Je ne suis pas totalement convaincu concernant ce long métrage qui mélange le thriller et le drame. L'histoire se déroule dans les années 1990 à Londres et on y voit une militante de l'IRA qui accepte de servir d'informatrice au MI5. Le sujet est fort et la prestation d'Andrea Riseborough dans le rôle de l'informatrice est tout a fait crédible, mais malheureusement la mise en scène de James Marsh manque considérablement de séquences d'actions en particulier et de rythme en règle général. Côté casting, on retrouve par contre un bon Clive Owen, ainsi qu'une actrice que l'on prend toujours plaisir à voir, à savoir Gillian Anderson. Une oeuvre qui est donc loin d'être désagréable à suivre, mais m'attendant à beaucoup mieux au départ je reste tout de même un peu sur ma faim.
film relativement plat sans scènes d'actions et de violences contrairement à ce que l'on pourrait attendre de ce genre de film les acteurs sont justes dans leur rôle l'actrice qui joue colette est très convaincante à part cela je n'ai pas été convaincu
Un film sobre, âpre, sans esbroufe, tout en simplicité, mais cette indéniable qualité vire parfois au défaut! Et le long métrage manque, quelque peu, pour ma part, d'un peu plus d'action et de rebondissements...
Lorsqu'un long-métrage traite de l'IRA, on a souvent le désagréable impression qu'on a déjà entendu l'histoire quelque part, comme si la vie et le destin de ces irlandais étaient identiques. Suite à la mort tragique d'un proche, une famille de Belfast se révolte de la seule manière qu'ils connaissent à cette disparition injuste. Arrêtée à Londres suite à un attentat raté, Colette, veuve et mère d'un petit garçon, échappe à la prison en acceptant d'espionner sa propre famille pour le compte du MI5... Outre une histoire somme toute assez banale, "Shadow Dancer" souffre de la piètre vision de son metteur en scène James Marsh. Auteur de nombreux documentaires, il semble oublier qu'il nous plonge cette fois-ci dans une œuvre de fiction et que certains codes sont à respecter s'il souhaite s'assurer l'intérêt du public. La photographie y est très sombre et les éléments de décors minimalistes, provoquant ainsi une ambiance aseptisée, voir excessivement dépressive qui perdra bien des spectateurs. Mais c'est dans la direction d'acteurs que le bât blesse, sans vie, le casting ne laisse rien transparaître et mis à part Andrea Riseborough, qui réussit à tirer son épingle du jeu, l'interprétation globale est soporifique. "Shadow Dancer" est une déception à tous les niveaux et l'on attend toujours le long-métrage qui retranscrirait avec justesse et vigueur le paradoxe d'un tel combat dont sa nécessité n'a d'égale que son absurdité.
Double séquence d'intro (flash back jeunesse & metro londonien) brillante. Dans le même temps révélation d'une actrice principale vraiment étonnante. Pour le reste, ça s'effiloche un peu à mesure que ça se ramollit sous le poids d'une pseudo histoire d'attirance (vraiment utile ?) entre les 2 personnages principaux. Bon mais par les temps qui courent, voilà qui se laisse regarder sans déplaisir. Et à noter une scène de sacrifice assez troublante (une mère n'abandonne jamais ses enfants). Déjà pas si mal.
Ce film oscille entre le réalisme et le "thriller à rebondissements". Il n'est pleinement réussi sur aucun de ces deux plans. Alors que l'IRA résiste à l'armée britannique depuis pas loin d'un siècle, on a du mal à croire que ses combattants fasse preuve d'un tel amateurisme. Les invraisemblances et incohérences sont trop nombreuses pour que cette histoire soit crédible. Côté thriller, ça manque tout de même un peu de nerf. Enfin, sur le plan idéologico-politique, le réalisateur est beaucoup plus indulgent avec les policiers anglais qu'avec les nationalistes irlandais. Seuls les Irlandais pratiquent la torture, alors que l'agent anglais se comporte comme un vrai gentleman vis à vis d'une terroriste qui vient tout de même de déposer une bombe dans le métro. Difficile à croire aussi. Et, côté "drame humain", troisième volet du film, on sombre parfois dans le mélo cornélien. Notons tout de même que Shadow dancer évite le piège du manichéisme complet.
Un film plutôt sobre mais néanmoins captivant. L'histoire est prenante, avec une bonne dose de suspense et de tension ainsi qu'une fin qui laisse pantois; la réalisation est soignée et adéquate, avec beaucoup de plans serrés. Le vrai point fort du film est cependant, les acteurs qui nous offrent une performance intense mais maîtrisée de bout en bout. Ce film vaut vraiment le détour!
Shadow Dancer malgré ses longueurs est un très bon film doté d'un splendide suspens et d'un excellent casting, une fin inattendue et une bonne bande son ainsi qu'une très bonne réalisation font de ce film une bonne petite surprise.
Histoire d'espionnage bien ficelée, très bien jouée et avec une approche esthétique très soignée mais autant le réalisateur a bien su donner une atmosphère mélancolique au film (qui va très bien avec cette période glauque de l'histoire irlandaise) autant il s'est trop enfermé dedans et du coup il n'y a aucun rythme au film (perso je me suis un peu fait chier) : je pense que c'est voulu, mais à part le dénouement final qui apporte un peu de suspense, c'est un peu longuet alors qu'il ne fait qu'1H30. Andrea Riseborough, on risque de la voir beaucoup les années à venir et elle le mérite vraiment...
Si l'idée de départ demeure intéressante, et le scénario habile, "Shadow Dancer" déçoit par sa platitude. Cette intrigue d'espionnage manque vraiment d'envergure... Le film manque aussi de rythme, et de nervosité. En dehors de cela, il faut, tout de même, reconnaitre que les acteurs sont convaincants : Andrea RISEBOROUGH et Clive OWEN forment un bon duo.
excellent film, très bien interprété par Andrea Riseborough, illustrement inconnue de ma part et un clive owen sobre, l'éternelle histoire de la lutte de l'IRA contre l'oppresseur britannique, il n' y a pas d'intrigue, mais le film n'est jamais lassant, on est loin des pamphlets et des films "engagés" traitant la cause de l'Irlande du nord, ici on démontre que les "méchants" peuvent aussi être de l'autre côté parfois