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    Soudain l'été dernier
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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 août 2018
    L'un des films les plus puissants que j'ai vu. Dès le départ l'ambiance est prenante, les acteurs sont tous excellents dans leur registre et l'écriture est top (du Mankiewicz..!) Bref, une pépite du 7ème art à voir
    rogerwaters
    rogerwaters

    142 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 août 2018
    Considéré à l’époque de sa sortie comme une œuvre mineure dans la carrière de Joseph Mankiewicz, Soudain l’été dernier était assurément un film en avance sur son temps et donc mésestimé et sous-évalué. Il faut dire qu’il est assez hallucinant d’imaginer de nos jours un studio hollywoodien produire un film qui évoque pêle-mêle l’homosexualité, l’inceste, la pédophilie et même le cannibalisme. Autant de thèmes qui ne sont jamais explicités, mais qui innervent l’intégralité du métrage. Basé essentiellement sur des dialogues, profus et d’une rare ambition littéraire, le film n’est pourtant jamais ennuyeux tant les dialogues écrits par Tennessee Williams (et adapté par Gore Vidal) sont passionnants. Ils sont également joués avec maestria par deux actrices formidables. Au milieu, Montgomery Clift semble quelque peu perdu, largement diminué par son accident et sa chirurgie faciale, mais cela sert plutôt bien son personnage de docteur cherchant à faire toute la lumière sur une affaire trouble. Largement marqué par l’empreinte de la psychanalyse, Soudain l’été dernier bénéficie également de superbes décors et d’une réalisation très inspirée, en faisant l’une des meilleures adaptations de Williams et l’un des meilleurs films de Mankiewicz.
    konika0
    konika0

    27 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 avril 2018
    Soudain l’été Dernier – Joseph Mankiewicz, 1960 – 5/5

    Intense. Un brillant neuro-chirurgien est appelé à la rescousse par une veuve souhaitant soigner sa nièce à tout prix. La lobotomie est toute indiquée pour ce cas de démence bien pratique. Ici, le fou n’est pas celui qu’on croit. La présentation de chaque personnage se fait en contexte. Ainsi, on découvre une Katharine Hepburn à l’allure surprenante à l’intérieur du jardin couvert de feu son fils. Un jardin luxuriant, exotique, fourni de plantes aussi étonnantes que carnivores pour certaines. Une scène lourde et copieusement dialoguée qui pose d’emblée de nombreuses questions et ouvre grand l’éventail des possibilités. Peu de champ-contrechamp et on voit surtout une Hepburn vaporeuse détailler sa relation filiale. Plus loin, dans l’asile, on découvre la nièce, troublante Liz Taylor. Cette sauvage a les yeux qui irradient. Mais au final, tout tourne autour d’un personnage qu’on ne verra jamais. Le mystère qui entoure la mort du fils nourrit tout le film. C’est une forme d’enquête que mène le médecin. C’est tantôt inquiétant, tantôt envoûtant. On se laisse prendre dans cette ambiance étrange et dans ces tirades dialoguées. Le film est littéralement porté par la performance des deux actrices principales et Taylor en tête. Son numéro final est tout bonnement somptueux, intense, saisissant. L’ambiance des 20 dernières minutes est survoltée et totalement chaos. On appréciera aussi cette histoire souterraine qui mêle au nez et à la barbe de la censure homosexualité, prostitution, cannibalisme, folie et critique de la grande bourgeoisie et de la cupidité. Un grand grand moment de cinéma. Du culte pur jus.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 avril 2018
    Un film grandiose qui nous saisit dès les premières minutes et fini par nous transcender en ne reposant que sur des climats et des tensions psychologiques. Il y a en vérité très peu d'action dans ce film mais chaque scène est envoutante. Tout est fait pour, les décors très chiadés et originaux, la plume toujours aussi fluide et profonde de Mankiewicz (qui adapte ici le grand Tenessee Williams) et des jeux d'acteurs au top (les deux femmes font preuve d'une grande authenticité dans leur détresse et leurs égarements, alors que Clift joue parfaitement le psy qui sait garder la distance et la tête froide). Le film est intriguant et tient en haleine jusqu'à une résolution finale qui nous rassasie parfaitement. Un chef d'oeuvre à voir d'urgence, puis à avoir !
    Eselce
    Eselce

    1 396 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 février 2018
    Quel interminable film ! 30 minutes à discuter avec la riche tante pour se voir présenter le personnage des 30 prochaines minutes avec une nouvelle rencontre longue à souhait ! Et enfin, le film semble se lancer dans des scènes avec toujours beaucoup de dialogues mais enfin plus d'action et de révélation sur l'historique et les personnalités des deux femmes principales. Une bonne idée scénaristique où la la folie et les patients fous sont bien présents, masculins et féminins. Mais que de longueurs ! On comprend bien vite l'intrigue et où veulent aller les personnages. Mais cela manque de profondeur, tout réside dans la surface et quelques scènes fortes avec nos deux grandes actrices à de rares moments. Trop rare pour maintenir l'attention complète tout du long. Les 20 dernières minutes résument presque tout le film !
    BigDino
    BigDino

    8 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 février 2018
    Un film au rythme étrange, tout en longues scènes aux énormes dialogues. Le support de Tenessee Williams est ainsi bien visible et les acteurs y ont la part belle, Katharine Hepburn notamment y est impériale.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 4 décembre 2017
    La pièce de Tennessee Williams est comme un long traveling dévoilant sur son passage le côté barbare du comportement humain. La pratique de la lobotomie est un acte sordide en soi, elle l’est doublement lorsqu’on demande l’exécuter sur un tiers en retour d’une aide financière. L’amour incestueux que Mme Venable ressent pour son fils poète homosexuel qui finira dévoré par les sujets de sa luxure n’a rien de léger non plus. Le réalisateur a su éviter de tomber dans le piège du voyeurisme que lui tendait la portée à l’écran de la pièce. Le personnage de Sebastian qui est au cœur du propos demeure en silhouette tout au long du film. Le tragique de l’histoire passe plutôt par la situation et les propos des deux rôles féminins magnifiquement interprétés. Les dialogues sont si bien rendus que les séquences ne souffrent jamais de longueur malgré leur durée. Et pourtant si l’on se fie à la littérature entourant cette production, tout allait pour le pire sur le plateau. Katharine Hepburn vivait mal sa récente séparation avec Spencer Tracy et n’approuvait pas la direction que prenait son personnage, Élizabeth Taylor venait de perdre son mari dans un crash d’avion et Montgomery Clift, qui s’en tire pourtant fort bien, peinait à mémoriser son texte sous les effets d’alcool et de médicaments. Au point que Mankiewicz a songé à le remplacer en cours de tournage. La production s’en sort indemne grâce au brio des acteurs et à sa facture symbolique qui lui donne un style bien à elle.
    Alasky
    Alasky

    350 abonnés 3 405 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 avril 2017
    Bon film signé Joseph L. Mankiewicz, avec à l'affiche le regretté Montgomery Clift et Elizabeth Taylor, une des plus belles brunes de l'Histoire du Cinéma, quelle actrice sensationnelle elle était ! Sa performance dans la scène de fin m'a subjuguée.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 184 abonnés 4 175 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 avril 2017
    Réalisateur intellectuel par excellence, Joseph Mankiewicz fut ravi qu'Elizabeth Taylor le choisisse dans la short liste présentée par le producteur Sam Spiegel à la star qui avait exigé en sus d'un énorme cachet, un droit de véto sur le nom du metteur en scène pour accepter de tourner dans "Soudain l'été dernier". Elizabeth Taylor connaissait bien l'univers de Tennessee Williams, venant juste de triompher aux côtés de Paul Newman dans "La chatte sur un toit brûlant" de Richard Brooks (1958). De son côté, Tennessee Williams dont "Un tramway nommé désir" adapté par Elia Kazan en 1951 avait fait un triomphe aux Oscars de 1952 était alors l'auteur à la mode à Hollywood malgré les thèmes complexes et sulfureux que ses pièces et ses romans abordaient. Il ne participa pas à l'écriture du scénario de "Soudain l'été dernier", ayant recommandé Gore Vidal, jeune romancier à Sam Spiegel. Mankiewicz qui entendait servir au mieux l'œuvre d'un auteur qu'il admirait, respecta en tout point le scénario de Vidal, ayant conscience que c'était essentiellement par le texte que toutes les thématiques abordées seraient délivrées. Très bavard, le film aborde en effet nombre de sujets tabous parsemant l'œuvre de Williams comme la folie, l'homosexualité, la prostitution infantile, l'inceste, les rapports de domination et même le cannibalisme. La pièce de Williams reflète une partie des drames de sa vie personnelle comme la lobotomie subie par sa sœur aînée Rose et la difficulté qui fut la sienne à vivre sans culpabilité son homosexualité. spoiler: A partir d'une cellule familiale névrotique dont il scrute l'éclatement après la mort du fils homosexuel, Mankiewicz via l'intervention d'un psychiatre joué par Montgomery Clift, relate en deux temps la difficulté des sociétés à accepter en leur sein les différences de toute nature et les extrémités auxquels ce déni peut conduire. Une mère (Katherine Hepburn) abusive en totale fusion avec son fils dont elle couvrait les relations tarifées avec de jeunes garçons préfère exiger une lobotomie pour sa nièce (Elizabeth Taylor) sous prétexte de démence précoce plutôt que d'admettre la vraie nature de celui-ci exécuté sauvagement après la vengeance collective de jeunes démunis dont il avait abusé. Richissime, elle se sert d'une possible donation à un hôpital public désargenté pour obtenir la mise au silence définitive de sa nièce qui après l'avoir supplantée auprès de son fils pour le rabattage de jeunes hommes, ne l'a pas suffisamment protégée contre ses démons pour finir par ne pas accepter de valider la version officielle édulcorée de son décès
    . Le docteur Curkowicz (Montgomery Clift), pionnier dans le domaine de la lobotomie, technique très controversée pratiquée assez largement aux Etats-Unis au moment de l'action (1937) mais en réel déclin à la fin des années 1950, se voit confronté à un véritable dilemme permettant à Williams de poser sérieusement la question de la soumission des hommes de science au pouvoir de l'argent. Confrontant les points de vue de manière assez basique par le biais de l'analyse du discours des deux femmes, spoiler: il ne faut pas longtemps au psychiatre et au spectateur pour constater que c'est la déviance du rapport entre la mère et son fils qui est responsable de cette demande monstrueuse
    , métaphore à peine voilée sur les efforts déployés par Hollywood pour masquer l'homosexualité de nombre des séducteurs virils qu'elle promeut auprès des masses. La structure du scénario reprise par un Siodmak ou un Preminger pouvait donner tous les ingrédients d'un film noir de haute tenue. C'est le style du film psychologique que choisira Mankiewicz afin de ne pas détourner l'attention du spectateur des réels enjeux inclus dans la pièce. La démonstration est de ce fait un peu appuyée dans certaines de ses composantes notamment le personnage de la mère aux contours trop bien dessinés, conduisant le jeu de la grande Katherine Hepburn au bord de la caricature (elle refusera de voir le film et reniera sa prestation). Mankiewicz était bien conscient de ce travers qui dira du scénario : " Il faut le jouer comme Tennessee l'a écrit: un peu plus que dans la vie, avec un œil et une oreille pour les effets, plus que pour la véracité." . Malgré cette relative faiblesse qui date un peu le film, la force du propos est toujours bien présente notamment dans la scène finale dont Mankiewicz était très fier du traitement visuel qu'il lui avait appliquée. On ne peut faire plus lucide sur son propre travail que ce grand réalisateur un peu oublié aujourd'hui. On saluera aussi la performance de Montgomery Clift, imposé par Liz Taylor qui parait autant déstabilisé par le cas qui se présente à lui que par la charge qui pèse sur ses épaules. Le film qui a été très difficile à tourner en raison des épreuves traversées par Clift (alcoolique et héroïnomane), Taylor (son mari Mike Todd est mort en 1958 dans un crash aérien) et Katherine Hepburn (elle vient de se séparer de Spencer Tracy) sera un succès malgré les craintes de Mankiewicz, sorti éprouvé du tournage en raison des contestations permanentes de Madame Hepburn. Si nombre d'adaptations cinématographiques des œuvres de Tennessee Williams et d'autres auteurs sudistes au cours des années 50 et 60 paraissent aujourd'hui terriblement emphatiques et sans prise directe avec le réel, celle de Mankiewicz reste sans aucun doute une des plus digestes
    Extremagic
    Extremagic

    68 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mai 2016
    Je ne sais pas vraiment quoi dire sur ce film. Ca m'a laissé assez indifférent. Que ce soit bien réalisé okay. Bien écrit okay. En même temps vu les personnes qu'il y avait à la barre comment aurait-il pu en être autrement ? Mais bon déjà j'ai du mal avec Elizabeth Taylor, enfin ici son personnage force l'empathie. Après je suis mitigé quant à l'utilisation des autres personnages parce que Williams sait assez bien écrire des personnages insupportables. Et ici à part le doc et Taylor ils sont tous plus cons les uns que les autres, tous à interner, et justement même si je trouve que c'est marrant de voir plus fou que le personnage qui l'est prétendument bah je trouve que c'est assez facile comme ficelles. Je veux dire à aucun moment on a envie de les réhabiliter. Alors que si on prend La chatte sur un toit brûlant bah le père ça a beau est un salaud fini il y a ce moment incroyable où il se dévoile et on comprend tout le personnage. Ici ce sont juste des idiots finis. Du coup voilà j'ai senti comme une hystérie qui se dégage du film avec la musique très assourdissante, les personnages qui déballent du texte sans souffler qui se coupent la parole, qui parlent tous plus fort les uns que les autres et puis dans la révélation avec les images qui se superposent, qui se succèdent, qui assomment avec des gros-plans comme des coups de marteau sur la tronche. La mise en scène est là, pas forcément très subtile mais vraiment efficace. Et comme c'est le premier Mankiewicz que je vois je suis un peu déçu mais j'attends beaucoup de certains de ses autres grands titres.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 405 abonnés 4 439 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 avril 2016
    Film agréable que Soudain l’été dernier, sombre et austère, mais qui possède de vrais atouts.
    Bien sûr, son casting prestigieux. Montgomery Clift est un très bon acteur, et il campe ici un médecin intègre, rassurant, et compétent, avec beaucoup de charisme et de séduction. Il est vraiment à la hauteur, entre deux grandes actrices. Katharine Hepburn d’une part, tout à fait adaptée à ce rôle virulent, un peu fou, auquel elle prête sa figure altière et son allure inquiétante. A ses côtés Elizabeth Taylor, tout à fait charmante, juste, dans un rôle complexe, et qu’elle porte fort bien. Franchement ce casting m’a beaucoup séduit, sur le papier certes, mais aussi dans les prestations des acteurs, qui donnent tout le piment à un métrage très dialogué.
    Car en effet Soudain l’été dernier est un film de dialogues avant tout. Pas énormément d’action, c’est le moins qu’on puisse dire, et quelques séquences qui durent quand même trop longtemps. Qu’on fasse un film de dialogues, ok, mais il y a des plages qui manquent tout de même de relief, qui me rappellent certains atermoiements tarantinesque. Les acteurs sont donc très utiles, mais, malgré ces longueurs et le caractère trop écrit des échanges, pour autant, le résultat est très propre, avec du suspens, de la tension, et un sujet vraiment accrocheur. Ça se suit jusqu’au bout avec un plaisir tout de même bien sensible.
    La réalisation est posée mais très bonne (surtout dans la dernière partie). Le film conserve un aspect théâtral (il est une adaptation), avec peu de décors, et plusieurs séquences en huis clos, mais une bonne mise en scène, une utilisation dramatique intelligente de la musique parviennent à rehausser nettement le film. Un petit peu déçu tout de même par l’ambiance, qui en dépit du travail très solide du réalisateur (dans l’asile par exemple), est relativement insensible.
    En tout cas bon travail que ce film. Sujet original, réalisation maitrisé, acteurs excellents, si l’on n’est pas rebuté par l’approche assez lente du traitement, caractéristique du réalisateur au demeurant, vous passerez un moment des plus agréables. 4.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 153 abonnés 5 137 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 mars 2015
    Tout commence par le parallèle entre la voracité des rapaces qui s'attaquent aux bébés tortues qui viennent de naître et les hommes qui sont "traqués et dévorés par la création". L'homme dévoré par la mère en vérité.....

    Une enquête psychologique passionnante pour ce film archi-connu des cinéphiles. Le mystère est pourtant identifiable assez vite grâce à quelques indices......

    Tout simplement superbe grâce au trio d'acteurs incomparable: l'ambiance, la vérité qui se rapproche, la vénalité de la tante. Excellent
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 octobre 2014
    Un gifle magistrale et des compositions d'acteurs époustouflantes. A la tête de tout cet engrènement d'enquête policière mêlée d'analyse psychiatrique pointue, Un Mankiewicz au sommet de son art. Le sujet est terriblement scabreux pour l'époque du tournage mais tellement bien amené. Les dialogues sont titanesques, même en français et la qualité de diction des acteurs est impeccable, ce qui permet de suivre sans sous-titres avec un niveau d'anglais moyen. Ce film, avec son final onirique est une véritable bombe du cinéma comme sa version théâtrale fut un choc à New York. Ne pas confondre avec l'affligeant slasher : "Souviens-toi, l'été dernier."
    Mathias Le Quiliec
    Mathias Le Quiliec

    61 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 février 2016
    Sur le papier on a Elizabeth Taylor, Katharine Hepburn, Montgomery Clift et Joseph Mankiewicz pour faire briller l'ensemble. On peut partir confiant sans se poser trop de questions. L'histoire est originale pour le moins et au fil du film on se rend compte que c'est même plutôt bien réalisé par moment. Pas de mauvaise surprises jusqu'ici mais ensuite où est passé le film ? Le fond, la forme, le gras voir l'intêret ? Au bout de 3/4 d'heure je me suis dit ce film me fait bien CH**ER et ça ne s'arrange pas par la suite. J'ai clairement l'impression de m'être fait voler et assurément d'avoir perdue mon temps ! 1h50 ce truc quand même ! Ne faites pas la même erreur.
    Ricco92
    Ricco92

    225 abonnés 2 150 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 avril 2014
    Soudain l'été dernier est une excellente adaptation de la pièce de Tennessee Williams. On pourrait craindre au début que le film possède un aspect de "théâtre filmé" trop important mais cela disparait assez rapidement grâce à la qualité de la mise de Mankiewicz, de l'interprétation et à la force de la pièce. En effet, Tennessee Williams arrive à nous intriguer grâce à des personnages à propos desquels notre perception évolue tout au long du film pour finir sur une dernière séquence révélatrice du caractère de chacun. Cette dernière est d'ailleurs majoritairement constituée d'un très long monologue qui possède une puissance rare pour un tel type de scène. La force de ce passage est due en partie au choix de réalisation (la surimpression) de Mankiewicz et à la qualité de jeu d'Elizabeth Taylor qui prouve, pour ceux qui en doutait, qu'en plus d'être une méga-star, elle est tout d'abord une très grande actrice. A propos de l'interprétation, il ne faudrait pas oublier de saluer celle de Katherine Hepburn qui accepte de jouer avec un maquillage ne dissimulant pas son âge. Enfin, le film arrive également à accrocher par l'audace des sujets (surtout pour l'époque) abordés petit à petit spoiler: (folie, homosexualité, inceste, exploitation de la misère, cannibalisme...)
    . Soudain l'été dernier reste donc une pièce passionnante accompagnée d'un suspense extrêmement prenant.
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