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    Almanya
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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 juin 2012
    Je n'hésite pas à accorder les 5 étoiles à ce petit bijou. Le petit Cenk, 6 ans, se pose des questions sur sa famille : sont-ils Turcs ou Allemands ? Alors sa cousine, la jeune Canan (enceinte et qui ne sait pas trop comment l'avouer à sa mère...) va raconter l'histoire de 3 générations de cette famille turque ayant émigré en Allemagne. C'est frais, plein d'humanité, très amusant, tendre et même émouvant. Bref, une sorte de "Road Movie" très bien fait, avec des personnages attachants et qui réhabilite une communauté turque souvent mise à mal par les médias. Le scénario est bien sûr un peu idéalisé (pas de racisme là-dedans, ou alors à peine effleuré). Les quelques scènes finales sont vraiment touchantes. A voir, c'est très bien et prenant.
    traversay1
    traversay1

    3 568 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 juin 2012
    Turquie-Allemagne, aller et retour. Almanya a fait un joli carton à sa sortie en Allemagne, explicable par l'extrême légèreté, mais aussi la pertinence malicieuse, de cette comédie qui slalome adroitement en évitant les piquets des préjugés raciaux et des différences culturelles pour foncer tout schuss sur des thèmes aussi rassembleurs que l'exil, la transmission et la permanence des racines. Avec ses deux couches temporelles, l'arrivée en Allemagne dans les années 60, et le pèlerinage familial, de nos jours, le film de Yasemin Samdereli joue sur le velours de la nostalgie et de l'émotion. Avec finesse, parfois, et une cocasserie inspirée, mais le plus souvent dans un angélisme un peu embarrassant. On y voit une Allemagne ravie d'accueillir des travailleurs immigrés et une Turquie heureuse d'y envoyer des hommes pour y gagner leur vie. Fort bien, mais le thème sous-jacent, celui des générations actuelles, perdues entre les deux cultures, n'est qu'effleuré, et jamais sur un registre réaliste. Porté par des comédiens d'une belle justesse, Almanya assume jusqu'au bout son statut de Feel good Movie, avec clins d'oeil aux spectateurs en passant, jusqu'à un épilogue auquel il est inutile de résister, avec quelques larmes en sus. Un petit film rafraichissant, qui pose de bonnes questions, sans avoir la prétention, ou le courage, d'y répondre vraiment.
    tixou0
    tixou0

    697 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 juillet 2012
    Chaque cinéaste est bien sûr entier maître de l’éclairage qu’il veut donner à son propos (plus encore quand il est autant à l’écriture qu’à la réalisation). Yasmine Samdereli (secondée au scénario par sa sœur Nesrin) a choisi de parler immigration sous forme de « saga » familiale (nourrie à l’évidence de souvenirs personnels), et elle a opté pour un ton léger, multipliant les anecdotes cocasses, alors que le fond de l’histoire pouvait très facilement tirer la geste (l’ «épopée» Yilmaz) vers le tragique (et le risque périphérique redoutable du larmoyant). On doit la remercier de cette volonté d’informer (problème grave que celui de l’immigration, avec son corollaire d’identité malmenée pour les populations concernées - y compris, voire surtout, pour les 2èmes, 3èmes générations et plus) tout en évitant les discours pontifiants. Au crédit d’ «Almanya », on portera ainsi quelques passages piquants (souvent oniriques), comme le rêve d’Hüseyin (Vedat Erincin) à la veille de sa naturalisation avec sa synthèse saisissante et plaisamment caricaturale sur les « valeurs » allemandes, ou le cauchemar du Muhamed de 5 ans présentant un redoutable Christ en croix. La meilleure idée des scénaristes est ce que l’on pourrait appeler l’ «effet Babel ». Petit rappel : après le Déluge, les premiers hommes entreprennent de construire une tour d’une hauteur exceptionnelle, avec l’ambition d’atteindre les nuages, et donc le royaume de Dieu. Ce projet orgueilleux est arrêté brutalement par l’Eternel, qui les empêche d’aller plus loin en rendant pluriel leur langage jusque-là commun (« Babel » est proche de l’hébreu signifiant « brouiller ») – ne se comprenant plus, ils doivent se séparer et se dispersent sur toute la surface terrestre (naissance des langues et des nations). Un des axes narratifs principaux d’ « Almanya » est le récit (en trois épisodes) que fait Canan (Aylin Tezel), la fille de Layla (Şiir Eloğlu) à son jeune cousin Cenk (Rafael Koussouris), le fils d’Ali (Denis Moschitto). Moderne Shéhérazade, elle lui retrace l’histoire récente des Yilmaz, depuis l’« enlèvement » de Fatma (Lilay Huser) par Hüseyin, jusqu’à l’arrivée et la vie en Allemagne de la famille déracinée, lui en détaillant les épisodes les plus significatifs. L’enfant, qui se dit uniquement « allemand » (sa mère, Gabi - Petra Schmitdt-Schaller - est une native « d’origine » et Ali son père est le seul de la fratrie de quatre à être né en RFA) n’est jamais encore allé en Turquie (les Yilmaz ayant cessé d’y aller depuis longtemps, même pour de courtes vacances) et affirme ne pas comprendre le turc (dont il s’avérera pourtant lors du voyage en Anatolie qu’il possède certains rudiments). Canan fait alors s’exprimer tous les Yilmaz en allemand quel que soit le temps du récit, comme Hüseyin jeune (Fahri Ogün Yardim) et Fatma jeune (Demet Gül), lors même qu’ils sont encore à Istamboul (le couple ayant quitté son village natal pour la mégalopole après le « rapt »), et fait parler les « autres », tous ceux qui ne sont pas les proches de Cenk, dans un sabir de fantaisie, c’est-à-dire en fait les Allemands ! Cette variation sur le langage a évidemment tout de la métaphore sur l’identité et au-delà sur l’incompréhension « babelisante » entre les peuples. On notera que si Babel est de l’héritage commun judéo-chrétien (Torah et Ancien Testament), certains passages du Coran semblent bien faire état de quelque chose de similaire, et cette confusion des langages, à fort effet d’image et de symbole, peut être reprise et exploitée sans vraie surprise par des auteurs de confession musulmane comme les sœurs Samdereli. Le titre original complet du film est « Almanya - Willkommen in Deutschland », cette quasi apostille du « Bienvenue en Allemagne » résonnant automatiquement en direction du succès (phénomène autant qu’immérité) du film de Dany Boon. Les distributeurs français ont préféré gommer cette association, en ne retenant que « Almanya » et ses implications plus nouvelles de « brouillage » envisagées au-dessus. Pourtant (malheureusement) le climat général et nombre d’épisodes sont nettement dans la mouvance « Chtis » (facile de remplacer l’ « émigration » Nord/Sud, par celle Est/Ouest, même si l’amplitude géographique est d’une autre dimension ; et les préventions xénophobes des voisines de Fatma alors sur le départ pour la RFA rappellent les préventions et autres réductions caricaturales serinées à Kad Merad à la veille de son « exil », tout comme la découverte des us et coutumes allemands est en écho des étrangetés nordistes). Inévitable ? Sur le fond sans doute, mais les procédés d’ « Almanya » ont la même facilité gênante à cet égard que les « Chtis », ruinant pour partie la trouvaille « babelisante ». Autre bémol : le « road movie » vers l’Anatolie est compliqué d’un épisode macabre appelant un peu trop un parallèle avec un autre succès récent (plus modeste, et en version « indé »), celui du pétillant « Little Miss Sunshine »….. Si l’on conjugue ces « hommages » sclérosants avec une approche trop idéale (ces Turcs sont finalement parfaitement intégrés, même si vaguement en quête de repères et de racines ; le seul qui restera en Anatolie sera Muhamed, que rien ne retient plus en Allemagne, puisqu’il n’y a plus ni épouse ni travail, et peut donc envisager de reconstruire la maison achetée sur photo par Hüseyin, laquelle est réduite à une simple façade, ouvrant sur un superbe paysage de début du monde, symbole assez réussi de tous les possibles), on a souvent l’impression que les « problèmes » ne sont pas l’essentiel du film, comme on pourrait s’y attendre eu égard aux enjeux importants en cause, mais tout au plus prétexte à une chronique souriante autant que superficielle. Tout en respectant la tonalité optimiste voulue, Yasmine et Nasrin Samdereli auraient pu plus innover dans le fond (d’autant qu’il leur aura fallu plus de sept ans pour mettre la touche finale au scénario, et que la réflexion paraît bien courte, surtout pour être influencée au passage dans le sens rappelé plus haut !). Une courte scène dans le métro mise à part, les préjugés réciproques entre Allemands et immigrés sont à peine effleurés, et la famille Yilmaz, si emblématique de la réussite matérielle des « seigneurs d’Allemagne » (voiture, appartement, produits divers de la société de consommation, épargne etc.), est sans doute trop « réussie » sur le plan sociétal (mariage d’Ali avec une non-musulmane au beau fixe côté beaux-parents, grossesse illégitime de Canan avec un non-musulman qui « passe » elle aussi, par exemple). Beaucoup (trop) d’angélisme, et un film aux allures de sucrerie orientale et de tableau pompier (académique), avec un (presque) finale édifiant (Cenk ânonnant le discours de son défunt grand-père en ses lieu et place devant Angela Merkel) : un peu trop lisse que tout cela, décidément. Vouloir parler de manière apaisée et fédératrice de l’immigration est louable : ne pas perdre ses racines (culture, identité), tout en ayant le sentiment d’appartenir à une nouvelle communauté…. Ce beau projet, après une projection « Hors compétition » à la Berlinale de février dernier, a été récompensé par deux Prix du cinéma allemand (« Deutscher Filmpreis) en avril 2012 (la « Lola » du meilleur Scénario, et la « Lola » d’argent), un très bon box-office ayant d’ailleurs précédé cette reconnaissance officielle. Force est pourtant de constater que les moyens cinématographiques mis en œuvre dans cet « Almanya » déçoivent, remettant le chef-d’œuvre annoncé (du genre ample fresque tragi-comique) à la place plus modeste d’oeuvrette gentille, pavée de bonnes intentions et plus ripolinée qu’éclatante.
    Jerem69tt
    Jerem69tt

    103 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 décembre 2014
    Un film familial germano-turc qui traite des cultures et de l’identité en tant qu’immigré. Il est traité de manière intelligente sous forme d’histoire en mettant en évidence les différences de culture. On ressent un fort air de « little miss sunshine » puisqu’une partie du film est le voyage de la famille dans le van. Il n’est donc pas particulièrement innovant ou original mais s’intéresse au sujet sans le côté dramatique classique et met en avant la joie de vivre, notamment grâce au couple enfant/grand père. Un film finalement assez agréable avec une musique bien à lui, et qui soulève un thème important en Allemagne, bien qu’il n’apporte pas de réelle réponse. En revanche, entre l’allemand et le turc, le choix de la langue est compliqué au point d’inverser les langues et surtout de perdre son spectateur.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 mai 2012
    Quel bonheur ce film allemand , drôle et émouvant , l 'intégration réussie , même trop... que les gens qui votent F haine aillent le voir , cela leurs fera du bien
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 4 juin 2012
    Almanya est un film plaisant qui souffre de longueurs récurrentes...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 2 juin 2012
    C'est une version germano-turque ou turco-allemande de Bienvenue chez les ch'tis. Gentillet, mais sympa, grâce au jeu des enfants, tout ça tout ça ; à voir de bon coeur, juste une fois, donc au cinéma!
    Ciné2909
    Ciné2909

    69 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juin 2012
    Almanya, c’est le portrait d’une famille turque issue de la vague d’immigration de la seconde moitié du XXème siècle qui a décidé de s’installer en Allemagne. A travers les yeux du petit Cenk, on découvre avec beaucoup d’humour l’histoire de son grand-père, un homme qui a quitté temporairement femme et enfants pour trouver du travail. Un récit qui est entrecoupé par le retour aux sources de cette même famille qui évite à la comédie de trop s’installer dans la monotonie. On peut toutefois reprocher au film une certaine facilité à utiliser les clichés du choc culturel ou encore de survoler des thèmes plus sérieux ; il n’en reste pas moins qu’on passe vraiment du bon temps en compagnie de cette attachante famille. Une belle surprise que je salue par un Coup de cœur Ciné2909 !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 août 2011
    Une comédie allemande très réussie! Parfait pour les étudiants germanistes.
    Jean-Pierre H
    Jean-Pierre H

    11 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juillet 2012
    Un film très touchant sur l'immigration et traité av ec beaucoup d'humour.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 12 juin 2012
    Film sympathique sur l'intégration et les relations familiales. C'est pas exceptionnel, mais plaisant à voir.
    Minority_report
    Minority_report

    6 abonnés 89 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 janvier 2013
    Une merveille. Porté par des acteurs phénoménaux, ce film drôle et émouvant nous expose toutes les problématiques du déracinement et de l'intégration. On en ressort bouleversés. A voir absolument
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 mai 2012
    Le cinéma allemand nous livre rarement des comédies, du moins elles franchissent peu la frontière ; ce film est d'autant plus remarquable, également de par la légèreté du traitement d'un sujet toujours délicat (l'intégration). Il constitue également une ode à l'entente des peuples, un plaidoyer contre le racisme. La virtuosité de l'écriture cinématographique rappelle parfois Amélie Poulain. Un film tout à fait sympathique, dépaysant et drole. on passe réellement un très bon moment !!
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 5 juillet 2012
    "Petit film sympa", mais trop consensuel, trop gnan gnan, parfois trop BD pour être considéré plus que moyen.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 juin 2012
    excellente comédie qui renvoie aux caricatures sur l'immigration. Des clins d'oeils au débat sur l’Europe et la Turquie. Comment ne pas perdre ses racines dans cette immigration. Revenir dans son pays d'origine est-ce possible? l’Allemagne eldorado ou lieu d'exploitation.
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