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americano76
4 abonnés
425 critiques
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2,5
Publiée le 30 janvier 2012
Une histoire qui démarre sous de bons auspices avec des personnages qui semblent heureux. Puis petit à petit tout se dégrade. La descente aux enfers est inévitable et on se retrouve dans des longueurs et des incohérences qui déroutent et laissent un sentiment mitigé sur ce film. C'est dommage car Guillaume Canet et le jeune Slimane sont très bons dans leur rôle.
Une bande-annonce attirante, les deux acteurs français les plus en vogue du moment, une histoire qui s’annonçait bouleversante. Tout laissait à penser qu’ Une Vie Meilleure serait la première bonne surprise française de 2012. Et pourtant, le film s’étale dans d’innombrables séquences lentes et inutiles, utilisant sans modération des fondus au noir, des gros plans, des flous insupportables ainsi que des mouvements de caméra instables. Le scénario n’a aucun fond, sombre dans un sentimentalisme excessif et laisse attendre une fin tragique retentissante qui ne vient jamais. L’émotion ne s’éveille que dans les rares moments de tendresse et de complicité entre Guillaume Canet et le petit Slimane Khettabi, qui, malgré son jeune âge, s’avère être le meilleur acteur du film. Il faudrait également signaler à Monsieur Cédric Kahn, qui crée des personnages dignes d’un reportage de Confessions Intimes, ses quelques défauts de réalisation assez risibles. La morale de l’histoire ? Une vie meilleure nous attend à la sortie de la salle, et une encore mieux, si l’on n’y entre pas.
"Une vie meilleure" est un drame social qui transporte le spectateur dans une réalité grise, celle avec des hauts et des bas. Cédric Kahn exploite des thèmes ancrés dans le réel, comme le surendettement, l'accès à la propriété, la famille recomposée, l'aspiration au bonheur, la décente aux enfers, à travers l'histoire d'un couple d'amoureux aux revenus modestes. Un fait divers humain et intimiste, servi par le duo plutôt mignon Leïla Bekthi (Nadia)/Guillaume Canet (Yann). Ajoutons le bien crédible Silmane Khettabi, qui joue avec beaucoup de sensibilité le fils de Nadia, et qui permet d'aborder un thème à la mode en ce moment sur les écrans: la relation père-fils avec l'option mère absente. Le film se distingue par un style assez soigné, qui n'échappe cependant pas à quelques longueurs de rythme, et une émotion qui reste timide. De plus, la conclusion du film n'a pas beaucoup d'intérêt et ne favorise pas une réflexion très profonde. Une réalisation honnête mais avec une trame fatigante par essence. http://cineglobe.canalblog.com
Le duo d'acteur était prometteur. La première scène du film m'a donné envie de sortir de la salle. Oser faire dire ce genre de lieux communs avec cette maniere de filmer, ça a un bel arrière-goût de Louis La Brocante, pas besoin d'aller au ciné. On ne resume pas un film a son ouverture, me direz-vous. Certes, mais c'est, avec la fin, les scènes a ne pas rater. Et malheureusement, la scène de fin n'a aucun intérêt. Reste que le sujet pourrait être un sujet. Le traitement documenté et la fraîcheur de l'enfant sont les seuls intérieurs d'un film sinon caricatural dans son déroulement, insipide dans ses dialogues, et monotone dans sa réalisation.
Je commencerais par parler des points forts du film. Premièrement, malgré les événements tragiques que vivent les personnages, on ne sombre jamais dans le pathos et le réalisateur tient son sujet quand il nous parle d’espoir au lieu de désespoir et de dépression. Malgré ce qui peut vous arriver, il faut rester positif et toujours essayé de s’en sortir plutôt que de se laissé sombrer dans le néant. Les relations entres les personnages sont bien exploités et le scénario est plutôt bien écrit et nous tient en haleine pendant la première moitié du film. C’est par la suite que les choses se gâtent. La seconde partie est beaucoup moins travaillée, trop longuet et la fin aurait mérité d’être revue, c’est dommage. La mise en scène de Cédric Kahn est travaillée. L’ambiance sombre convient au sujet et le rythme du film est plutôt maitrisé, sauf dans la seconde moitié. Concernant la distribution, j’ai beaucoup aimé l’interprétation de Guillaume Canet. De même, Leïla Bekhti et Slimane Khettabi sont correct dans leurs rôles.
Bref, c’est un film humain, mais il reste quelques points à revoir. http://xyrons-mesnotes.over-blog.com/
Cédric Kahn change radicalement de registre en réalisant ici un drame social ayant pour thèmes principaux, la crise et le surendettement. On constate sans le moindre doute que Cédric Kahn s’est documenté sur le sujet avant de se plonger au cœur de cette crise sociale (et familiale). On y ressent énormément d’authenticité, à travers les nombreux déboires que rencontre ce jeune couple (problèmes bancaires, précarité, insalubrité, promiscuité, le couple qui fini par se déchirer). Une vie meilleure (2012) s’avère criant de vérité, essentiellement sur la première partie du film où il transpire réellement la crédibilité. Mais hélas, c’est pour mieux nous décevoir par la suite, la seconde partie s’avérant quant a elle bien trop longue (donc interminable) et manquant cruellement de réalisme. Malgré cela, il faut tout de même reconnaître que le trio d’acteur s’en sort relativement bien (Guillaume Canet, Leïla Bekhti & Slimane Khettabi).
Le scénario est intéressant, les acteurs sont bons mais c'est un film trop réaliste pour moi. Trop glauque ! On a un peu l'impression de regarder les infos. Ou un documentaire. Quelques longueurs sont à déplorer également. Mais je le répète : le scénario est bon !
C'est un film réaliste et assez poignant mais qu'il n'est pas agréable à regarder en cette période de crise financière. Voir une famille pleine de rêve s'enfoncer de plus en plus jusqu'à en être étouffé n'est pas la meilleur moyen pour se changer les idées. C'est un film qui reste quand même bien joué et vaut la peine d'être vu, à condition que vous ne soyez pas déprimés. Une mention spéciale pour l'enfant qui a un rôle très touchant et le joue parfaitement.
Film poignant qui sonne juste, sauf certains rebondissements dans la dernière demi-heure où la crédibilité s'étiole, porté avec brio par les excellents Guillaume Canet et Leïla Bekhti ainsi que le petit Slimane Khettabi qui se démènent comme de beaux diables pour se sortir de cette spirale infernale du surendettement et de ses conséquences.
Un film empreint de réalisme servi par un trio sincère et épatant pour un film émouvant et terriblement actuel. Un film sur l'entêtement et l'endettement où les sentiments sont forts et vrais. Un film qui peut rendre meilleur...
Un film pas très gai et dur, ce qui le rend d'autant plus crédible. A part peut être dans son dernier quart. Guillaume Canet est comme souvent très bon. Une bonne surprise!