Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
vidalger
321 abonnés
1 249 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 24 octobre 2011
Un film qui est tenu du début à la fin par la force et l'émotion que nous fait ressentir Marie-Josée Croze, qui n'a - je crois- jamais eu de rôle de cette importance. Le scénario est un peu faiblard et manque d'originalité mais le film baigne dans des décors plutôt originaux et toujours grandioses, que ce soit au Canada ou en Amérique du sud. L'image est belle, la musique magnifique. La caméra, portée, nous agite devant l'écran, secoue notre estomac et nous donne un peu le tournis. Trop, c'est trop!
Bien que l'histoire soit intense et bien menée, que Marie-Josée Croze soit parfaite en femme/mère abattue par le décès brutal de son mari et de son enfant et en quête de vengeance, que les paysages argentins soient époustouflants, je n'ai pas réussi à m'intéresser plus que cela à ce film. Filmé façon road-movie, ce film m'a paru bien tristounet avec trop peu de dialogues intéressants entre les différents protagonistes. Certes, c'était aussi le but... Mais je n'en suis pas franchement fan! La trame m'a laissé quelque peu indifférente, et je n'ai pas réussi à m'attacher au personnage de Marie. Selon moi, les émotions sont trop linéaires et c'est toute cette profondeur qui manquait à ce scénario pour en faire un film abouti et émotif.
Un film assez décevant au scénario très classique et pas novateur du tout (une femme flic part à la recherche de l'assassin de son mari et de son fils) et de plus, fort prévisible. L'ensemble est très lent et long, les dialogues peu passionnant et l’héroïne peu crédible tant elle se sort de situations tendues avec facilité malgré de gros effort d'interprétation Un peu en forme de road movies, ce film nous offre quand même de beau paysages avec une belle photo et quelques cadrages assez originaux mais cela est bien tout.
Marie, policière à Toronto, décide de venger elle-même l’assassinat de son fils et son mari. Sa traque la conduit dans des régions reculées et inhospitalières d’Amérique du sud, où criminalité, corruption et trafic de drogues sont le lot quotidien des habitants. L’excellente Marie-Josée Croze ne peut faire de merveilles avec ce scénario très convenu aux situations prévisibles et cette réalisation d’une grande mollesse. Une déception.
Un drame bien mené dans l'ensemble (je passe le coté road-movie (un peu inutile)) sans pour autant nous subjuguer par le coté suspens ni coté émotion. Beaucoup de suggestions, de "silence(s)" pas très bien exploité et une fin un peu bâclée. On reste sur sa fin. Marie-Josée Croze reste crédible mais doit jouer une partition un peu trop décalée avec sa personnalité. Un film assez court et un peu redondant à l'opposé de la première demie heure très efficace. Ensuite, s’ensuit un "vagabondage" entre recherche, évocation de l'environnement (le désolément ?) et soupçon 'émotion. Un peu brouillon et un belle déception sur l'image finale. Toutefois, de très bonnes choses, surtout en son début, mérite le visionnage. 3/5 !!!
Loin d'être mauvais, ce film reste cependant bien trop inégal. Certains passages sont intéressants et captivants, mais ces derniers sont entrecoupés de longs moments d'ennui ! Dommage, car l'histoire était bien pensée...
Santagio Amorigena a voulu que la première partie d’Another Silence se déroule dans la région (Toronto) où son actrice principale, Marie Josée Croze a passé son enfance, tandis que la seconde se déroule là où le réalisateur a passé la sienne : l’Argentine… D'où ce long périple.
Ce film de vengeance repose sur Marie le personnage central. Après l’assassinat de son mari et de son fils, la course poursuite la conduira en Argentine à la manière d'un chemin de croix…
Ici rien de ce qui soutient habituellement ce genre de film. C'est voulu! Pas de rythme trépidant, pas d’enquête sophistiquée, pas de rebondissement qui tienne en haleine… L’auteur est dans la volonté du "vrai", du refus de ce qui est proprement "commercial"…
ARIDE, PESANT !
A force de stylisation, de volonté d’exprimer par l’image seule le ressenti de Marie, o...n perd l'envie de la suivre ! Car Marie se déplace comme un fantôme… Passionnant !!!
Elle sort son flingue… Tire… Elle va d’un point à un autre sans un mot… Ou presque... Et il ne faut pas les rater sinon .... ! On en vient à regretter les flots d’hémoglobine et les bavardages à la Tarentino…
Ce périple au travers de paysages magnifiques, ces situations étranges qui mériteraient au moins un peu d’explication (défilés des passants encombrés de colis au poste frontière argentin par exemple) auraient pu servir une histoire passionnante si le réalisateur avait su tenir son sujet et justifier ce deuil road-movie… Et le pardon qui s’ensuit !
Bon, oui l’opposition des lignes enchevétrées de la ville de Toronto (la vie) et les horizontales du désert de sel final (la mort)… Le blanc de la ville enneigée et celui des croûtes de sel désertiques… Ok ! Correspondances ! Caméra à l’épaule du début et plans fixes à la fin…
La principale qualité de ce film, c'est de nous montrer le Nord de l'Argentine, à la frontière de la Bolivie, en évitant les clichés touristiques. Cette partie est d'ailleurs beaucoup mieux réussie que celle qui se déroule au Canada, très convenue. Sa seconde qualité tient à la présence de l'actrice. Malheureusement, le scénario est très linéaire, sans la moindre surprise et il comporte de nombreuses invraisemblances. Malgré tout, une certaine intensité dramatique permet de le suivre sans ennui jusqu'au dénouement. A noter que le titre original - Another silence - est tout de même bien meilleur que le titre français Violences...
C'est l'histoire d'une vengeance sous forme de road-movie. Dans la forme c'est pas mal, mais dans le fond c'est un peu plus brouillon. En revanche bonne BO et beaux paysages.
Un film réellement soporifique dont l'intrigue ne passionne guère. Les scènes s'enchaînent sans captiver, de plus l'esthétique froide de la réalisation ne passe pas et dessert l'émotion. Marie-Josée Croze se démène finalement dans le vide, à oublier.
Le pardon ne dépend t-il pas de la force de la faute plus que de la force de la personne qui pardonne ? N'y a t-il pas certains gestes/actes exempt de toute notion de pardon ou de 'nouvelle chance'? .. La grande difficulté va être de : justifier mon étoile. Et je n'y arriverai certainement pas. En soi, le film est d'un vide abyssal : pour faire court, rien ne tient la route, on s'ennuie ferme : une simple histoire de vengeance qui plus est bouclée grossièrement. 'Another Silence' n'a rien d'un 'Thriller', c'est une accumulation d'inutilités et on est en droit de se dire que certains films ne devraient pas être.. Et pourtant, discrètement, quelque chose sommeille, je ne sais quoi, impalpable mais on le sent, trop loin pour être apprécie mais c'est bien là.. Alors oui 'Another Silence' est totalement raté, sans profondeur, ennuyant, réalisation basique etc etc mais malgré tout il se laisse voir si tant est qu'on ne tombe pas de sommeil..
L'histoire d'une vengeance sans ... paroles. Quand le tueur est une tueuse, certaines choses changent, évidemment, hélas. Un homme est sans doute un lâche dans beaucoup de circonstances mais dans la méchanceté et la paranoïa, il est plus efficace que cette policière en jupons. Et c'est bien ce que veut esquisser ce film, chacun son rôle et sa sensibilité. Image lumineuse, son limpide, actrice avec son jeu habituel qui peut agacer mais sans fautes, rythme auteur mais violence bien filmée. Rien de neuf sous le soleil, juste le charme de la féminité dans une histoire d'hommes. Ce n'est pas indigeste et presque original, c'est déjà ça.
La principale qualité de ce film est de nous montrer le Nord de l'Argentine, à la frontière de la Bolivie, en évitant les clichés touristiques. Cette partie est d'ailleurs beaucoup mieux réussie que celle qui se déroule au Canada, très convenue. Sa seconde qualité tient à la présence de l'actrice. Malheureusement, le scénario est très linéaire, sans la moindre surprise et il comporte de nombreuses invraisemblances. Malgré tout, une certaine intensité dramatique permet de le suivre sans ennui jusqu'au dénouement.