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Un visiteur
4,5
Publiée le 16 septembre 2015
Ne tournons pas autour du pot:jeu des acteurs,univers à la fois irrésistible de charme et loufoque de W.Anderson,BO,tout dans ce film est un régal absolu du même acabit que "The Grand Budapest hotel".J'adore.
La patte de Wes Anderson est visible dès les premières minutes, une maison qui ressemble à celle d'une poupée, des décors et des costumes atypiques, la belle musique d'Alexandre Desplat... J'avais beaucoup apprécié The grand Budapest Hotel mais là j'ai vraiment adoré! C'est poétique, léger, le sujet est très bien traité et Wes Anderson a toujours une touche d'originalité à ajouter à sa sa mise en scène ou à son montage! Pendant 1h30 j'ai aimé suivre le périple de ce couple juvénile, très touchant et attachant. Le casting est cinq étoiles et chaque acteur est extra. Une pépite
Wes Anderson est le réalisateur qui a probablement le style le plus marqué de ces dernières années : des plans très travaillés, symétriques, géométriques et colorés, des personnages décalés et excessifs, et une bonne dose d'humour savoureux à travers des situations et des dialogues loufoques. Moonrise Kingdom est un pur film andersonnien. Peut-être moins que The Grand Budapest Hotel, mais tout de même très marqué : la réalisation et les plans sont magnifiques, bien au-dessus de la moyenne, l'univers loufoque et coloré qu'il nous sert est unique en son genre, avec des personnages sympas (le couple d'avocat qui parlent comme s'ils étaient tout le temps au tribunal est tordant), l'humour est assez décalé mais tout de même plutôt fin, et le tout est servi par un casting de qualité : Bruce Willis, Edward Norton, Bill Murray et Frances McDormant, rien que ça ! Le seul gros reproche que j'ai à faire à ce film, c'est qu'à force de placer des dialogues loufoques et décalés, l'émotion n'est pas vraiment au rendez-vous quand elle doit l'être (c'est accentué par la VF qui est horrible - oui, j'ai vu ce film en VF, pas le choix- mais ce n'est pas la faute d'Anderson pour le coup) Un film drôle et décalé. Si vous aimez le style d'Anderson, foncez, sinon...vous n'aimerez pas, n'espérez pas aimer un style que vous n'aimiez pas avant !
Wes Anderson signe une nouvelle fois un film spécifique à sa réalisation. Trois tonnes de courts travellings verticaux ou horizontaux qui cette fois ont un peu trop attiré mon esprit, mais on lui pardonne dans la mesure où c'est la caractéristique de ses seuls films qui donnent la sensation de passer d'une case de bande dessinée à l'autre, ce qui reste sympathique de temps à autre. En dehors de ce détail négligeable, cet oeuvre reste un excellent divertissement. L'histoire paraît simplement plus gentille, basée sur des personnages qui sont des enfants aux tempéraments plus ou moins forts, rappelant par moment ceux des Goonies. L'émotion dégagée est un peu moins puissante que le précédent "Fantastic Mr Fox" et l'énorme "Grand Budapest Hotel" qui suivra. Le film contient une bande originale de qualité, et l'image, toujours très soignée font de ce film une oeuvre de qualité, à connaître.
C'est pas mal, mais ça fait un peu brouillon dans le sens où on a le sentiment que Wes Anderson ne va pas au bout de ses convictions. Par exemple, pourquoi Bill Murray est-il sous-exploité alors que c'est un acteur formidable ? Sinon, l'histoire d'amour entre deux ados décidant de s'enfuir et de fuir le monde des adultes afin de vivre leur vie est sympa et originale mais il manque quelque chose. Certes, le plan final est bien vu et assez inattendu, mais ça ne sauvera pas le film qui reste somme toute moyen. Heureusement, "The grand Budapest Hotel" prouvera que le cinéaste a su rebondir.
Honnêtement j'ai du mal à comprendre pourquoi j'ai tant aimé ce film ; le fond et le scénario sont pas franchement exceptionnel, je miserai donc sur la beauté de ce film, tant dans la bande son que dans un décor ultra soigné, coloré et vivant. Les acteurs sont convaincants, que ce soit les jeunes et les acteurs chevronnés, dans un registre inhabituel pour certains. Un film vraiment agréable. En bref c'est beau, c'est du grand art Mr Anderson.
L'esthétique, l'absurde et l'originalité...c'est ce que j'avais tant apprécié avec Grand Budapest Hotel, c'est donc avec un esprit positif que je me suis attaquée à ce film et pleine de confiance déjà: "des bonnes critiques, de bons acteurs, un bon réalisateur, une histoire qui semble sympa: l'amour de deux enfants" (moi à la base je pourrais accroché à ce genre de films type "My girl" à la Macaulay Culkin de mon enfance), mais ici pourtant, j'ai décroché... J'adore Edward Norton et les deux jeunes Kara Hayward et Jared Gilman sont particulièrement touchants et bons, et heureusement...parce que pour le reste, l'histoire est plate, longue et la présence de Bruce Willis n'apporte rien...à la fin, on se demande comment on a tenu jusqu'au bout...
Je ne vois pas trop l'intérêt d'un tel casting pour un film plutôt fait pour les enfants. Sinon c'est mignon et attendrissant. Les gosses jouent bien. Un peu court (1h27). A noter le personnage du petit Sam qui ressemble à un mini Dwight Schrute de The Office.
Wes Anderson, c’est Tarantino pacifiste, Tim Burton dans le monde réel, un conteur au sens strict, où chaque détail prend un tour féerique, coloré, contrasté, comme si le vernis du rêve était venu couvrir une toile d’Amérique profonde. Jouant des filtres et des plans-séquences, de cadrages majestueux et d’effets en tous genres, le réalisateur s’attache à livrer un petit catalogue illustré de son art, condensé de techniques et de figures imposées, comme un montage promotionnel pour l’institut Louis Lumière, où tout se pare d’un amour inconditionnel du ciné, à chaque instant, sous toutes ses formes. D’aucuns se lasseront sans doute de ce raz-de-marée démonstratif ; il n’empêche que l’exercice est brillant. Et s’il y avait bien péril à confier le fondement du pitch à un duo d’enfants quelconque, les grands noms du casting adulte en rattrapent aisément les errances. Virée nostalgique dans des sixties imaginaires, éloge aux scouts indépendants, récit d’un amour d’enfance, quête au fin-fond du sauvage, Moonrise Kingdom explore les pistes, mélange les touches, manie les aspects et affirme très haut son style. On en redemande.
(...) Comme souvent chez Wes Anderson, l’amour est au centre, l’amour fou, l’amour impossible, l’amour y est surtout interdit (...) Vous les verrez s’enfuir, vous les verrez se retrouver, se perdre. Vous les verrez surtout s’aimer, comme seuls les enfants savent le faire. C’est avant tout un film d’amour, de copains, et d’aventure (...) Nous baladant au gré d’une caméra toujours aussi vivante, cadrant ce qui ne saurait être cadré, la nature, insulaire, luxuriante, sauvage mais domptée. Dans une succession de tableaux aux couleurs délicieusement dépassées, spectre d’un décor onirique, idyllique, l’image y polarise l’attention dès que le récit s’y soustrait. Et, renforcée, par une bande originale sublime (signée Alexandre Desplat) le film ondule durant une heure et demie, glissant sur nos souvenirs d’enfants et nos expectations d’adultes.
Un florilège de personnages loufoques, de couleurs chatoyantes et de scènes toutes plus cocasses les unes que les autres... Moonrise Kingdom nous fait voyager au coeur de l'enfance, à travers deux protagonistes principaux insouciants et remarquablement bien interprétés. Les petites touches d'humour parsemées tout au long du film, la BO et les couleurs très kitch apportent beaucoup de fraîcheur à l'ensemble.