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Loïc LAFFITE Studio's
15 critiques
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5,0
Publiée le 18 juin 2021
Septième long-métrage de Wes Anderson ! Officiellement ce qu'on peut qualifier de l'une des plus belles histoires d'amour de l'histoire du cinéma ! Le scénario est incroyable (encore et toujours avec Anderson), les couleurs sont magnifiques et le casting (Bruce Willis, Edward Norton, Bill Murray, Frances McDormand...) interprète à merveille leurs rôles distribués. Et puis, surtout... la morale. La plus belle de toute la filmographie de Wes Anderson : croire en ses rêves le plus tôt dans sa vie pour parvenir à ses fins en ayant idée des épreuves qui nous attendent ! 1h30 de bonheur absolu qui plaira à toute la famille et à ceux qui veulent se plonger dans l'univers du poète Anderson !
Une excellente réalisation de Wes Anderson, un cinéaste débordant d'élégance et de créativité. Il nous gratifie d'une photographie magnifique et de très jolis décors naturels. Son Scénario, coécrit avec Roman Coppola, nous conte une merveilleuse histoire d'amours adolescentes dans leur univers particulier, mixant habilement humour, charme, tendresse, poésie et fantastique. L'histoire haletante débordante de folles péripéties, est soutenue par une superbe musique d'Alexandre Desplat et par de jeunes acteurs exceptionnels.
Le très singulier Wes Anderson nous pond ici une petite merveille, le film rayonne de bout en bout! Cette historie d'amour entre deux adolescents, fuguant pour vivre une aventure palpitante ensemble, est vraiment flamboyante. Wes Anderson crée un monde enchanteur où les couleurs vives sont omniprésentes. On pense tout de suite à ce qu'a fait Godard dans "Pierrot le fou" avec ses plus plans vivement colorés. De plus, la musique est superbe avec un clin d'oeil pour Francoise Hardy. C'est drôle, c'est beau, c'est émouvant. Le réalisateur avec son inventivité de génie a su créer un mélange de genres tout bonnement étonnant et singulier, c'est plus que remarquable.
Prenez une brochette d’acteurs connus, ouvrez votre film par un long plan séquence explorant les différentes pièce d’une maison où s’activent ses occupants, mettez en scène un narrateur affublé d'une tenue de nain de jardin, baignez-le tout dans une lumière jaune pour faire «poétique», rédigez un scénario dans lequel un-pauvre-orphelin-inadapté-cherchant-à-fuir-le-monde-en-vivant-une-vie-d’aventures-avec-son-amoureuse est pourchassé par une horde de scouts belliqueux et d’adultes plus ou moins paumés (sans oublier, cerise sur le gâteau, la méchante assistante sociale qui veut passer l’indomptable renégat aux électrochocs), et vous obtiendrez le film parfait pour se faire pâmer d’admiration la planète cinéma toute entière. Désolé, mais entre l’insupportable bande-son, un acteur principal antipathique au possible et des situations sensées être drôles mais tombant à plat les unes après les autres, je n’ai pas croché une seule seconde.
Wes Anderson a souvent filmé des adultes comme s'ils étaient des enfants qui auraient refusé de grandir. Il était donc logique que le cinéaste filme pour de bon l'adolescence et sa volonté d'indépendance, laquelle s'oppose à une autorité parentale tournée en dérision. L'enfance est ici liée à un désir de fuite et de liberté sans pour autant désigner un horizon précis ; ce qui importe, c'est d'échapper au cadre rigide imposé par des adultes en fait eux-mêmes dépassés – c'est donc aussi, en partant à l'aventure, tenter de dérégler la mise en scène d'Anderson. Dans une scène d'ouverture qui nous présente la maison de Suzy, les étages et les pièces sont dévoilés avec une précision géométrique étouffante, à l'instar du sentiment éprouvé par la jeune fille dans son foyer. Il en va de même lors de la description du camp de scouts auquel appartient Sam, qui frappe par son parallélisme parfait des allées. Une fois les deux personnages unis dans la nature, les cadrages se font moins rigoureux, comme si la mise en scène devait (enfin) se plier à l'imperfection, apprendre à se dérégler. Ce n'est pas que le maniérisme d'Anderson n'est pas impressionnant mais on peut encore une fois se demander si celui-ci n'empêche pas le décuplement d'une émotion qui reste ici retenue par une forme s'autorisant peu d'écarts. D'ailleurs, une fois les enfants retrouvés, la mécanique formelle reprend sa marche et nous met à distance des personnages. Après les frissons d'une danse sensuelle sur "Le temps de l'amour" de Françoise Hardy, on doit de nouveau se contenter d'admirer ce qui se joue. Malgré cette mise en scène qui peut sembler trop imposante, il ne faudrait pas négliger les nombreuses qualités de "Moonrise Kingdom" : de sa maîtrise du rythme à son jeu sur l'opposition de couleurs (l'ocre comme symbole de vitalité, le noir comme celui de la morosité) en passant par sa description attachante d'adultes qui ne savent pas assumer leurs pouvoir – le chef Ward est effet incapable de commander ses jeunes scouts et le capitaine Sharp se laisse volontairement débordé par ses sentiments –, le film trouve sa singularité dans l'œuvre du cinéaste et captive dans sa totalité. Aussi ce n'est pas le plus beau long-métrage de Wes Anderson mais il y a de quoi être emporté par cette belle aventure minimaliste.
Je ne suis pas fan de Bruce Willis mais adore Edward Norton. La curiosité de voir comment et pourquoi ils pouvaient être ensemble l’a emporté sur gros muscles Willis. Les bonnes notes d’Allociné m’y ont également aidé. Finalement c’est une belle surprise et les acteurs font dans la dérision, voire l’auto-dérision. Il faut prendre le film au 2ème degré. Les jeunes acteurs sont particulièrement à l’aise dans leurs personnages d’ado voulant fuir le monde des adultes. Un joli film pour remonter le moral.
Une jolie e attendrissante comédie qui mêle aussi poésie et eau-de-rose. On suit l'escapade ou la fugue de 2 jeunes ados. Recherchés par les Scouts dont le jeune orphelin es issu et la famille de la jeune fille, ils vont entreprendre un voyage initiatique. Le film est marqué par de belles images, une description assez flatteuse de la belle société de l'époque. On y voit aussi une certaine critique de la communauté scout représenté par les très militaires personnages interprétés par Norton et Keitel. Malgré des acteurs de haut niveaux, Willis, Norton, Murray McDormand et j'en passe, le film reste peu intéressant à mon goût.
Le film est loin d’être mauvais. La photographie est soigné (peut-être même trop d’ailleurs ), l’histoire est sympathique, quelques scènes d’humour mignonne qui font sourire , un bon casting et des acteurs talentueux . Le vrai problème de ce film c’est que je me suis vraiment ennuyé ... j’ai pas réussi à rentrer véritablement dedans. C’est mignon avec une belle réalisation mais sans plus .
Un film qui ce veux être une comédie mais qui en est pas une du tout pour cause il s'agit plus d'un drame que de comédie, il n'y pas une seul scène drôle ni même le faite qu'on ne rigole pas une seule fois comment peut on appeler cela une comédie il faudra vraiment m'expliquer ! Tout le monde dit ce film est touchant histoire d'amour entre 2 enfant d'une dizaine d'année dans des camp scout et qui s'enfuit tout les 2 c'est mignon est touchant , une fois de plus ce n'est pas vraie , le spectateur n'éprouve aucune sympathie ni empathie enver qui que ce soit du film , film long , lourd , ennuyeux même par moment alors comment peut on clarifiée cela de grand film c'est un navet avec un casting de reve c est tout ! Bruce willis avec des cheveux et une couleur inhabituel ainsi que ses star sont le seul point positif de ce chef d'oeuvre de nullité !
Difficile d'entrer dans un film où tout est contrôlé et artificiel. L'émotion est absente dans l'histoire et les jeunes acteurs sont inexpressifs. Il reste les couleurs chatoyantes de l'environnement et l'inventivité du réalisateur / scénariste.
Un film OVNI, surréaliste par moments, une fable entre farce et mélodrame. En 1965, au Canada, un jeune scout de 12 ans au caractère fantasque disparaît de son camp. Les recherches s'organisent. Mais le garçon a en fait rendez-vous avec une fillette de son âge dotée du même profil, pour une virée d'une semaine en pleine nature. Une distribution de haut vol pour ce film inclassable : Bruce Willis, Edward Norton, Bill Murray, Harvey Keitel et Frances McDormand, tous au sommet de leur art, à fond dans leur personnage. Un film frais, souvent drôle et en tout cas insolite, qui nous rappelle ce qu'est la pré-adolescence. Un petit bijou à voir à tout âge.
Il n'y a absolument rien d'intéressant dans ce film classé en comédie. On ne rit pas, l'ennui ne se fait pas attendre. Heureusement que le film n'est pas très long ! Côté acteurs, les enfants jouent plus ou moins bien, les filles sont très maquillées, dans quel but ? Norton ne sert à rien, il a le charisme d'une endive depuis les années 2010. Le seul but de ce film est si vous avez oublié de racheter de la tisane à la camomille.
Extrêmement rasoir. Pourtant la virtuosité du réalisateur est évidente. Je suis allergique à ce style naïf et "cartoonesque"... Même problème (dans un autre genre) avec Tim Burton...
Un bon film de Wes Anderson qui met en scène des enfants et relègue au second plan le casting de haute volée habituelle dans ces films. L'esthétique toujours aussi soignée contraste avec des personnages fonctions qui semblent n'avoir que peu d'émotions alors que le film parle de thème forts comme l'amour ou le fait d'être abandonné. Des sujets traités tantôt au second degré tantôt plus sérieusement qui finissent par être la raison du film.