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    Les Bien-aimés
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    3,3
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    225 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 septembre 2011
    Bien sûr il y a la première partie, qui ne pèse rien, frivole jusqu'à la vacuité, simple comme une couleur de robe et deux accords. Mais là où Honoré s'impose c'est dans la durée, et le contrepoint à cette gaieté mignonne c'est la douleur dans son plus simple appareil; une intoxication dans un hôtel, des chuchotements dans une chambre. Mais là où dans les Chansons d'amour il s'agit d'une mort personnelle, une personne tombe et l'histoire continue, dans Les biens-aimés la froideur envahit tout petit à petit, et la fin n'est qu'un avènement glacial. C'est que le contexte politique dans lequel sont pris les personnages passe de l'anecdotique, avec en 1948 l'idylle avec un tchèque pour que l'on voit passer un char du coup de Pragues, et se resserre peu à peu autour des personnages. Et la machine guillerette semble se gripper, la maladie sexuelle s'invite, l'amour devient unilatéral, et enfin arrivent les années 2000. Il faut voir comment en une seule séquence, toutes les images se lestent, il suffit d'une femme, de l'impersonnalité d'un hôtel et de l'indifférence des anonymes quand elle succombe. Une séquence magnifique qui signe l'arrêt des effusions sentimentales, dès lors il n'y a plus que des agonies, Deneuve chante l'amour aux fantômes, les lieux désertés, on ne trouve plus que le noir de la nuit et le gris des tombeaux. La palette d'Honoré s'est assombrie, le mouvement vital de ses autres films a disparue (de Dans Paris à Non ma fille, tu n'iras pas danser). Les biens-aimés demande tristement si à une époque de spectre on peut aimer autre chose que des spectres, et sa réponse négative n'a rien de réactionnaire, la beauté même de ce "non" sonne comme une preuve de lucidité.
    le clunisois
    le clunisois

    9 abonnés 214 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 septembre 2011
    Vaut-il mieux aimé ou être aimé ? Cette question que Catherine Deneuve pose à Louis Garrel résume bien à mon avis la problématique de ce film au scénario bien construit et parsemé de belles idées de mise en scène. Je trouve que les chansons tombent un peu comme un cheveu sur la soupe, mais la plupart sont fort bien écrites.
    cineccita
    cineccita

    46 abonnés 1 484 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 septembre 2011
    Tout est beau dans ce film; les acteurs, les dialogues, la mise en scène...Christophe Honoré nous gratifie d'une petite perle.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 26 septembre 2011
    à fuir le plus rapidement possible, un désastre, un de plus.
    Maqroll
    Maqroll

    157 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 septembre 2011
    Un film original et intéressant dans sa construction et sa conception. Histoire de deux femmes – la mère et la fille – s’étendant sur plus de quarante ans, comédie dramatique douce amère avec une justesse parfaite des sentiments et de la psychologie des personnages. Les morceaux chantés apportent réellement quelque chose au propos, contrairement à ce que l’on trouve dans le calamiteux La guerre est déclarée… Les acteurs sont parfaits et bien dirigés : Ludivine Sagnier radieuse, Catherine Deneuve sobre, Chiara Mastroianni épanouie (peut-être son meilleur rôle), Michel Delpech surprenant, Milos Forman roublard, Louis Garrel émouvant, Paul Schneider, Rasha Bukvic… tous sont à citer. On ne s’ennuie jamais tout au long de ce périple de deux heures et quart où la notion de temps qui passe est parfaitement rendue… Une vraie réussite qui vient trancher nettement dans la production française habituelle.
    maroca
    maroca

    1 abonné 47 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 septembre 2011
    Un magnifique film de Honoré. Envoutant ! Par contre grosse déception concernant les chansons. autant les Chansons d'amours étaient incroyable, je me la passe en boucle, là, elle n'apporte pas grand chose. Dommage, mais malgres cela, un tres grand film.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 23 septembre 2011
    Une impression de déjà vu ! Toujours les mêmes acteurs, les mêmes airs, Louis Garel nu, ...
    Trop long, pas spécialement ennuyeux, mais pas spécialement émouvant.
    Avis mitigé sur ce film.
    Allez y .... ou pas ! Mais on vous aura prévenu !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 septembre 2011
    Un peu longuet par moment, des périodes de vie pas forcément utiles, des choix d'acteurs "jeunes" peu convaincants... Et pourtant... Les histoires qui cimentent le trio Mastroianni-Deneuve-Garrel sont criantes d'émotions, de sincérité, de vie. On rit, on pleure, et on salue le travail de ces 3 grands acteurs.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 19 septembre 2011
    Quelle déception ! Les critiques étaient pourtant bonnes ! C'est rare que je me plante à ce point ! Ca commence pourtant pas mal, mais la 1ère chanson me mets en alerte, et puis toutes les autres confirment ; elles sont niaises pour ne pas dire cucuche. Et c'est long, mais c'est long....Ce film ne m'a vraiment rien apporté et je n'en garderai pas grand souvenir...!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 19 septembre 2011
    si vous voulez vous emmerder pendant 2h,allez y,petites histoires inintéressantes ponctuées de chansonnettes neuneus
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 septembre 2011
    Très touchée par ce film souvent juste sur les histoires d'amours impossibles ....
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 septembre 2011
    Je peux vivre sans Christophe Honoré, mais le problème mon amour c'est que je ne peux vivre sans bien l'aimer.


    C'est au nombre de bouteilles d'eau que mes larmes pourraient remplir devant un film que je mesure son intensité. A plus de douze bouteilles, "les bien-aimés" frise le 22/20. Et de la part d'une maîtresse sévère (c'est mon métier maîtresse sévère), ce n'est pas rien.
    La scène d'ouverture n'a rien à envier à la photographie de Jacques Demy : Ludivine Sagnier, toute en blondeur et en escarpins est une prostituée certes, mais qu'on embrasse et avec qui on rit. Comme de la vie dans les années 60. On lui pardonne ses minauderies tant son maquillage de voiture v(i)olée la met en valeur. Une prostituée par accident, amoureuse par accident, enceinte par accident et heureuse de ces accidents par accident. La vie.
    Chiara Mastroianni m'a fait pleurer de la première à la dernière image, heureusement que mon maquillage est plus proche du sien (tellement naturelle du début à la fin) que celui de Ludivine Sagnier puisque les pandas n'ont pas d'argent pour aller au cinéma.
    Sa voix est grave, son visage est dur, à l'image de sa vie amoureuse qu'elle veut dramatique : en effet, qui d'autre à part elle refuserait l'amour d'un Louis Garrel -tellement incisif pour une fois- pour s'amouracher d'un guitariste américain qui n'aime en elle qu'un miroir grossissant l'égo?
    Je veux me faire muter dans le lycée où Clément (Louis Garrel) enseigne le français, Monsieur le recteur.
    Chaque personnage est bien-aimé dans ce film, mais pas par celui qu'il voudrait. Mais le désir n'est pas le vouloir, merci pour cette leçon Monsieur Honoré, c'est la philo que j'enseignerai quand je serai mutée dans le lycée de Clément.
    Beaucoup de possibilités d'interprétation mais aucune issue si ce n'est ce film.
    J'ai adoré les bien-aimés.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 15 septembre 2011
    deux étoiles pour les acteurs...le début du film semblait promettre, mais hélas, l'ennui s'est installé assez vite.
    Ce n'est pas "les histires d'amour", mais les histoires de culs, et c'est moins marrant, moins inspirés.
    Dommage..
    .j'attends le prochain, aussi inspiré, j'espère, que "non, ma fille tu n'iras pas danser"
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 14 septembre 2011
    Un joli film, de bons acteurs, de belles chansons mais je ne sais pas il manque quelque chose. On se sent finalement assez éloignés des personnages qui semblent vivre dans un autre monde et le film ressemble trop à mon gout aux films précédents de Christophe Honoré, toujours la même recette de ménages à trois et d'amours impossibles.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 13 septembre 2011
    Bon film de Christophe Honoré, dont l'objet est l'amour, évidemment, mais aussi le temps qui passe et qui détruit tout (tempus edax rerum, en VO). Madeleine (Ludivine Sagnier, vraiment moyenne, et Catherine Deneuve, simplement moyenne au début puis meilleure sur la fin) puis sa fille Véra (une gamine nulle, puis Chiara Mastroianni, lumineuse, sibylline et vraiment belle) font l'épreuve d'aimer, successivement à Paris dans les sixties, puis à Prague dans les seventies, puis à Londres dans les années 90, puis à Paris dans les années 2000, et enfin à New York. Des fractures temporelles, des fractures spatiales, des fractures de coeurs...

    Que dire sur le fond ? Pas grand-chose à part peut-être premièrement une sorte de mini-fatalisme consistant à penser que quand ça veut pas, ça veut pas (pour Véra) : en relation libre avec Clément (plutôt très bon Louis Garrel), un collègue qu'il l'aime mais qu'elle n'aime pas, elle rêve d'un américain gay comme de l'homme de sa vie ! ... Le ridicule de la situation, cocasse au début, tragique à la fin, ne fait qu'amplifier l'idée d'une mini-fatalité du malheur amoureux (comme un éclat de désespoir)... Et deuxièmement une sorte de hasard licencieux, profus et débordant de l'amour, qui ne demeure jamais enfermé dans une forme culturelle ou institutionnelle figée : ici en exemple, la relation discontinue et circulaire (ou plutôt : en vrille) de Madeleine avec Jaromil (Rasha Bukvic, moyen, puis Milos Forman, bien plus enthousiasmant). A la limite, le socle du premièrement serait : l'homme (je dis "homme", mais pas vraiment sous la contrainte d'un hétérocentrisme implacable ; plutôt par facilité discursive, étant donné que les deux actrices principales sont précisément des actrices ; à la limite, il faudrait dire davantage : "relation amoureuse") idéal n'existe pas, mais s'échappe toujours ou glisse derrière un coup de foudre impossible - et le socle du deuxièmement serait : l'homme idéal existe, mais certainement pas dans le cadre d'une relation conjugale sclérosée.

    Les bien-aimés est un film chanté, mais chanté j'oserais presque dire "à la française", avec des choses fausses ou "limites" conservées, bref des choses qui peuvent vraiment rebuter (et je ne parle même pas de certains textes niais au début...). Mais il faut bien admettre que passé un certain seuil du "c'est pas extra-daubique ce truc ?", et immiscé un minimum dans le monde fermé et aérien d'Honoré, son "univers" si l'on voulait parler comme les jurés de la Starac', j'ai apprécié, et même plutôt bien. Quelque chose passe - malgré des fautes de goût patentes - de la vie, des sentiments, de l'amour, que sais-je, de tout ce qu'on voudra. Je n'ai pas pleuré (il faut coûte que coûte oublier l'image de pleureuse laissée après ma critique de La guerre est déclarée) - et sûrement pas au faîte "dramatique" du film, que j'ai trouvé mauvais -, mais j'ai eu la gorge nouée, au spectacle de quelques rares mais brillants "monologues musicaux". Un peu triste et un peu gai, léger et plombant, Les bien-aimés demeure un beau film, magnifié par de brefs éclairs dans lesquels Honoré nous fait sentir quelque chose qui n'est ni violent, ni épique, ni dramatique, mais simplement "juste", et un peu poétique... 14/20.

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