film, c'est l'interprétation de ses comédiens. Katharine Hepburn est simplement magistrale. Elizabeth Taylor est effrayante car imprévisible mais tout aussi impériale. Montgommery Cliff est lui aussi très bon car ses nombreuses questions entretiennent le suspense. Le deuxième point fort de ce film réside dans le développement dans psychologie de ses personnages. Mankiewicz les pousse dans leurs derniers retranchements en les forçant à divulguer des vérités qui feraient mieux de rester enfouies à jamais. Un grand classique et un énorme plaisir de voir ces trois monstres du cinéma américain se donner la réplique.
    Aurélien Vaillant
    Aurélien Vaillant

    14 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 juillet 2013
    Film inquiétant, troublant, sous des dehors (au départ) faussement classiques. Traitant avec une terrible pénétration, et une grande originalité, le thème de la vulnérabilité en prise avec le pouvoir, l’emprise, la prédation, la voracité dans les rapports humains; la volonté d’anéantir l’autre et de le « consommer, » pour asseoir sa domination et le « contrôler » de la façon la plus totale qu’il soit.

    La figure de l’anthropophagie plane sur tout le film. Tout d’abord au sens figuré, illustrée par des rapports basés sur la perversion : Le pouvoir de l’homme sur l’homme dans sa forme la plus tyrannique, régressant en deçà du sens pour renouer avec une « animalité » qui ne tient compte que de ses désirs propres, en imposant sa vision du monde ou ses appétits à l’autre.

    Au travers d’une pluralité de situations sur le schéma dominant / dominé, représentées à l’écran ou évoquées par les personnages, Mankiewicz esquisse l’image d’une impitoyable chaîne alimentaire humaine qui broie l’innocence, se repaît de la fragilité : L’emprise d’une mère incestueuse sur son fils, d’une riche mécène sur le médecin qui débute, d’un neurochirurgien tentant une lobotomie sur sa patiente, d’un directeur vénal sur ses aliénés, d’une sœur peu charitable sur ses ouailles diminuées, d’un homme mûr sexuellement expérimenté sur une jeune pucelle…
    La famille, l’argent, la science, l’institution, la religion, le sexe, rien n’échappe à cette logique. Derrière une façade policée, le droit du plus fort règne en maître dans la société.
    De plus, à l’image d’une Nature cruelle peuplée de plantes carnivores et de rapaces affamés, personne n’y est à l’abri. Car les rapports bourreau / victime sont facilement interchangeables : La redoutable Mme Venable peut tout aussi bien se faire dépouiller des souvenirs de son fils par sa sœur et son neveu, le « doux » Sebastian utiliser sa mère et sa cousine comme appât sexuel, ou les jeunes mendiants harceler le riche micheton qui avait pris l’habitude de les « consommer »…
    La mère de Sebastian nous démontre en outre que, même mort, on peut encore s’approprier l’image de l’autre, violer son souvenir, en réinterprétant les faits à notre avantage.

    Au fur et à mesure de l’avancée du film le leitmotiv du cannibalisme se fait moins métaphorique, plus directement pressant; Catherine semble éviter de peu d’être dépecée par une horde de déments au fond d’une « fosse », puis d’être « mangée toute crue » sur une plage par des grappes de jeunes hommes en rut…
    Mais le procédé atteint son paroxysme lors de la longue remémoration finale, cauchemar hallucinant et baroque évoquant une scène d’un tableau de Bosch. Poursuivi par de véritables « sauvages, » grégaires, déchaînés et battant du tam-tam, Sebastian finira mis en pièces sur les ruines d’un temple païen.
    Même l’argent, jeté par poignées, apparaît impuissant à le sauver de cette fin atroce; Seule semble compter la mise à mort une fois l’irrationnel processus lancé.
    L’homme est véritablement devenu un loup pour l’homme à « la Cabeza de los lobos ». La « face de dieu », l’ultime vérité, est un festin d’oiseau de proie.

    Le personnage de Catherine (et, dans une moindre mesure, le Dr Cukrowicz) semble néanmoins épargné par cette sinistre morale. Elle confesse ne pas connaître la haine. Ce qui en fait une victime toute désignée pour ses semblables. Comme sainte Catherine elle est sincère et amie de la vérité, comme celle-ci on va tenter de la « décapiter » pour la faire taire.
    L’idée du martyr, du sacrifice, est omniprésent : Saint Sébastien, patron officieux de l’homosexualité, a fini massacré par ses propres hommes.
    Mais la où Sebastian est dévoré par un système qu’il a, en dernier recours, cautionné, Catherine mérite d’être sauvée car elle a toujours su rester elle-même.
    C’est par l’amour, seule pulsion acceptable, excusable (« un baiser amical» nous dit le Dr Cukrowicz), qu’elle trouvera le salut et transformera le médecin persécuteur en allié et en ami qui lui rétablira sa place dans le monde.
    À l’inverse, Violette Venable, qui n’a toujours connu de l’attachement que son versant narcissique, plonge dans la folie ; Isolée en elle-même pour ne pas avoir à affronter la terrible vérité sur ses rapports avec son fils.
    yannick R.
    yannick R.

    106 abonnés 966 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 septembre 2012
    Un film magnifique, un trio d'acteur époustouflants (surtout Elizabeth Taylor qui est magique dans ce rôle de "folle". Le film aborde des sujets très difficile (homosexualité, cannibalisme..) avec brio.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 août 2012
    Elizabeth Taylor tient ici un rôle phénoménal qu'elle interprète parfaitement. N'oublions pas non plus Katharine Hepburn qui est absolument terrifiante dans la peau de Violet. Un film passionnant qui repose tout entier sur l'interprétation de ses deux actrices principales.
    Akamaru
    Akamaru

    3 075 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 juin 2012
    Ce drame psychologique est en tout point exceptionnel tant il restitue à la perfection la prose de l'immense Tennessee Williams et tant il ose aborder des sujets impossibles pour l'époque.Dans "Soudain l'été dernier"(1959),Joseph L.Wankiewicz détaille les pulsions psychanalytiques.Le tabou des thèmes évoqués est judicieusement contourne.Et c'est ainsi qu'on peut deviner derrière les dialogues à double sens les spectres de l'inceste,de l'homosexualité,de la manipulation mentale et même du cannibalisme!Une riche veuve engagé un médecin frustré pour pratiquer une lobotomie sur sa nièce atteinte de folie épisodique.Si l'homme sert surtout de catalyseur,et de figure morale(encore que...),les deux femmes se livrent une lutte acharnée.L'une par déni d'admettre la mort brutale de son fils et son amour particulier pour lui,l'autre pour prouver sa raison et la sincérité de sa démarche.Katherine Hepburn est presque effrayante,tant elle semble loin de la réalité et de la lucidité.Quel jeu saisissant!Elizabeth Taylor confirme qu'elle n'a jamais été égalée dans l'axe beauté éblouissante/intensité dramatique.Et Montgomery Clift apporte son comportement vacillant à ce personnage plus trouble qu'il n'y parait.Mankiewicz a la judicieuse idée de fragmenter les révélations et lieux pour éviter la redondance théâtrale.La scène du flash-back adjacent au visage d'Elizabeth Taylor est remarquable,comme une enquête aboutissant de façon radicale.Chef d'œuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 avril 2012
    Chef-d’œuvre. Pourquoi ? car tout d’abord l’histoire de ce drame est originale, tout comme les thèmes qui y sont traités (folie surtout spoiler: , mais aussi homosexualité, inceste, culte -religieux ou de la personnalité-, etc.
    ), et la mise en scène est excellente, cette narration en flash-back sortie de la tête d’une femme considérée comme folle associée aux liens étranges que lient les personnages, et ce nom de Sébastian, qui résonne encore dans notre tête après avoir visionné le film. Ensuite, il nous montre que Liz Taylor n’est pas considérée comme une grande actrice pour rien, et que Katharine Hepburn, bien que plus âgée qu’à l’époque de ses grands succès, reste une grande actrice elle aussi, très talentueuse dans un rôle comme celui d’une mère éplorée (et manipulatrice) qui idolâtre son fils. Quand à Montgomery Clift, il est tout simplement magnifique. Un des très nombreux chefs-d’œuvre, donc, que Mankiewics nous a livrés, à voir absolument.
    Clingo
    Clingo

    58 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2012
    Déjà, le titre. Suddenly Last Summer en anglais, traduction littérale en français. Un titre que j'aime beaucoup parce qu'il promet implicitement un procédé cher à Mankiewicz : le flash-back. Soudain L'Eté dernier c'est un retour en arrière, le passage d'un état présent ( si tant est qu'il existe un présent au cinéma ) à un état passé, le souvenir. Sauf que le film maintient longtemps un suspense, en choisissant justement de ne pas recourir à la figure du flash-back et en lui préférant le récit des personnages, la simple passerelle orale. Ca maintient une certaine tension dans la mesure où, communément, le spectateur n'émet aucun doute sur la véracité de ce qu'il voit. Il est plus enclin à croire le régime des images que les personnages qui eux peuvent mentir. Par ailleurs ce choix de mise en scène renforce le mystère, et une certaine mythologie qui entoure les événements dont il est question, et en particulier la figure quasiment absente à l'écran du fils disparu.

    Il y a dans Soudain L'Eté Dernier une importance pour le mystère, le non-dit, le secret. Le spectateur s'interroge constamment sur les motivations des personnages, leur but réel, sur les relations qui les unissent les uns aux autres. Le jeu nuancé des acteurs, et en particulier des deux principaux rôles qui se prêtent à la construction d'un certain mystère, soit ceux d'Hepburn et de Taylor, participe énormément de l'ambiguïté générale. Les deux actrices savent parfaitement distiller le doute, donnant l'air de se dévoiler totalement tout en conservant une part secrète en elles qui semble inaccessible au spectateur.

    La mise en scène est très maîtrisée et fluide, évitant la théâtralité qu'on peut reprocher à d'autres adaptations d'oeuvres de Tennessee Williams ( qui est au scénario, je pense à un Tramway Nommé Désir ). Mankiewicz parvient à éviter l'écueil du théâtre filmé en donnant sans cesse de la mobilité à sa caméra, en organisant de discrètes chorégraphies des personnages qui pourtant passent énormément de temps à se parler. La séquence de flash-back finale arrive comme une sorte de libération, et le jeu de plus en plus passionné de Taylor, se libérant elle-même d'un souvenir traumatisant, ne fait que donner plus d'impact à sa nature cathartique. spoiler: L'intelligence de Mankiewicz se situe ici dans le respect qu'il accorde au personnage " fou " de Taylor.


    S'il est une chose que l'on peut reprocher au film, c'est son bavardage quelque peu excessif. C'est un peu le revers qu'il subit, en ayant choisi d'accorder une importance particulière à la parole. Mais ça reste une faute relative, un peu le prix à payer au profit de l'efficacité du récit.

    Très bon cinéma, vraiment recommandable.
    cylon86
    cylon86

    2 495 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 février 2012
    Adaptant Tennessee Williams, Mankiewicz réalise là un très bon film bénéficiant déjà d'une très bonne base scénaristique. Ce n'est donc pas son film le plus personnel ni le plus abouti mais cela reste de grande qualité notamment par la complexité des sentiments qui sont en jeu, par la mise en scène toujours aussi soignée et évidemment le trio d'acteurs en tête d'affiche que ce soit Elizabeth Taylor impressionnante en jeune fille tourmentée, Montgomery Clift en médecin dévoué ou encore Katharine Hepburn en mère adulant son fils.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 29 janvier 2012
    J'ai regardé ce navet hier soir sur TMC. Franchement ce n'est pas parceque d'excellents acteurs sont présents que le film vaut la peine d'être acclamé. Il est certainement de très mauvais ton que de critiquer négativement un film et surtout ce film mais, excusez moi, le film est totalement ininteressant et c'est le moins que je puisse dire. La fin est pathétique et l'intrigue ? Mais l'intrigue est sans intérêt !
    Julien D
    Julien D

    1 194 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 janvier 2012
    Quelques années avant de lui faire interpréter l’inoubliable Cléopâtre, Joseph L. Mankiewicz donne à Elisabeth Taylor le rôle d’une hystérique voulant éviter la lobotomie. Sa folie freudienne se retrouve tout autant dans le scénario ambigu abordant indirectement des sujets délicats (inceste, cannibalisme, frustration sexuelle...) que dans la mise en image baroque qui s’inspira ouvertement des codes propres aux films d’épouvante. Katherine Hepburn, dans la peau d’une riche veuve mégalomane et épleurée, est tout aussi effrayante et Montgomery Cliff est excellent.
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    102 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 décembre 2011
    On reconnait tout de suite le style de Tennesse Williams : les thèmes de la folie, de la sexualité, de la frustation s'entremêlent pour donner un beau bouquet d'horreur. Car l'horreur et la vérité jouent à cache-cache dans ce film étrange. Carnage psychologique et règlement de comptes avec les morts. Ce Mankiewicz atypique présente des acteurs chevronnés, tel que Katharine Hepburn, Montgomery Clift et surtout Elizabeth Taylor qui rappelle La Chatte sur un toit brûlant, une autre adaptation de Tennesse Williams. Malgré tout, Soudain l'été dernier déçoit de la part du grand metteur en scène de La Comtesse aux pieds nus, Eve et L'Affaire Cicéron. De même que pour la comédie musicale Blanches colombes et vilains messieurs, mieux vaut oublier qu'il s'agit d'un Mankiewicz.
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