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Un visiteur
1,5
Publiée le 26 avril 2014
Pas du tout accroché, j'ai abandonné au bout de 30'. Film désuet, peut-être qu'il intéresse les ados ? A plus de 50 ans, je me suis ennuyé très rapidement !
Wes Anderson vise juste avec cette fable d'enfants traitée sans enjolivures mais toujours avec un style propre au cinéaste. Chaque plan est encore une fois un délice d'étalage d'une mise en scène millimétrée et toujours orchestrée avec maestria. Que ce soit ces effets visuels à l'artifice évident et assumé ou ces travelling ascendants, latéraux et surtout panoramique à 360° qui semblent être le joyaux du réalisateur; la forme est bluffante. Sur le fond, l'histoire est prenante sans révolutionner la fable classique de l'amour chez des enfants. Néanmoins, l'absence de formes larmoyantes ou romantico-niaises est absent dans un film qui pour autant ne se veut pas "mature". En effet, du flic de l'île (merveilleux et si touchant Bruce Willis) au chef des "kakis" (Edward Norton tout aussi touchant), aucun personnage adulte n'échappe à une sorte d'innocence. Les dialogues sonnent justes, et le rythme couplé du récit et de l'histoire s'allient parfaitement qu'on ne peut pas ne pas tomber sous le charme du film.
Un Wes Anderson "comme les autres", c'est-à-dire avec les mêmes qualités et les mêmes défauts que ses autres films. Le défaut, c'est surtout le scenario moyennement intéressant. Le début du film est un peu lent, puis la fuite des deux enfants que tout le monde cherche amène du rythme, on se laisse prendre au jeu. Mais la tension retombe à partir de la deuxième partie, et Wes Anderson a du mal à faire repartir la machine, au moins jusqu'au final dans l'église qui recapte toute notre attention. Mais hormis ce bémol, force est de reconnaître que le film a de très bons aspects. On retrouve comme dans les autres films d'Anderson sa galerie de personnages loufoques, naïfs et doux-rêveurs. On retrouve aussi son esthétique léchée, ses plans surétudiés (certains disent maniérés et ils n'ont pas forcément tort, mais personnellement j'aime bien). La prestation des acteurs est bonne, même si les deux personnages principaux sont un peu trop en retrait. La musique est plaisante, toujours très bien choisie. Globalement le positif l'emporte sur le négatif, Moonrise Kingdom est un film plutôt sympathique.
Pour son septième long-métrage « Moonrise Kindom », Wes Anderson nous emmène sur une île au large de la Nouvelle-Angleterre durant l’été 1965 pour y suivre deux amoureux de douze ans qui concluent un pacte et s’enfuient ensemble, mais alors qu’ils filent le parfait amour, tout le monde se mobilise pour les retrouver. C’est une très bonne et agréable surprise que nous livre le réalisateur Américain. Il adapte le scénario de Roman Coppola de très belle manière, avec notamment une belle mise en scène et une réalisation comme souvent avec lui inventive et originale, notamment dans ses plans, souvent superbe. Tout comme la reconstitution, les décors, les costumes et les paysages. Anderson a le sens du détail et dans chaque plan on peut trouver de superbes trouvailles plus ou moins visible. Puis il filme un excellent récit, une histoire d’amour jamais mièvre entre deux (pré) adolescent et à l’image des personnages, très bien écrite, attachante et charmante. D’ailleurs les deux jeunes comédiens sont bien à leurs aises, ils campent superbement deux rôles plutôt difficiles et arrivent à être crédible (comme les autres jeunes, aux rôles plus secondaires). Tout comme le reste du casting, plutôt étoilés où l’on trouve Bill Murray, Bruce Willis ou encore Edward Norton et ils sont tous impeccable et ont l’air visiblement content d’être de la partie. Wes Anderson n’oublie pas quelques touches d’humours notamment à travers des dialogues intelligents ainsi qu’un parfum charmant et nostalgique régnant tout le long du film. Une très agréable surprise et une belle histoire, superbement réalisé de manière inventive, très bien interprété et écrit.
Cette fugue amoureuse est un poème romantique qui émet beaucoup de charme dans un univers visuel ultra stylisé, devenu la marque de fabrique des œuvres de Anderson. On finit tout de même par se lassé de ce conte surcharger.
Dommage, sans les longueurs le film aurait été plus appréciable. J'aime beaucoup l'univers de Wes Anderson, on y retrouve d'ailleurs avec bonheur sa recette habituelle : son côté poétique, cartoon, etc, ses acteurs fétiches (Bill Muray) mais malheureusement, le film semble long, et a le défaut de tourner autour de ces enfants amoureux si peu charismatiques...
Une réalisation mille lieux au dessus de 95% des réalisateurs, une photographie exquise et des personnages savoureux et loufoques, pas de doute on est bien dans un Wes Anderson. Le film possède d’innombrables qualités mais il lui manque un petit quelque chose pour ne pas être qu'un bon film, ce qui est déjà pas mal. C'est drôle, désuet et poétique, ce n'est pas le film du siècle mais assurément un excellent moyen de passer 1h30 en bonne compagnie, avec tous ces acteurs qui jouent si bien, et ce réalisateur qui cadre si bien.
Il faut aimer le style particulier de Wes Anderson, qui ne peut pas plaire à tout le monde. Son originalité et sa vision des choses ne m'ont pas convaincu. De plus, c'est trop long. Essentiellement pour les fans de ce genre de film.
Ce film ne manque pas de défaut. Le rythme est plutôt lent, l'histoire initiale peu accrocheuse, des personnages secondaires peu exploités, des acteurs peu expressifs (on leur pardonne vu leur jeune âge) pourtant le réalisateur arrive a nous surprendre tout au long du film par sa réalisation. Les effets de caméra sont parfaits, la musique est exceptionnelle (ne manquez pas la BO du générique), une histoire très prenante nous ramenant à notre enfance. Bref j'adore le style cinématographique de Wes Anderson, réalisateur qui m'étais encore inconnu il y a peu, mais dont je ne suis pas prêt de laisser tomber la filmographie. Film à voir
Un maximum de poésie et de fraicheur dans un délicieux scénario multicolore. Réhabilitons le détail. Redevenons les enfants que nous sommes. Esthétique à l'infini...
Il y des films comme ca où on a envie de remettre au début dès que le générique "fin" apparait. Tout est absolument génial: les milliards de trouvailles visuelles, les dialogues, l'humour très fin, les acteurs, les décors et aussi (et surtout) la musique. Fan.