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    Almanya
    Note moyenne
    3,7
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    Votre avis sur Almanya ?

    37 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 juin 2012
    Un film très émouvant sur les questions identitaires (issues de l'immigration) comme la France n'a jamais su en faire. Petite déception sur la fin à la Cold Case qui n'était franchement pas nécessaire.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 juin 2012
    Un film qui m'a rapidement emporté dans son univers, dans un style que j'aime bien avec cette narration non linéaire pour répondre aux questions du petit Cenk quant à ses origines qui me rappelle mes propres échanges avec mon arrière-grand-père. Quelques longueurs dans le dernier tiers du film à noter toutefois mais le soufflé n'est pas retombé avec une fin qui met en exergue le message politique du film et qui rappelle que le 7ème art est un moyen de faire passer des idées, ceci parfaitement rendu par la distribution à mon sens.

    Une photographie qui a séduit mon oeil, une BO fort sympathique, certes ressemblant à beaucoup de films sur ce thème. Un seul reproche au niveau des costumes et du maquillage : je trouve ce film un peu trop "propre". Je me trompe peut-être mais tout le monde m'a semblé constamment parfaitement habillé, le visage peu fatigué. Je compte le revoir et y ferais plus attention.

    Quoi qu'il en soit même si l'histoire n'est pas originale en soi, les relations germano-turques ayant été traitées plusieurs foi, c'est un point de vue que j'ai apprécié car j'ai ri de bon coeur, j'ai passé un bon moment et je suis ressorti avec la banane. Résultat simple : 4/5, à recommander avec peu de modération.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 12 juin 2012
    Film sympathique sur l'intégration et les relations familiales. C'est pas exceptionnel, mais plaisant à voir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 juin 2012
    Qu'il y ait dans nos pays européens des immigrés qui, tout en restant attachés à leurs racines et à leurs traditions positives, soient assez bien accueillis dans le pays hôte pour vouer à celui-ci amitié, reconnaissance et désir de s'intégrer sans se renier ; qu'il y ait dans ces mêmes pays des gens prêts à faire bon accueil à ces "travailleurs invités" et à les considérer autrement que comme des bêtes de somme : voilà des réalités qu'on entend et qu'on voit illustrées trop peu souvent pour ne pas se réjouir de voir un réalisatrice issue de cette immigration prendre ce sujet à bras le corps. On laissera à ceux qui trouvent que ce film cède à la mièvrerie la responsabilité de leur propos. Pour ma part, en cette période d'intolérances réciproques affirmées, j'ai saisi dans ce film, à la manière du Petit Prince de Saint-Exupéry, l'occasion de "m'habiller le coeur". Bravo Yasemin ! spoiler:
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 juin 2012
    J'ai adoré film magnifique drôle et touchant on s'attache à cette famille
    A voir sans hésiter
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 8 juin 2012
    Almanya est sorti en Allemagne en 2011, à l'occasion du cinquantième anniversaire de ce qu'on appelle " l'amitié germano-turque ", autrement dit l'immigration turque en Allemagne. Le film est bien sûr très consensuel, il aligne les lieux communs, les idées reçues sur les uns et les autres. L'ensemble n'est pas déplaisant, c'est plutôt drôle, avec un peu de tension dramatique vers la fin. On comprend que le film ait fait un tabac du côté de Berlin-Kreuzberg et autres foyers de la communauté turque. Sur les conditions de vie réelles des Turcs d'outre-Rhin, on n'apprend rien ou presque, ce n'est pas le but du film. Et puis, les plaisanteries sur la religion chrétienne qu'on trouve ici ou là peuvent ne pas être du goût de tout le monde. Un cinéaste occidental qui parlerait sur le même ton du prophète Mahomet s'exposerait à de sérieux ennuis.
    César D.
    César D.

    36 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juin 2012
    sympathique, mais loin d'être drôle. le ton est plutôt mélancolique. surtout la fin, évidemment (je n'en dirai pas plus), poignante et poétique.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 4 juin 2012
    Almanya est un film plaisant qui souffre de longueurs récurrentes...
    Ciné2909
    Ciné2909

    69 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juin 2012
    Almanya, c’est le portrait d’une famille turque issue de la vague d’immigration de la seconde moitié du XXème siècle qui a décidé de s’installer en Allemagne. A travers les yeux du petit Cenk, on découvre avec beaucoup d’humour l’histoire de son grand-père, un homme qui a quitté temporairement femme et enfants pour trouver du travail. Un récit qui est entrecoupé par le retour aux sources de cette même famille qui évite à la comédie de trop s’installer dans la monotonie. On peut toutefois reprocher au film une certaine facilité à utiliser les clichés du choc culturel ou encore de survoler des thèmes plus sérieux ; il n’en reste pas moins qu’on passe vraiment du bon temps en compagnie de cette attachante famille. Une belle surprise que je salue par un Coup de cœur Ciné2909 !
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 196 abonnés 7 501 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 juin 2012
    Almanya (2011) nous est vendu en France comme étant une comédie qui a cartonné au box-office allemand, mais remettons les choses dans leur contexte, le film a tout juste dépassé la barre du million de spectateurs et en ce qui concerne le terme "comédie", on attend toujours d’en rire. Car si le film voulait se donner une bonne image en traitant pour sujet principal du choc des cultures entre l’Allemagne et la Turquie, le film n’en reste pas moins conventionnel, rendant cette quête d’identité extrêmement lassante à cause de ses nombreux clichés & stéréotypes inévitables et autres poncifs lorsqu’il s’agit de traiter du communautarisme et de l’immigration vu d’Europe. Alors certes, c’est bon enfant, gentillet (peut-être un peu trop), mais il faut bien reconnaître que cette avalanche de sentimentalisme a le don d’agacer, surtout si l’intrigue de départ peine clairement à convaincre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 juin 2012
    excellente comédie qui renvoie aux caricatures sur l'immigration. Des clins d'oeils au débat sur l’Europe et la Turquie. Comment ne pas perdre ses racines dans cette immigration. Revenir dans son pays d'origine est-ce possible? l’Allemagne eldorado ou lieu d'exploitation.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 juin 2012
    Je n'hésite pas à accorder les 5 étoiles à ce petit bijou. Le petit Cenk, 6 ans, se pose des questions sur sa famille : sont-ils Turcs ou Allemands ? Alors sa cousine, la jeune Canan (enceinte et qui ne sait pas trop comment l'avouer à sa mère...) va raconter l'histoire de 3 générations de cette famille turque ayant émigré en Allemagne. C'est frais, plein d'humanité, très amusant, tendre et même émouvant. Bref, une sorte de "Road Movie" très bien fait, avec des personnages attachants et qui réhabilite une communauté turque souvent mise à mal par les médias. Le scénario est bien sûr un peu idéalisé (pas de racisme là-dedans, ou alors à peine effleuré). Les quelques scènes finales sont vraiment touchantes. A voir, c'est très bien et prenant.
    traversay1
    traversay1

    3 568 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 juin 2012
    Turquie-Allemagne, aller et retour. Almanya a fait un joli carton à sa sortie en Allemagne, explicable par l'extrême légèreté, mais aussi la pertinence malicieuse, de cette comédie qui slalome adroitement en évitant les piquets des préjugés raciaux et des différences culturelles pour foncer tout schuss sur des thèmes aussi rassembleurs que l'exil, la transmission et la permanence des racines. Avec ses deux couches temporelles, l'arrivée en Allemagne dans les années 60, et le pèlerinage familial, de nos jours, le film de Yasemin Samdereli joue sur le velours de la nostalgie et de l'émotion. Avec finesse, parfois, et une cocasserie inspirée, mais le plus souvent dans un angélisme un peu embarrassant. On y voit une Allemagne ravie d'accueillir des travailleurs immigrés et une Turquie heureuse d'y envoyer des hommes pour y gagner leur vie. Fort bien, mais le thème sous-jacent, celui des générations actuelles, perdues entre les deux cultures, n'est qu'effleuré, et jamais sur un registre réaliste. Porté par des comédiens d'une belle justesse, Almanya assume jusqu'au bout son statut de Feel good Movie, avec clins d'oeil aux spectateurs en passant, jusqu'à un épilogue auquel il est inutile de résister, avec quelques larmes en sus. Un petit film rafraichissant, qui pose de bonnes questions, sans avoir la prétention, ou le courage, d'y répondre vraiment.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 2 juin 2012
    C'est une version germano-turque ou turco-allemande de Bienvenue chez les ch'tis. Gentillet, mais sympa, grâce au jeu des enfants, tout ça tout ça ; à voir de bon coeur, juste une fois, donc au cinéma!
    tixou0
    tixou0

    697 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 juillet 2012
    Chaque cinéaste est bien sûr entier maître de l’éclairage qu’il veut donner à son propos (plus encore quand il est autant à l’écriture qu’à la réalisation). Yasmine Samdereli (secondée au scénario par sa sœur Nesrin) a choisi de parler immigration sous forme de « saga » familiale (nourrie à l’évidence de souvenirs personnels), et elle a opté pour un ton léger, multipliant les anecdotes cocasses, alors que le fond de l’histoire pouvait très facilement tirer la geste (l’ «épopée» Yilmaz) vers le tragique (et le risque périphérique redoutable du larmoyant). On doit la remercier de cette volonté d’informer (problème grave que celui de l’immigration, avec son corollaire d’identité malmenée pour les populations concernées - y compris, voire surtout, pour les 2èmes, 3èmes générations et plus) tout en évitant les discours pontifiants. Au crédit d’ «Almanya », on portera ainsi quelques passages piquants (souvent oniriques), comme le rêve d’Hüseyin (Vedat Erincin) à la veille de sa naturalisation avec sa synthèse saisissante et plaisamment caricaturale sur les « valeurs » allemandes, ou le cauchemar du Muhamed de 5 ans présentant un redoutable Christ en croix. La meilleure idée des scénaristes est ce que l’on pourrait appeler l’ «effet Babel ». Petit rappel : après le Déluge, les premiers hommes entreprennent de construire une tour d’une hauteur exceptionnelle, avec l’ambition d’atteindre les nuages, et donc le royaume de Dieu. Ce projet orgueilleux est arrêté brutalement par l’Eternel, qui les empêche d’aller plus loin en rendant pluriel leur langage jusque-là commun (« Babel » est proche de l’hébreu signifiant « brouiller ») – ne se comprenant plus, ils doivent se séparer et se dispersent sur toute la surface terrestre (naissance des langues et des nations). Un des axes narratifs principaux d’ « Almanya » est le récit (en trois épisodes) que fait Canan (Aylin Tezel), la fille de Layla (Şiir Eloğlu) à son jeune cousin Cenk (Rafael Koussouris), le fils d’Ali (Denis Moschitto). Moderne Shéhérazade, elle lui retrace l’histoire récente des Yilmaz, depuis l’« enlèvement » de Fatma (Lilay Huser) par Hüseyin, jusqu’à l’arrivée et la vie en Allemagne de la famille déracinée, lui en détaillant les épisodes les plus significatifs. L’enfant, qui se dit uniquement « allemand » (sa mère, Gabi - Petra Schmitdt-Schaller - est une native « d’origine » et Ali son père est le seul de la fratrie de quatre à être né en RFA) n’est jamais encore allé en Turquie (les Yilmaz ayant cessé d’y aller depuis longtemps, même pour de courtes vacances) et affirme ne pas comprendre le turc (dont il s’avérera pourtant lors du voyage en Anatolie qu’il possède certains rudiments). Canan fait alors s’exprimer tous les Yilmaz en allemand quel que soit le temps du récit, comme Hüseyin jeune (Fahri Ogün Yardim) et Fatma jeune (Demet Gül), lors même qu’ils sont encore à Istamboul (le couple ayant quitté son village natal pour la mégalopole après le « rapt »), et fait parler les « autres », tous ceux qui ne sont pas les proches de Cenk, dans un sabir de fantaisie, c’est-à-dire en fait les Allemands ! Cette variation sur le langage a évidemment tout de la métaphore sur l’identité et au-delà sur l’incompréhension « babelisante » entre les peuples. On notera que si Babel est de l’héritage commun judéo-chrétien (Torah et Ancien Testament), certains passages du Coran semblent bien faire état de quelque chose de similaire, et cette confusion des langages, à fort effet d’image et de symbole, peut être reprise et exploitée sans vraie surprise par des auteurs de confession musulmane comme les sœurs Samdereli. Le titre original complet du film est « Almanya - Willkommen in Deutschland », cette quasi apostille du « Bienvenue en Allemagne » résonnant automatiquement en direction du succès (phénomène autant qu’immérité) du film de Dany Boon. Les distributeurs français ont préféré gommer cette association, en ne retenant que « Almanya » et ses implications plus nouvelles de « brouillage » envisagées au-dessus. Pourtant (malheureusement) le climat général et nombre d’épisodes sont nettement dans la mouvance « Chtis » (facile de remplacer l’ « émigration » Nord/Sud, par celle Est/Ouest, même si l’amplitude géographique est d’une autre dimension ; et les préventions xénophobes des voisines de Fatma alors sur le départ pour la RFA rappellent les préventions et autres réductions caricaturales serinées à Kad Merad à la veille de son « exil », tout comme la découverte des us et coutumes allemands est en écho des étrangetés nordistes). Inévitable ? Sur le fond sans doute, mais les procédés d’ « Almanya » ont la même facilité gênante à cet égard que les « Chtis », ruinant pour partie la trouvaille « babelisante ». Autre bémol : le « road movie » vers l’Anatolie est compliqué d’un épisode macabre appelant un peu trop un parallèle avec un autre succès récent (plus modeste, et en version « indé »), celui du pétillant « Little Miss Sunshine »….. Si l’on conjugue ces « hommages » sclérosants avec une approche trop idéale (ces Turcs sont finalement parfaitement intégrés, même si vaguement en quête de repères et de racines ; le seul qui restera en Anatolie sera Muhamed, que rien ne retient plus en Allemagne, puisqu’il n’y a plus ni épouse ni travail, et peut donc envisager de reconstruire la maison achetée sur photo par Hüseyin, laquelle est réduite à une simple façade, ouvrant sur un superbe paysage de début du monde, symbole assez réussi de tous les possibles), on a souvent l’impression que les « problèmes » ne sont pas l’essentiel du film, comme on pourrait s’y attendre eu égard aux enjeux importants en cause, mais tout au plus prétexte à une chronique souriante autant que superficielle. Tout en respectant la tonalité optimiste voulue, Yasmine et Nasrin Samdereli auraient pu plus innover dans le fond (d’autant qu’il leur aura fallu plus de sept ans pour mettre la touche finale au scénario, et que la réflexion paraît bien courte, surtout pour être influencée au passage dans le sens rappelé plus haut !). Une courte scène dans le métro mise à part, les préjugés réciproques entre Allemands et immigrés sont à peine effleurés, et la famille Yilmaz, si emblématique de la réussite matérielle des « seigneurs d’Allemagne » (voiture, appartement, produits divers de la société de consommation, épargne etc.), est sans doute trop « réussie » sur le plan sociétal (mariage d’Ali avec une non-musulmane au beau fixe côté beaux-parents, grossesse illégitime de Canan avec un non-musulman qui « passe » elle aussi, par exemple). Beaucoup (trop) d’angélisme, et un film aux allures de sucrerie orientale et de tableau pompier (académique), avec un (presque) finale édifiant (Cenk ânonnant le discours de son défunt grand-père en ses lieu et place devant Angela Merkel) : un peu trop lisse que tout cela, décidément. Vouloir parler de manière apaisée et fédératrice de l’immigration est louable : ne pas perdre ses racines (culture, identité), tout en ayant le sentiment d’appartenir à une nouvelle communauté…. Ce beau projet, après une projection « Hors compétition » à la Berlinale de février dernier, a été récompensé par deux Prix du cinéma allemand (« Deutscher Filmpreis) en avril 2012 (la « Lola » du meilleur Scénario, et la « Lola » d’argent), un très bon box-office ayant d’ailleurs précédé cette reconnaissance officielle. Force est pourtant de constater que les moyens cinématographiques mis en œuvre dans cet « Almanya » déçoivent, remettant le chef-d’œuvre annoncé (du genre ample fresque tragi-comique) à la place plus modeste d’oeuvrette gentille, pavée de bonnes intentions et plus ripolinée qu’éclatante.
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