Derniers Avis : Moonrise Kingdom - Page 9

Surfait! voilà mon impression générale... On peut apprécier l'originalité du scénario, les couleurs criardes-pastel, l'ambiance sixties, les personnages loufoques ou encore la bande son étonnante et rafraîchissante MAIS... ça dégouline d'originalité, bref ça transpire la vanité!! Regardez mon film, il est original, décalé, mes dialogues sont saugrenus!... voilà ce que m'a semblé dire Wes Anderson à chaque minute de ce film où chaque touche un peu originale est présentée de manière ostentatoire!! Ok c'est un univers ça je conçois tout à fait! Mais quand le ton n'est pas juste, tout semble être calculé et rien n'est plus déplaisant.. Il s'agit principalement d'une comédie et pourtant je n'ai pas rigolé beaucoup, c'est tout juste si le film m'a accroché un sourire de temps en temps. Si j'ai souris ou été agréablement surpris, c'est d'ailleurs principalement grâce à la prestation de la jeune Kara Hayward ou par moment de Bruce Willis étonnant dans ce registre.. En résumé, pour aimer ce film, il faut diminuer son niveau d'exigence quant à ce qu'on devrait attendre d'un long métrage au ton si particulier qui, selon moi, a eu le malheur d'être trop prétentieux dans sa mise en scène pour le peu d'émotion qu'on en retire.. On se lasse vite de cet univers ultra coloré, des maniérismes, de cet esthétisme au coeur vide. En d'autres mots, on sent que ce qui aurait dû ou pu être marrant ou amener une émotion, graduelle ou linéaire, est empêché par un scénario original qui se prend au sérieux. L'alchimie qui fait de ce genre films des réussites, ici, n'existe pas...

Une fable poétique sur l'enfance du point de vue de Wes Anderson. S'il est vrai que ses films ne font pas toujours l'unanimité (j'en veux pour preuve "La Vie aquatique"), Anderson s'est créé un univers unique, personnel, qui séduit beaucoup de monde. Avec "Moonrise Kingdom", le cinéaste américain s'attaque à l'enfance, et nous plonge dans les aventures de deux gamins d'une dizaine d'années. Loufoques, tendres, attachants, les personnages de "Moonrise Kingdom" le sont tous à leur manière : que ce soit les deux personnages principaux, le chef scout ou le chérif, ils ont tous quelque chose à nous donner. On pourra regretter quelques partis pris en matière de réalisation, mais pour ma part je pense qu'il serait dommage de passer à côté de cette comédie haute en couleur et rafraîchissante, meilleure et plus creusée que "The Grand Budapest Hotel".

"Moonrise Kingdom" est le genre de film qu'il faut voir, au moins pour sa beauté visuelle. Wes Anderson, maniaque de la mise en scène, nous offre ici des plans magnifiques, souvent symétriques, toujours avec une superbe photographie. Le film possède aussi une pléiade formidable d'acteurs, Bill Murray, Bruce Willis, Ed Norton, Frances McDormand et Tilda Swinton, tous sont très bons, on sent un vrai plaisir de jouer. Mais il ne faut pas oublier Jared Gilman et Kara Hayward, acteurs principaux du film, et Kara Hayward est une vraie révélation. L'histoire est sympathique, bien faite, mais manque un peu de rythme. Bref, une pépite visuelle et quel plaisir d'entendre Desplat aller hors de ses sentiers battus.

très bon film a regarder et agréablement supris dans le bon sens les décors sont jolie .et l'histoire est très mignonne entre deux adolescents pas très enfantins ni trop dans sensiblerie juste se qu'il faut bravo a ce grand reslisateurs que je ne connaisser pas wes anderson.

Wes Anderson semble avoir une grosse manie des plans symétriques, souvent en contre-plongée, mais cette manie rend aussi sa mise en scène unique, comme les couleurs chatoyantes de ses images, nous délivrant encore un bien joli film. Une comédie sur l'enfance et ses premiers élans d'émancipation ; la mignonne aventure de deux jeunes amoureux solitaires, bien perchés, qui vont tenter d'échapper au reste de leur île... Beaucoup d'imagination, de créativité, des situations cocasses, un rythme effréné, une réalisation aux petits oignons, un final plein d'émotions, y a pas à dire, c'est encore un superbe moment de cinéma que Wes Anderson nous propose. Rien d'extraordinaire au niveau des interprétations de ceux qu'on attendait le plus, c'est à dire des seconds rôles, ils sont bons mais ce sont bien nos deux petits fugueurs qui crèvent l'écran, et notamment Kara Hayward... Le scénario est plein de rebondissements mais manque de profondeur tout de même - c'est à peu près le seul reproche que je pourrais faire à ce film. Ah si, je n'ai peut-être pas autant ri que ce à quoi je m'attendais, j'étais plus dans le sourire et l'émerveillement devant ce "Moonrise Kingdom"... Réjouissant.

Wes Anderson ! Il fait parti de ses réalisateurs que je ne connais que de réputation et qu'auparavant je ne me suis jamais sérieusement intéressé (il n'est pas le seul : Lars Van Triers, Paul Thomas Anderson et Woody Allen sont de ceux là). Mais depuis que je me suis dit qu'il serait bien de le découvrir. Alors j'ai décidé de commencer par l'oscarisé Le Grand Budapest Hotel...que je n'ai pas pu voir. Donc du coup j'ai testé Moonrise Kingdom. Et Dieu que c'était bon de le voir.

Ce film est un sacré O.V.N.I à mi-chemin entre un film à la réalisation simpliste mais quand même intelligente. Il y a beaucoup de montage vraiment bien fait, de couleurs voyants mais qui donne un univers à la fois réaliste et surréaliste.On suit parfaitement bien les péripéties de nos protagonistes. On sent dès le départ que le film n'a pas d'autre prétention de nous raconter une bonne histoire. Le scénario bien que pas très recherché et naïf ne nous vend pas autre chose que les péripéties d'un orphelin et de son amoureuse (ou plutôt leur fugue) et c'est vraiment bien fait. Il possède un charme très naïf mais qui fait qu'on ne peut qu'aimer ce film.

Les personnages font tous vraiment téléfilm. C'est à dire qu'ils ne sont pas tous développés d'un coup mais qu'on en apprend de plus en plus au fur et à mesure du récit et uniquement les principaux. Ils ont aussi des caractères et des manières de faire très étranges mais cela les rends très attachants.

Sam (interprété par Jared Gilman) joue le rôle classique d'un jeune orphelin membre des scouts kaki, spoiler: qui décide de s'enfuir avec Suzy (Kara Hayward) qui elle est un peu en conflit avec ses parents
. Bien évidemment ce qu'il nous fait sortir du film est le coté un peu cliché des 2 personnages. Mais il est clair que c'est un peu volontaire.

Les autres personnages sont aussi fascinants même s'il sont un peu statiques. C'est le cas de...Bruce Willis ? spoiler: Il joue le rôle du capitaine Sharp , garde - côte qui doit retrouver les fugueurs et qu'au final désire adopter le jeune Sam, vu le manque d'intérêt des responsables de l'action social et de ces parents adoptifs.


Le chef de troupe Ward (joué par Edward Norton) est assez classe en chef stoïque des scouts kaki et un peu dépassé par les événements. Ceci dit au fur et à mesure, on comprendra que son rôle est plus le bien-être des scouts sous sa garde que de sévir.

Walt Bishop (joué par Bill Muray) est un peu transparent dans le film mais assez classe aussi. Tout comme sa femme Laura Bishop (jouée par Frances McDormand).

En clair les personnages les plus intéressant et fascinants, en dehors les têtes d'affiches, ce sont les enfants eux-même. C'est pour ça que je trouve que le film fait téléfilm, car ce genre d'histoire se retrouve de nos jours que sur les téléfilms et que c'est de plus en plus rare sur grand écran (malgré les Goonies, Super 8 et Echo l'année dernière).

C'est le gros point fort du film, son histoire. Ajoutée à la musique d'Alexandre Deplat et doublé par la réalisation, le film devient un fascinant. L'histoire est très simple mais on ne peut que l'aimer. Les personnages sont très attachants et on est investi dans leur péripétie. Le tout donne un coté assez frais et inattendu. Bien sûr il y a des moments assez abusés (surtout à la fin) et un aspect caricatural prononcé mais ça ne nous fait pas sortir du film. Il est un peu dommage qu'il se coté hors du temps et de l'espace mais ça c'est plus mon impression personnel mais c'est aussi ce qui fait son charme.

Une fable de Wes Anderson sur l'enfance et le premier amour dans le monde des scouts américains dans les années 1960. Avec des acteurs dans les rôles où les attendent pas : Bruce Willis , Bill Murray, Edward Norton, Frances McDormand, Jason Schwartzman, Tilda Swinton et le légendaire Harvey Keitel dans le rôle du commandant Pierce.

Dans son style, ce film est un chef-d'oeuvre. On reconnait dès les premières secondes du générique la patte de Wes Anderson, avec ces décors improbables aux couleurs criardes et ces travelling très prononcés qui découpent l’environnement du film comme une bande dessinée ; même la graphie utilisée trahit le réalisateur !

Toutes les caractéristiques des films d'Anderson sont présentes, et c'est un véritable régal : personnages secondaires déjantés incarnés par les plus Grands (Bill Murray, Bruce Willis, Edward Norton et Frances McDormand), musique surprenante par son éclectisme, costumes et décors truffés de détails hilarants et dialogues d'une grande justesse comique qui confine à l'absurde. Mais surtout, Moonrise Kingdom est un film emprunt d'une immense tendresse, plein de poésie, avec une énorme performance des deux jeunes acteurs principaux, en particulier Kara Hayward dans le rôle de Suzy.

Un divertissement parfait, génial, rafraîchissant. Pour moi, meilleur que La Vie aquatique ou The Grand Budapest Hotel.

Même si on s'éclate toujours autant devant le génie quasi maniaque dans la mise en scène de Wes Anderson, une comédie légère qui a peiné à me convaincre, au rythme un peu trop ronronnant, trop décousu. Un gros casting comme toujours avec des mentions spéciales aux deux gamins, Kara Hayward et Jared Gilman mais des scènes moins farfelues et décalées que dans "The Grand Budapest Hotel". Sympa tout de même.

Prenez un réalisateur qui sait instaurer une ambiance si familière et pourtant si dérangeante, à tout hasard Wes Anderson. Ajoutez à cela une belle brochette d'acteurs dont la réputation n'est vraiment plus à faire comme Bruce Willis, Edward Norton, Bill Muray ou encore Harvey Keitel ou Tilda Swinton. Saupoudrez le tout d'une ambiance enfantine, presque naïve : des garçons en tenue de scouts, des filles avec des collants chaussettes et en chaussures du dimanche. Et plantez le tout dans un décor des 60's, genre vieille campagne anglaise et anglicane. Vous obtiendrez Moonrise Kingdom. Ce n'est ni plus ni moins la recette qui a marché pour ce film. J'en avais beaucoup entendu parler en bien, ses critiques le devançaient et je n'en ai pas été déçue. J'imagine tout de même que pour aimer il faut être familier du style de Wes Anderson, assez décalé.

Une histoire magnifique, des images magnifiques, et Wes Anderson aux commandes. Tous ces ingrédients sont faits pour vous pondre une des oeuvres les plus fascinantes, les plus originales, les plus humaines de ces 10 dernières années. Emballé par une borchette d'acteurs tous plus justes les uns que les autres, on ne peut que s'agenouiller devant tant de perfection.

Le septième long-métrage de Wes Anderson raconte l'histoire d'amour naissante de deux adolescents rejetant le monde des adultes. Avec son habituelle élégance désuète, ce grand cinéaste nous entraine une nouvelle fois dans son univers débordant de sensibilité. L'intrigue, aussi drôle que touchante, est bien servie par un casting pléthorique. Mais, si esthétiquement Moonrise Kingdom emporte tout sur son passage, le film peine à trouver son rythme et finit par lasser. Un petit plaisir éphémère dans un univers poétique et singulier.

Septième film de Wes Anderson, "Moonrise Kingdom" est sorti deux ans après le très apprécié "Fantastic Mr. Fox", soit en 2012. La première chose qui marque lorsque l'on commence le visionnage de ce film, c'est à dire dès la scène d'ouverture, c'est la mise en scène. Wes Anderson est un réalisateur connu pour ses films stylisés, il fait très attention à chaque de chaque scène et cela se voit immédiatement dans ce long-métrage. Dès les premières minutes, on sait que l'on va assister à un beau film, très esthétique. Et cela se confirme tout au long du récit, par le choix des décors et sa mise en scène donc, Wes Anderson réalise ici un film visuellement attrayant. Cependant, bien que la forme soit réussie, qu'en est-il du fond ? Et bien force est de constater qu'il est lui aussi réussi. Sur un scénario co-écrit par Wes Anderson et Roman Coppola (frère de Sofia), on suit l'aventure de Sam, un orphelin de 12 ans qui est en vacance dans un camp de scouts, dirigé par le chef Ward (Edward Norton). Sam est un enfant à problèmes, solitaire et mal-aimé, il va décider de s'enfuir de ce camp pour rejoindre Suzy, une autre enfant à problèmes, solitaire et mal-aimée. Ensemble, parcourir l'île sur laquelle ils sont et vont tomber amoureux. C'est une belle histoire que nous conte Anderson, on s'attache très facilement à Sam et Suzy respectivement joués par Jared Gilman et Kara Hayward qui sont deux jeunes comédiens prometteurs. Ils sont entourés de stars tels que Bruce Willis dans un rôle où on ne l'y attendait pas mais il s'en sort haut la main, Bill Murray dont c'est la sixième collaboration avec Wes Anderson et Edward Norton qui est bon comme à son habitude. Pour accompagnée cette agréable aventure, Alexandre Desplat signe une bonne BO. "Moonrise Kingdom" est au final une histoire très plaisant à suivre, jouée par de très bons acteurs et servie par une mise en scène de qualité.

Un de mes films préférés de Wes Anderson avec la famille Tenenbaum. Ce film est drôle mais en même temps raconte quelque chose d'assez triste (un orphelin que sa famille d'accueil ne veut plus accuellir). Les acteurs sont géniaux. Je n'ai pas grand-chose à dire à part que c'est un film que j'ai vraiment vraiment adoré.

Les enfants sont attachant. L'esthétisme de l'image et la symétrie donne un côté étrange et original.