AlloCiné
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Votre avis sur Amour ?
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Ce film n'a quasiment rien d'une belle histoire et grande histoire d'amour. C'est long, froid, ennuyant et déprimant. Son seul mérite, sans doute involontaire, est de faire reconnaître l'euthanasie pour ce qu'elle est : un meurtre.
M.Haneke signe là un film éclaireur pour l'époque (en France tout au moins), autant qu'éclairant pour nous autres pauvres humains.
Eclaireur parce qu'il ose aborder le problème du droit à mourir dans la dignité, de l'euthanasie, ou quelle que soit la terminologie qu'on veut bien employer, de la fin de vie provoquée. Il a fait son film à une époque où, en France, la loi Léonetti n'apporte que peu d'avancées dans un flou juridique et philosophique bien difficile à débrouiller.
Eclairant parce qu'il conserve une grande humanité à son regard sur la déchéance liée à la vieillesse, quand les ultimes preuves d'amour côtoient l'horreur quotidienne de la dégradation. Eclairant en ce qu'il ose nous faire ressentir un questionnement existentiel vital, grâce à l'empathie qui naît chez nous pour deux belles personnes qui n'en finissent pas de s'aimer. Un grand moment, et deux performances d'acteurs à mettre à l'actif de deux monstres sacrés : quelques séquences ayant trait au quotidien de deux personnes très âgées manquent parfois un peu de crédibilité, notamment en ce qui concerne les épisodes de manutention par un vieillard d'une hémiplégique très diminuée (sur ce registre j'ai un regard critique en tant qu'ancien kiné), mais globalement Trintignant et Riva incarnent à la perfection la dignité aimante.
Eclaireur parce qu'il ose aborder le problème du droit à mourir dans la dignité, de l'euthanasie, ou quelle que soit la terminologie qu'on veut bien employer, de la fin de vie provoquée. Il a fait son film à une époque où, en France, la loi Léonetti n'apporte que peu d'avancées dans un flou juridique et philosophique bien difficile à débrouiller.
Eclairant parce qu'il conserve une grande humanité à son regard sur la déchéance liée à la vieillesse, quand les ultimes preuves d'amour côtoient l'horreur quotidienne de la dégradation. Eclairant en ce qu'il ose nous faire ressentir un questionnement existentiel vital, grâce à l'empathie qui naît chez nous pour deux belles personnes qui n'en finissent pas de s'aimer. Un grand moment, et deux performances d'acteurs à mettre à l'actif de deux monstres sacrés : quelques séquences ayant trait au quotidien de deux personnes très âgées manquent parfois un peu de crédibilité, notamment en ce qui concerne les épisodes de manutention par un vieillard d'une hémiplégique très diminuée (sur ce registre j'ai un regard critique en tant qu'ancien kiné), mais globalement Trintignant et Riva incarnent à la perfection la dignité aimante.
A partir d'un sujet formidable, Haneke parvient à faire une longue séance de torture. Les partis prix cinématographiques sont indigestes. Plans vides et interminables, jeu volontairement minimaliste, mou, visant à retirer toute intention, ouverture avec un plan noir, plans noirs de coupe interminables, chuchotements hors champs, tout ce qu'il ne faut pas faire. Haneke succombe à la facilité de faire correspondre la forme au fond, comme les films hystériques où la caméra gigote, comme les films aux personnages obscurs où il fait nuit tous les jours, les films pour ados filmés au portable moche puisque les ados ont des portables comme les films qui parlent de vieillesse et,qui bien entendu, sont fait pour être horriblement chiants. Et si le film parle de cuisine, vous allez le filmer avec une caméra en chocolat ?
Je pense qu'il y a d'autres façon de traiter le sujet, c'est un beau sujet, et la forme mérite elle aussi un peu d'attention et de qualité. Ce subterfuge n'aura en tout cas pas été décelé par les délivreurs de palmes.
Je pense qu'il y a d'autres façon de traiter le sujet, c'est un beau sujet, et la forme mérite elle aussi un peu d'attention et de qualité. Ce subterfuge n'aura en tout cas pas été décelé par les délivreurs de palmes.
Ils sont au théâtre. On les aperçoit. Anne et Georges sont en couple depuis une quarantaine d’années. Mais leur amour est-il aussi grinçant, intacte comme quand ils étaient jeunes ?
Michael Haneke filme ce vieux couple avec une tendresse infinie – récompensé par une Palme d’or en 2012. Il filme ses deux acteurs au plus près de leurs visages : Emmanuelle Riva et Jean-Louis Trintignant sont admirables. Amour est un drame « passionnel », mais aussi très hitchcockien : le suspense règne pendant deux heures cinq. Le film est magnifique grâce à sa modestie, indéniable, et à sa mise en scène travailler et perfectionner. Tous ces moments sans paroles, sont bouleversants. Une scène revient à l’esprit : le couple déjeune. Ils ne se parlent pas. Pendant une seconde, on a l’impression qu’il va se passer quelque chose, mais c’est sans doute une sorte d’amour – et de souffrance. Tout est réfléchi dans ce film : les rebondissements, les décors, tout. Pour faire un récapitulatif : c’est un film modeste, brillant, réfléchi et vertigineux. Un modèle de cinéma contemporain. – Sandro Martinez
Michael Haneke filme ce vieux couple avec une tendresse infinie – récompensé par une Palme d’or en 2012. Il filme ses deux acteurs au plus près de leurs visages : Emmanuelle Riva et Jean-Louis Trintignant sont admirables. Amour est un drame « passionnel », mais aussi très hitchcockien : le suspense règne pendant deux heures cinq. Le film est magnifique grâce à sa modestie, indéniable, et à sa mise en scène travailler et perfectionner. Tous ces moments sans paroles, sont bouleversants. Une scène revient à l’esprit : le couple déjeune. Ils ne se parlent pas. Pendant une seconde, on a l’impression qu’il va se passer quelque chose, mais c’est sans doute une sorte d’amour – et de souffrance. Tout est réfléchi dans ce film : les rebondissements, les décors, tout. Pour faire un récapitulatif : c’est un film modeste, brillant, réfléchi et vertigineux. Un modèle de cinéma contemporain. – Sandro Martinez
Un bien beau film d amour des plus touchants.... La cruauté de la maladie et vivre avec quotidiennement alors que les personnes sont à un âge avancée et après plus de quarante ans de vie commune. Voilà ce que dépeint avec délicatesse et pudeur le film de Michel Haneke qui aborde des thèmes du domaine du privée propre à Chacun de la douleur et de l incompréhension , le temps qui passe , la décadence de l'être aimé er l impuissance de l autre, l importance du moment présent et le perpétuel retour en arrière de bon souvenirs..... voilà l essentiel des sujets ainsi que l intelligence avec lequel le réalisateur les abordent. Le duo d acteur est splendide et touchant , mention spéciale à Mr Trintignant qui joue son rôle d une manière tellement efficace que on n émeut que saluer..... Un jolie film, qui est très lent , cependant je regrette certains passages peut utile mais dans l ensemble fort beau et la beauté du message passe bien au final
Traitant la difficulté de la maladie et de la vieillesse, “Amour” est certainement un des meilleurs drames français. Une mise en scène incroyable où les acteurs transmettent toute l’émotion d’un amour fidèle, unissant ce vieux couple jusqu’à la dernière épreuve. C’est une palme d’or mérité.
C'est bien connu, les lois de la vieillesse et de la souffrance sont soumises à la fatalité. C'est ainsi Michael Haneke met en scène le sens de la vie avec une certaine brutalité et une telle simplicité, qu'il parvient parfois à nous placer dans un état d'angoisse. C'est un drame à la dimension humaine bâti avec humilité, sobriété et une cruelle franchise. L'espoir est dupe.
Belle et émouvante interprétation d'une fin de vie dans la déchéance et dans une totale solitude à deux.
L'Amour peut tout même l'impensable. La solitude et le désespoir amènent à des actes radicaux. Ce film fait prendre conscience de la dure réalité de la vieillesse et de la dépendance.
L'Amour peut tout même l'impensable. La solitude et le désespoir amènent à des actes radicaux. Ce film fait prendre conscience de la dure réalité de la vieillesse et de la dépendance.
Bouleversant ! La vie, la vraie; le présent pour certains, le futur pour d'autres, mais un passage obligé dans notre société moderne. Une belle pique à l'ingratitude des enfants, spectateurs de la fin de vie, en déconnection de ce qui précède le décès : Qu'est-ce qu'on fait pour maman ? Le détachement de l'enfant fait face à l'amour du mari.
Il faut être sous l'emprise de drogues dures pour apprécier ce film. Tabac, vin et chocolat ne suffiront pas, il faut au moins se détruire à l'héroïne, ou pire, au sentimentalisme à deux balles. Les points positifs d'abord : le directeur de la photographie de Woody Allen et Jean-Louis Trintignant qui sait donner chair à un personnage impossible.
Ce film, si c'en est un, est surréaliste. Pas la moindre crédibilité, une bonne vieille histoire de zombies série Z serait moins stupide. Rigolons ! D'abord, c'est une histoire de bourges avec des soucis de petits bourgeois, aucun intérêt. Ils sont tellement bien comme il faut que leurs gentils petits coeurs battent ensemble pour la musique (classique, ça va sans dire), c'est trop mignonnet. Le plus drôle, c'est qu'il y a dans cette fable un homme âgé mais encore fringuant encore amoureux de sa femme décatie qui n'a aucune qualité, c'est ridicule.
A éviter !
Ce film, si c'en est un, est surréaliste. Pas la moindre crédibilité, une bonne vieille histoire de zombies série Z serait moins stupide. Rigolons ! D'abord, c'est une histoire de bourges avec des soucis de petits bourgeois, aucun intérêt. Ils sont tellement bien comme il faut que leurs gentils petits coeurs battent ensemble pour la musique (classique, ça va sans dire), c'est trop mignonnet. Le plus drôle, c'est qu'il y a dans cette fable un homme âgé mais encore fringuant encore amoureux de sa femme décatie qui n'a aucune qualité, c'est ridicule.
A éviter !
Shephard69
Même si j'ai détesté "Funny games" pour son côté voyeuriste et son extrême violence, il faut reconnaître que Michael Haneke sait parfaitement toucher et faire réagir sur des sujets délicats et ce n'est pas "Amour" qui déroge à la règle. A travers le quotidien de ces personnes âgées, dans une sorte de huis-clos intimiste, une réflexion intéressante et sensée sur la vieillesse, la maladie, le déclin autant physique que psychologique et la mort. Malgré un rythme particulièrement lent, un jeu d'acteurs qui paraît forcé et mécanique pour rappeler la banalité de l'histoire racontée, un beau récit fort, poignant, puissant. Jean-Louis Trintignant et Emmanuelle Riva sont tous deux impressionnants de justesse. Une oeuvre tout à fait remarquable.
Wow! Jai jamais autant pleuré devant un film.. Oui cest ça l'amour! Jen ai la chair de poule rien qu'en y repensant. Cest beau!
Primé à Cannes en 2012, je dois bien admettre ma déception et constater que "Amour" ne présente pas, à mes yeux, toutes les qualités tant vantées par la presse et le public. Je vais donc nager à contre-courant en disant que le jeu des acteurs Jean-Louis Trintignant et Emmanuelle Riva ne m'a pas convaincu. Bien au contraire, je n'ai ressenti aucune infinité entre eux et ils récitent plus leur texte qu'ils ne le jouent. Mais, pire que l'interprétation, "Amour" ne dégage aucune intensité émotionnelle; le comble pour un film abordant des sujets aussi sensibles comme la vieillesse, la mort, la maladie et la perte d'un être cher. Haneke ne réussit pas à insuffler ce qu'il faut d'émotions (hormis un léger sentiment de malaise) et l'on regarde son histoire avec indifférence, sans se sentir concerner par le destin de ce couple âgé et par les malheurs qui les frappent. La réalisation, elle, est plutôt sobre mais contient quelques bonnes idées de mise en scène. "Amour" est une oeuvre surcoté qui ne réussit pas à parler de son sujet de la manière la plus juste.
Alors film exceptionnellement bien interprété, deux acteurs formidables, réalisation intimiste, huis clos d'un couple confronté à une maladie grave, certes. Mais toute cette qualité se confronte (hélas pour moi !) à ma connaissance de près de cette pathologie, étant kinésithérapeute. Outre le manque manifeste cruel de renseignements sur l'évolution de cette pathologie (dont on récupère, parfois totalement), les manifestations physiques (la marche hémiplégique notamment), le manque d'aides humaines, psychologique et d'aménagements possibles même si cet état demeurait stationnaire, c'est globalement un manque d'espoir que ce film transmet concernant cette pathologie.
Evidemment le cheminement scénaristique en aurait été altéré, et bien peu de gens atteints ont un logement si accessible. La maladie ne sert que de prétexte à ce film pour décrire les relations changeantes d'un couple face à l'adversité, si ça permet à des gens d'entendre parler de cette pathologie c'est très profitable, mais le message n'est pas le bon. Un film de haute qualité sur la nature humaine, mais pas sur la maladie, qui mériterait mieux que d'être "juste" un prétexte.
Evidemment le cheminement scénaristique en aurait été altéré, et bien peu de gens atteints ont un logement si accessible. La maladie ne sert que de prétexte à ce film pour décrire les relations changeantes d'un couple face à l'adversité, si ça permet à des gens d'entendre parler de cette pathologie c'est très profitable, mais le message n'est pas le bon. Un film de haute qualité sur la nature humaine, mais pas sur la maladie, qui mériterait mieux que d'être "juste" un prétexte.
Je ne sais pas si c'est mon côté souvent transgressif, ou si c'est plus sûrement, diraient certains, juste un problème "générationnel" (surtout vis à vis de certaines productions qualifiées de "blockbusters") mais j'ai parfois le chic pour plutôt aimer ce qui n'a pas eu un succès considérable, et pour détester, assez souvent, ce qui super bien marché en salle.
Je ne vais pas résumer l'histoire, je pense qu'aujourd'hui, tout le monde a pu la lire et même la commenter pour ceux qui ont vu bien sûr le film en question.
Je ne vais pas tourner autour du pot, tous les goûts sont dans la nature (et je répète toujours que c'est très bien ainsi)... Avec le film "Amour", je ne peux même pas dire que je n'ai pas aimé, j'ai détesté... Oui, j'assume, j'ai détesté... "purement et simplement".
Je reconnais le talent de comédien de Jean-Louis Trintignant, même si je n'ai pas vu énormément de films avec lui et n'ayant jamais aimé son timbre de voix, le talent d'Emmanuelle Riva aussi (bien que je ne me souvenais d'elle que dans "Hiroshima mon amour", "Léon Morin prêtre" et "Thérèse Desqueroux"...). Finalement, celle que je pouvais prétendre "connaître" le plus, celle dont j'ai pratiquement vu tous les films, était Isabelle Huppert, mais on ne peut pas dire qu'ici, elle envahisse l'écran....
Michael Haneke, pour moi, c'est comme avec les frères Dardenne.... ça me ferait dire que Arthur Schopenhauer ou Emil Cioran, à côté d'eux, seraient de grands comiques.
Comme l'ont écrit certains critiques professionnels, dont je partage le point de vue, ils sont à mes yeux "des réalisateurs "sombres" aux austérités obsessionnelles, des donneurs de leçons angoissantes"...
A mon gout, des films comme "Mar adentro" (réalisé par Alejandro Amenabar) ou "C'est ma vie après tout" de John Badham avec Richard Dreyfuss apportaient une émotion qu'Amour ne m'a absolument pas procurée.
"Amour" ne dépeint que la dure réalité des choses, ni plus ni moins. C'est un spectacle voyeuriste. Pour moi, ce n'est pas du tout une oeuvre artistique ou alors, ce n'est pas un art que j'apprécie.
Je ne vais pas résumer l'histoire, je pense qu'aujourd'hui, tout le monde a pu la lire et même la commenter pour ceux qui ont vu bien sûr le film en question.
Je ne vais pas tourner autour du pot, tous les goûts sont dans la nature (et je répète toujours que c'est très bien ainsi)... Avec le film "Amour", je ne peux même pas dire que je n'ai pas aimé, j'ai détesté... Oui, j'assume, j'ai détesté... "purement et simplement".
Je reconnais le talent de comédien de Jean-Louis Trintignant, même si je n'ai pas vu énormément de films avec lui et n'ayant jamais aimé son timbre de voix, le talent d'Emmanuelle Riva aussi (bien que je ne me souvenais d'elle que dans "Hiroshima mon amour", "Léon Morin prêtre" et "Thérèse Desqueroux"...). Finalement, celle que je pouvais prétendre "connaître" le plus, celle dont j'ai pratiquement vu tous les films, était Isabelle Huppert, mais on ne peut pas dire qu'ici, elle envahisse l'écran....
Michael Haneke, pour moi, c'est comme avec les frères Dardenne.... ça me ferait dire que Arthur Schopenhauer ou Emil Cioran, à côté d'eux, seraient de grands comiques.
Comme l'ont écrit certains critiques professionnels, dont je partage le point de vue, ils sont à mes yeux "des réalisateurs "sombres" aux austérités obsessionnelles, des donneurs de leçons angoissantes"...
A mon gout, des films comme "Mar adentro" (réalisé par Alejandro Amenabar) ou "C'est ma vie après tout" de John Badham avec Richard Dreyfuss apportaient une émotion qu'Amour ne m'a absolument pas procurée.
"Amour" ne dépeint que la dure réalité des choses, ni plus ni moins. C'est un spectacle voyeuriste. Pour moi, ce n'est pas du tout une oeuvre artistique ou alors, ce n'est pas un art que j'apprécie.
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