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Un visiteur
0,5
Publiée le 15 janvier 2012
Un film totalement plat et fade, sans rebondissement majeurs, ils sont dans la "merde" du début à la fin. C'est un sujet qui aurait pu être intéressant il y a 5 ans mais qui dans le contexte actuel est déplacé... Dommage que la relation du petit et de son beau père ne soit pas plus prononcée car dans le fond c'est le seul intérêt du film. Puis il y a un gros manque de crédibilité, je cite: " j'ai trouvé la solution, on va prendre pleins de crédits à la consommation " pour combler 20 000 euros manquants, et tout ça le sourire au lèvres. Point positif: ce film permet de montrer que les banquiers n'avaient aucun pouvoir sur les crédits à la consommation de leurs clients. Et il faut quand même noter que les acteurs ont bien joués leur rôle.
Ce film est d'une lenteur aflligeante... Juste vers la fin les choses s'accélèrent un peu, enfin, n'exagérons ríen. Très vite, on tombe dans le cliché, gros, visible, sans nuance, ah pas de non-dits ; bref, un film à la française dont on se dit que ce n'est vraiment pas filmé dans la finesse. Décevant et sans intérêt.
Guillaume Canet, presque de toutes les scènes, porte ce film au rythme tendu en jouant, magistralement, cet homme qui aspire à plus haut, tombe, se relève et recommence. Une histoire forte et prenante .
C'est pas "Une vie meilleure" que ce film aurait du s'appeler, mais "Une vie de merde". C'est le film le plus bidon et le plus improbable que j'ai jamais vue. On retrouve un peu d'ambiance de 'Ensemble c'est tout" mais en moins bien. Ce film n'est qu'une succession de drame, avec quelques passages émouvants. Mais surtout tellement improbable : Leila après s'être engueuler avec Guillaume (qu'elle connait depuis pas longtemps d'ailleurs) lui laisse son môme pour partir au Canada. Quelle mère ferait ça ?!
Courez!!! C'est un navet! Jamais je ne suis sortis d'une salle en pleine projection et bien c'est chose faite, et qu'en vous voyez que d autre vous empoigne le pas cela vous rassure. C'est surement le film le plus surestimés de ce début d'année. Aucune profondeur, rien n'est crédible, même les acteurs m'ont énormément déçus, surtout Leïla Bekhti que je sais bonne actrice, on y croit pas une seconde. A éviter à tout prix.
Excellente surprise que ce drame franco-canadien ! La réalisation de Cédric Kahn ne manque pas de justesse et il y en a fallait car le sujet du film nous propose pas mal d’émotions. L’histoire est celle d’un couple, accompagné d’un enfant, qui se retrouve en pleine galère après qu’ont leurs aient refusé d’ouvrir leur restaurant. Il y a pas mal de séquences bien émouvantes, mais cela a aussi été possible grâce à la présence d’excellents comédiens. Ces derniers sont interpréter de manières poignantes par Guillaume Canet, par la superbe Leila Bekhti et par le jeune Slimane Khettabi. Une œuvre très humaine et qui mérite donc clairement le détour.
Une bande-annonce attirante, les deux acteurs français les plus en vogue du moment, une histoire qui s’annonçait bouleversante. Tout laissait à penser qu’ Une Vie Meilleure serait la première bonne surprise française de 2012. Et pourtant, le film s’étale dans d’innombrables séquences lentes et inutiles, utilisant sans modération des fondus au noir, des gros plans, des flous insupportables ainsi que des mouvements de caméra instables. Le scénario n’a aucun fond, sombre dans un sentimentalisme excessif et laisse attendre une fin tragique retentissante qui ne vient jamais. L’émotion ne s’éveille que dans les rares moments de tendresse et de complicité entre Guillaume Canet et le petit Slimane Khettabi, qui, malgré son jeune âge, s’avère être le meilleur acteur du film. Il faudrait également signaler à Monsieur Cédric Kahn, qui crée des personnages dignes d’un reportage de Confessions Intimes, ses quelques défauts de réalisation assez risibles. La morale de l’histoire ? Une vie meilleure nous attend à la sortie de la salle, et une encore mieux, si l’on n’y entre pas.
"Une vie meilleure",c'est un peu l'anti "Toutes nos envies".Les deux traitent du surendettement et de sa spirale infernale,mais là où le second agit comme un poignant révélateur,le premier est plombant,morose et surtout pas très réaliste.Cédric Kahn ne semble pas trop savoir quelle direction privilégier.Le couple naissant?Balayé en quelques scènes convenues.Le combat de cet homme pour sauver ce qui peut l'être?Pas assez fouillé,trop anecdotique.Et tout est comme ça.Guillaume Canet,de tous les plans ou presque,a l'occasion d'élargir sa palette dramatique,entre rage sourde et courage désespéré,et d'être un père de substitution honorable pour le jeune Slimane Khettabi.Leila Bekhti est positivement surprenante,en serveuse qui prend la poudre d'escampette.Dommage qu'elle disparaisse les deux tiers du film.Kahn rend bien compte de cette descente aux enfers,certes trop didactique et émaillée de longueurs.Par contre,opter pour une mise en scène naturaliste à la Pialat est indéniablement une bonne chose.La force du sujet n'en est que renforcée.En fin de compte,un film complètement d'actualité,mais hermétique.
Une vie meilleure est un film bancal aux multiples bifurcations qui sèment le doute sur les réelles intentions de son auteur. L’installation des personnages et de la situation, qui procède par séquences brèves et elliptiques, laisse d’abord penser que c’est la dimension sociale sous fond de crise économique, de précarité et de rapacité des banquiers et des ‘vautours’ qui guettent tapis dans l’ombre la chute annoncée du naïf entrepreneur qui intéresse le réalisateur de L’Ennui. Mais le départ de Nadia outre-Atlantique, s’il imprime un ralentissement dans le rythme et opte pour un traitement tournant le dos à l’ellipse et à la suggestion, déporte aussi le film vers la relation Yann-Slimane, le premier père et éducateur de substitution pour le second, perturbé par la fuite de sa mère. Ensuite, les problèmes matériels de Yann reviennent par la fenêtre avec l’entrée en jeu d’un marchand de sommeil conduisant dès lors le film vers l’action, presque le thriller, avec ses poursuites, ses magouilles et l’évasion vers Montréal, pour aboutir à une dernière demi-heure franchement sentimentale et étirée, qui abandonne du coup la thématique originelle.
Au final, difficile de démêler l’écheveau et de faire le partage dans ce film patchwork qui, pour le dire de manière plus crue, donne l’impression de bouffer à tous les râteliers en déployant la panoplie de tous les avatars possibles d’une affaire mal engagée dès le début. Une telle naïveté pour sympathique et attachante qu’elle soit ne peut cependant pas cautionner un comportement enfantin et irréfléchi et, du coup, place le spectateur dans une situation inconfortable quand Yann admoneste le jeune garçon pour un vol de chaussures de sport, alors que lui-même auparavant n’a guère eu de scrupules à truander les travaux de rénovation de sa future affaire. La vision enjolivée et parcellaire de la précarité et des dommages provoqués par la crise sur une population fragile, ne possédant pas à l’évidence les moyens de mener à bien un projet hors de portée, donne ici naissance à une œuvre gentillette, à la sentimentalité croissante, mais qui à force d’emprunter de nouvelles pistes, n’autorise pas l’approfondissement et, par conséquent, la pleine adhésion du spectateur.
Film très touchant sur cet histoire de deux jeunes qui veulent se lancer dans la vie avec maïveté et se trouve confronté à la dure loi de la vie, ou la descente peu aller très vite. Film dure mais si bien joué que l'on s'attache à ces trois personnage et cet enfant qui démarre dans la vie avec dureté, bel prestation et à notre époque une vérité frappante..........
Un film très décevant , que pourtant on aurait voulut aimer. En effet il est rare de s'attaquer en frontal à un drame social de ce niveau. C'est très courageux et pas si courant . Mais il y a tout d'abord une erreur de casting : Canet ne passe pas de ce rôle, il n'est pas fait pour jouer le "looser" social, on n'y croit pas , il surjoue , il a du mal , il hurle trop fort. . Et malheureusement pour Leila c'est pareil,Elle n'est pas encore au Top pour jouer le drama , le pathos. C'est trop, .. Le pire c'est que le couple ne fonctionne pas à l'écran . On sent que le courant ne passe pas , on ne sent de passion entre eux.. Ce couple n'est pas crédible.. Du coup la première moitié est vraiment trop longue , trop excèssive , au ton pas juste... La deuxième partie , après le départ de Leila pour le Canada, trouve son rythme et le film trouve un certain équilibre. C'est dommage car c'était un très beau sujet, mais je crois qu' une erreur de casting fondamental, et un scénario parfois vacillant ont tout gâché..