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Le portrait cru d'un gang de biker aux idées anarcho-nazis sous la forme d'un road-movie désespéré. D'abord entrainante, l'histoire se perd dans une successions de scènes de beuveries étalées et sans grand intérêt. On a pas l'impression que Corman maitrise son sujet ou même qu'il ai quelque chose d'intéressant à dire. Reste un scope brillamment utilisé -comme souvent chez ce remarquable artisan- et un statut de précurseur par rapport aux nombreux long-métrages consacrés aux bikers qui suivront.
AMCHI
Tout cela manque un peu de fureur mais Les Anges sauvages est une curiosité à découvrir, quelques belles scènes de chevauchées motorisées accompagnées d'une musique sympathique des sixties. Les 45 premières minutes des Anges sauvages sont les meilleures après le film perd de son rythme.
un film sur la jeunesse de l'époque mais du côté des motards, bref c'est pas très glamour. Pas déplaisant mais finalement beauf.
« On veut qu'on nous fiche la paix, on veut vivre libre. Libre de faire tout ce qui nous plaît. On ne veut pas de contraintes, on veut pouvoir se servir de nos bècanes sans avoir la police toujours pendue à nos fesses. On veut se saouler quand ça nous chante et on veut prendre du bon temps ! »...telle est la devise de "The Wild Angels" rèalisè par un des maîtres de la sèrie B où Peter Fonda et Bruce Dern prennent la route de l'enfer! Au milieu des annèes 60, Roger Corman devient indèpendant! Dèsormais, son activitè, plus ambitieuse, aussi bien sur le plan de la production que de la mise en scène, devint plus espacèe et plus irrègulière! La première oeuvre de cette nouvelle sèrie (après celle du fantastique des nouvelles de Edgar Poe) fut ce film à l'univers très codifiè alliant la marginalitè, la solitude et l'ègarement, une oeuvre curieuse qui traite de la violence des bandes de jeunes motards et de ses rapports avec un nèo-nazisme plus ou moins mystique! Trois ans avant le lègendaire "Easy Rider", on admire dèjà Peter Fonda en moto, les cheveux dans le vent, accompagnè par les membres des Hell’s Angels de Venice, dans la Californie de 66! Toute une èpoque qui traduit dèjà l'impossibilitè de s'exprimer...
Les anges sauvages est un film loin de l'équipée sauvage (film précurseur de motards avec l'éblouissant Marlon Brando) et loin aussi d'easy rider..... bref, on sait pas comment appréhender ce truc. On se doute qu'ils sont rebelles rien qu'avec l'exhibition de croix gammés (plus rebelle, tu meurs.....) et du coup on est beaucoup moins étonné qu'ils soient tous débiles profonds et vivant somme toute au crochet de la société qu'ils abhorrent.......... c'est vide et violent, comme sous leur casquette......
Le film est doublement raté. D'une part si au début la réalisation montre des scènes de motos filmées dans un cadre idéal cela ne dure pas longtemps donc si vous êtes venu spécialement pour voir ça c'est pas la peine de dépasser les 20 minutes de film. Ensuite il y a un essai pour travailler sur le personnage de Peter Fonda, cela pouvait être intéressant, mais c'est ni fait ni à faire.
Plusieurs atouts qui devraient à priori séduire les amateurs de contre-culture : Nancy Sinatra (qui prouve qu'elle est une piètre comédienne), de la musique "hot rod" de qualité, un sens du montage très vif.
Au final, un film plutôt abject, où les drapeaux nazis servent d'emblème à une bande de motards plus crétins les uns que les autres, où le viol est pratiqué en groupe, tout comme la violence gratuite...
Bref, à des années-lumière de l'emblématique "L'équipée sauvage" ou du surestimé (mais attachant) "Easy rider". Manque aussi, hélas, l'humour d'un Russ Meyer ("Faster Pussycat"...).
Au final, un film plutôt abject, où les drapeaux nazis servent d'emblème à une bande de motards plus crétins les uns que les autres, où le viol est pratiqué en groupe, tout comme la violence gratuite...
Bref, à des années-lumière de l'emblématique "L'équipée sauvage" ou du surestimé (mais attachant) "Easy rider". Manque aussi, hélas, l'humour d'un Russ Meyer ("Faster Pussycat"...).
Plongée culte de Roger Corman dans le genre polar en une banlieue (ou règne la loi de l'argent, sinon de l'ignorance): des cadors du cru passent leur temps à martyriser un jeune génie, pendant que d'autres subissent un népotisme affirmé et entretiennent leur Harley's: On remarquera de bons titres des 60's, des tribus bien représentées, un vrai méchant particulièrement inquiétant et en fait la preuve pour ceux qui en doutaient que l'opprobe populaire est rarement juste -surtout concernant les lynchages.
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