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Hotinhere
547 abonnés
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3,0
Publiée le 14 mars 2013
Une comédie musicale caractéristique du cinéma d'Honoré entre légèreté et mélancolie, le tout acidulé avec les chansons entraînantes d'Alex Baupain, mais ce film choral a quelques longueurs. Moins bien au final que "les Chansons d'amour".
Le Mal-Nommé. Un soir, alors qu'un ami allemand était de passage, nous sommes tombés sur "Les Bien-Aimés" par hasard alors je me suis dit qu'Honoré serait idéal pour qu'il améliore son français (ce n'est pas très vif donc on a le temps de comprendre vous voyez) mais beaucoup de dialogues sont en anglais -enfin "beaucoup"- donc ce n'était pas très utile! Pas de quoi s'emballer, pas grand-chose à fredonner, je mets quand-même un virgule cinq parce que je l'ai regardé en charmante compagnie mais même lui, il ne l'a pas bien aimé..
Bon film mais ça part un peu en n'importe quoi à la fin, enfin c'est mon avis! Honoré nous livre une pâle copie des Chansons d'amour, la même recette mais en moins bien. Surement un fan de Jacques Demy ce Christophe Honoré.
c'est long, mou, inaudible, plutôt mal joué et décevant. Les chansons sont insipides, se ressemblent toutes, aucun humour, pas d'émotion, histoire dans laquelle je ne suis pas rentrée, Catherine Deneuve ne sauve pas le film et sa fille manque de charme (trop maigre). Ludivine pour une fois ne montre pas ses seins, dommage c'est ce qu'elle fait de mieux. Les scènes de lit sont presque écoeurantes, le contexte historique est là pour meubler mais n'apporte rien. Et filmer Reims en pleins travaux est une idée curieuse. 2 heures d'ennui.
Film long, l'histoire est pourtant bien ficelée mais la réalisation est complètement ratée, et je ne parle pas des chansons... Je crois que pour l'occasion ils auraient pu demander à de vrais auteurs car les paroles sont vraiment niaises, pas de rythme, des sonorités qui ne s'accordent pas... Le casting pourtant bien choisit n'arrive pas a relever le niveau des chansons ni des dialogues. Ce film à voulu faire croire qu'il était un grand film en utilisant des clins d'œil du cinéma français, mais c'est ce qu'on appelle un raté. 2h de m a vie gâchée.
Un peu long et assez inégale. Mais en ressort avec un avis plutôt positif, une seconde partie bien plus riche, le sentiment de toucher à différents sujets de la vie avec un parcours dans le temps intéressant. Des personnages attachants, d'autres un peu moins. Émets une réserve sur le principe des passages chantés même si les textes et mélodies ont finalement su me toucher. A voir, et jusqu'à la fin...
Première fois que je plonge dans le cinéma de Christophe Honoré et je vais attendre un peu avant de refaire trempette. Bon tout ça pour dire que "Les Bien-aimés" je ne les ai pas bien aimés. La première heure est pas si mal même si elle est loin d'être géniale ; disons qu'elle se suit... qu'elle se suit quoi... plus grâce à un casting alléchant qu'à une reconstitution bien proprette des sixties et à des événements rendus peu émotionnellement forts par une mise en scène lisse. Après ça devient vraiment chiant, trainant en longueur et tournant en rond tout en étant toujours aussi plat dans la réalisation qui ne dégage vraiment aucune force ou émotion... Visiblement le gars Honoré se prend pour un Jacques Demy des meilleurs jours pour l'aspect musical sauf qu'il place des chansons sans saveur et de manière à être toujours à côté de la plaque, et aussi pour un Truffaut pour le côté doux-amer avec une apparence faussement légère sauf que là pareil il n'a pas la baguette magique qui permettait de faire le charme irrésistible des œuvres du réalisateur de "Baisers volés". Ah oui, de temps en temps l'ajout de sous-titres aurait été nécessaire... Bon j'aime bien le Saint-Honoré, je ne crache pas sur Honoré de Balzac mais cet Honoré-là je ne pense pas qu'on est fait pour s'entendre. Il faut peut-être que je visionne au moins un ou deux autres films avant de dire un avis définitif mais je crois que c'est mal barré.
La référence à Jacques Demy et le côté rétro du film sautent aux yeux. Mais Christophe Honoré est avant tout un réalisateur encré dans son époque (comme Alex Beaupain est un compositeur de son temps). Il réussit à faire cohabiter ces 2 choses avec un talent et une finesse rare. En résumé j'ai bien aimé.
Film d’amours, sur leur égoïsme, leur complexité, leur mélodrame. C’est sophistiqué, élégant et attachant. Mais c’est aussi quelque peu lassant par la vacuité psychologique, un côté pantouflard et bobo (ils font quoi tous ces gens à part chercher à se faire aimer ?), la platitude de l’image. Au global un bon film — mais certes pas le chef-d’œuvre qu’une certaine intelligentsia parisienne veut y voir ! —, qui a du style, qui donne à Chiara Mastroianni son meilleur rôle et qui se bonifie tout au long de son déroulement (le final est très réussi). Mais n’est pas Jacques Demy qui veut !
L’histoire de Madeleine et ensuite de sa fille Vera durant près de 40 ans ; leurs amours, l’évolution des relations amoureuses, leurs relations aux hommes… Un film radiographique de l’évolution de la condition de la femme et de son accès à la liberté. Le tout donne une fresque romanesque sympathique mais beaucoup trop longue (2h15) compte tenu des faiblesses du scénario et des rebondissements arbitraires. Christophe Honoré se prend pour Jacques Demy en remettant au goût du jour la comédie musicale. Style cinématographique que je trouve désuet et imperméable à la communication de tous sentiments. Heureusement que les textes des chansons d’Alex Beaupain viennent sauver le tout. Quelle qualité d’écriture et surtout son texte colle de manière poétique toujours avec justesse aux situations. Bancale, ce film jouie aussi d’un casting pléthorique de qualité. Pour conclure, si vous n’êtes pas nostalgique des films français d’antan (même s’ils traitent des problématiques actuelles) dans leur formalisme et que n’êtes pas adeptes des comédies musicales… Passez votre chemin… Vous comprendrez que j’aurais dû passer le mien.
Une fois de plus Christophe Honoré réalise un film musical, certes il n'est pas à la hauteur du somptueux Chansons d'amour mais il mérite d'être connu grâce à ses bonnes qualités. On retrouve dans ce long-métrage un bon nombre d'acteurs et d'actrices qui sont souvent associés au réalisateur pour de bonnes raisons, chacun interprète son personnage avec de la profondeur et insiste sur les émotions d'une façon réaliste. Le voyage qu'on effectue entre les années 70 et 2000 mais aussi entre Prague et Paris sont vraiment riches en décors différents et resplendissants, on se réjouit donc de voir toute cette variété de fonds différents à l'écran. La BO, que serait un film de Christophe Honoré sans Alex Beaupain ? Chaque chanson est composé avec beaucoup d'attention et n'arrivent pas comme un cheveu sur la soupe. Tous les comédiens chantent d'une voix très juste. Un scénario original et novateur qui aurait selon moi mérité un peu plus de travail car les moments où l'on s'ennuie on beau être courts, ils sont assez nombreux. Une façon de filmer qui nous rappelle tous ces long-métrages précédents et qui imprègne de sa beauté. Un très bon film musical avec des qualités mais aussi des défauts.
N'étant pas fan des comédies musicales, je dois dire que pour une fois les intermèdes musicaux s'intègrent parfaitement au film. Les bien-aimés illustre les turpides amoureuses et sexuelles d'une mère et d'une fille entre les années 60 et aujourd'hui. Les acteurs tiennent le film et le spectateur (révélation : Michel Delpech), mais il manque tout de même un propos fort.
Du Christophe Honoré pur jus, très maîtrisé, avec les imparables chansons d'Alex Beaupain. Pour les amateurs, c'est sans doute ce qu'il a fait de mieux dans l'ambition narrative mais aussi dans la réalisation même. Pour les autres, ce nouveau conte honorien n'aura rien de nouveau… Mais quel plaisir de voir Chiara Mastroianni face à sa mère Catherine Deneuve ou encore Milos Forman dans un rôle qu'aurait pu créer Milan Kundera. Les références sont nombreuses, la joie de vivre communicative et, enfin, Christophe Honoré s'ouvre au grand public.