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Arlette et les mécanos
72 abonnés
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2,5
Publiée le 14 juin 2013
Du maintes fois déjà vu avec entre autre le thème de l'agent double protégé par son agent de liaison qui tombe amoureux d'elle. Outre l’héroïne, les personnages sont très peu développés. Un film sur un contexte politique qui finalement est très peu abordé, à part la scène de l'enterrement. l 'histoire pourrait se passer n'importe où sans que ça fasse une quelconque différence. La fin arrive sans qu'on s'y attende, on aurait aimé un peu plus de profondeur et d'épaisseur. Survolé.
Le terrorisme n'est pas seulement pratiqué par des personnes convaincues et sûres de la cause pour laquelle ils se battent. Certaines sont embarquées malgré elles par un réseau, ou même sa famille. C'est le cas de Collette, seule fille d'une fratrie activiste de l'IRA. Après un attentat loupé, elle est interpelé par un membre du MI5. Elle a le choix : espionner sa famille, ou faire de la prison.
Très lent et silencieux, Shadow Dancer prend le risque de perdre certains spectateurs sur cette route terne, et pourtant très puissante. À l'image de la scène (magnifique) du métro, un stress et une tension montent au fur et à mesure que le scénario progresse, non pas par de quelconques artifices narratifs, mais bien par l'intelligence de la mise en scène et le charisme de ces personnages, toujours plus menaçants.
La caméra est au plus près de ces derniers pour déceler ce qu'ils ressentent. Ils sont emprisonnés par ce conflit et ces murs qui semblent se refermer sur eux petit à petit. Le cadre de James Marsh les immobilise comme si aucune issue ne leur était offerte. Ces films britanniques ont l'art d'évoquer, avec poésie et pessimisme, les sentiments de manière profonde dans un paysage gris, dénué de vie.
Shadow Dancer est peut-être plus un film sur la conscience de nos actes qu'un récit sur l'espionnage. Cela ne veut pas pour autant dire que la figure de l'agent secret (interprété par un Clive Owen au regard déchirant) n'est pas crédible. Loin du héros inatteignable et sans sentiments, on observe ici quelqu'un d'humain et de juste, tout le contraire de ce que sa profession attend de lui.
C'est enfin une surprise à laquelle on ne s'attendait pas forcément. L'image nous offre une netteté splendide avec des lumières aux forts contrastes, prouvant par là que cette oeuvre a plus de qualités qu'il n'y paraît. Par sa discrétion et son genre intimiste, Shadow Dancer est un film singulier qu'il faut regarder avec attention pour en savourer toute sa subtilité.
1973 dans les quartiers populaires catholiques de Belfast, fief des indépendantistes, Colette, alors petite fille, va vivre un événement familial dramatique qui va orienter sa vie et celle de toute sa famille. C’est le préambule du film. Tout le film ensuite se déroule dans les mêmes quartiers toujours sous tension avec l’armée britannique mais 20 ans plus tard. Colette est une militante de l’IRA. Poseuse de bombe, elle se fait alpaguer par le MI5. Le deal est simple : travailler comme une taupe au cœur du noyau dur de l’IRA et donc de sa famille ou prendre perpèt’ et ne plus revoir son petit garçon. Le choix est vite fait. James Marsh nous fait vivre alors toute la tension reposant sur une femme devenue indic’ chez les siens. Tiraillée entre servir le MI5 pour pouvoir continuer de vivre avec son fils et ne pas faire tomber ses frères et ses camarades ; ce film montre bien le grand écart irréaliste et irréalisable que doit réaliser cette femme au quotidien et ce au péril de sa propre vie. Sa vie repose sur l’agent des services secrets avec lequel elle a conclu le deal ; lorsqu’il est débordé par sa hiérarchie, la tension monte alors d’un cran. Une histoire d’infiltration et de taupe repose toujours sur des relations humaines ambigus manipulateur/manipulé. Livrée à un véritable cas de conscience, Colette jouée par Andrea Riseborough est le seul personnage avec un peu d’épaisseur et elle campe ce rôle avec puissance, simplicité, sobriété et discrétion. Jusqu’au bout du récit et un finish scénaristique courageux, ce personnage et celle qui l’incarne tiennent le film à bout de bras. En effet, le passé de documentariste de James Marsh nuit au film. Il met ses personnages à distance au profit du récit avec une grande sobriété sous prétexte de ne pas nous charger de sentiments faciles ; mais voilà ses personnages manquent d’incarnation. Et l’émotion peine à s’installer. Là où d’autres complexifie à outrance le récit d’une infiltration (« La taupe »), lui avait choisi l’angle central des personnages ; dommage qu’il les oublie en cours de route. L’aspect humain est pourtant ce qui différencie son film des deux précédents grands films sur le conflit irlandais qui s’attardaient plutôt sur un point de vue historique (« Le vent se lève ») ou politique (« Hunger »). Un final sans concession, impeccable, mais des personnages sonnant trop creux excepté Andrea Riseborough.
On est en pleine découverte du début à la fin (des plus surprenante) de l'intrigue, des personnages... Zoom sur la vie d'une femme, mère de famille prise dans un conflit intérieur et extérieur... Très belle prestations des acteurs... On y croit !
Bon film dans l'ensemble mais moi il me manque un petit truc pour adhérer totalement à ce film. La fin est surprenante, mais trop platonique à mon gout.
Le film ne prend pas de positions politiques. Avec un détachement glacial, il guette à travers le brouillard de la guerre et examine le renseignement militaire glissant des deux côtés, de dépeindre un monde ancré dans le secret, la tromperie et la paranoïa. "Shadow Dancer" est inquiétant de maitrise et sinistrement taciturne. Le dialogue est minime. Seulement ce qui doit être dit est dit, et le ton dans la plus grande partie est d'un calme implacable. Sauf pour une veste rouge que porte Collette, tout est photographié dans les tons de gris. Les personnages sont aperçues à travers le verre réfléchissant, fenêtres à rideaux et les portes entrouvertes. Shadow Dancer'. Un thriller solide centré autour de sacrifice, contre la morosité de l'IRA. 3/5
je viens de le decouvrir en VOD excellent les acteurs sont trse credibles l histoire tres prenante gill anderson en blonde joue son role avec beaucoup de justesse j acheterai le dvd
La condition humaine est au centre de ce subtil drame politique contemporain, le conflit en Irlande du Nord servant de toile de fond. Clive Owen est relativement crédible en agent du Mi5 et le regard bleu et triste d’Andrea Riseborough convainc pleinement dans ce rôle de mère qui doit trahir les siens pour recouvrer la liberté. Néanmoins les enjeux limités et le rythme paisible font que l’on peut ne pas adhérer à l’histoire par manque d’intérêt.
Malgré quelques longueurs, plutôt quelques silences mal placés, à mon goût, le tout se tient et on imagine sans peine quel doit être ce milieu tellement particulier et confiné. Un assez bon film dans son ensemble.
Il est surprenant que Shadow dancer obtienne de si bonnes critiques tant l'histoire, en plus romancée, semble pompée sur Fifty dead men walking sorti en 2011 et qui avait largement moins plu. On sent, cependant, que les budgets de ces deux films n'aient pas été les mêmes... Conclusion: le film de type "indé" est mauvais, celui de type "commercial" est bon. Longue vie au cinéma!
Un bon petit film hitchcockien. L'ambiance est suffocante. Malgré quelques longueurs, on ne décroche pas. Les acteurs sont tous excellents ; tragédie familiale qui nous amène là où l'on ne s'y attend pas. A voir.
Très bon thriller irlandais qui nous embarque dans une confrontation entre un enquêteur et un groupe d'activiste indépendantiste irlandais. On se retrouve dans un ambiance où la tension règne. Chaque personnage a son caractère, très bon film.
Petit thriller pas désagréable autour de la guerre que se livraient l'IRA et le MI5. L'ambiance à des relents de guerre froide donc, avec faux semblant, indic, trahison et attentat. Rien de nouveau sous le ciel pluvieux d'Irlande. L'intérêt du film vient surtout de son étrange héroïne, personnalité multi-facette assez imprévisible, dont le mystère reste entier, même à la toute fin. Rien que pour ce portrait de femme, le film vaut le coup d'œil. Le reste est plutôt bien emballé mais pas inoubliable.
Shadow Dancer : Une activiste de l'IRA est arrêtée puis retournée par les services secrets britanniques pour servir d'indic. Sur cette trame, James Marsh nous emmène dans les tréfonds d'une Irlande du Nord souffrant terriblement de l'occupation de son territoire par des anglais retors. Les forces étant déséquilibrées, la manipulation devient l'arme principale utilisée par les différentes factions. Excitant sur le papier, lent et pesant à l'arrivée, le scénario s'emmêle les pinceaux et le final est plutôt décevant. 2/5