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benoitparis
112 abonnés
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3,5
Publiée le 27 novembre 2010
Le moins que l’on puisse dire du cinéma de Wakamatsu, c’est qu’il n’est pas glamour. L’ouverture de « Curriculum vitae… » est une séquence coup de poing très réussie, brutale, cynique et très pince sans rire. Son héroïne, une jeune fille violentée et exploitée, mais aussi manipulatrice, réunit les deux contraires de Sade : les infortunes de la vertu avec les prospérités du vice. Le film a l’étrangeté de s’ancrer dans le cinéma érotique d’exploitation ( « Pink » au Japon) tout en ayant explicitement une dimension politique subversive. Wakamatsu fait de son mieux pour faire de la pauvreté de ses moyens un style, mais tout de même le film en souffre… Cela dit quand on découvre pour la première fois un film de son réalisateur (c’est mon cas), « Curriculum vitae des relations sexuelles » est un vrai choc.