Avis : Shadow Dancer - Page 7

Que c’est lent ! Le réalisateur n’est pas Spielberg, c’est certain.
Pourtant l’histoire au cœur de l’IRA avait de solides arguments à faire valoir. Mais à trop vouloir jouer à l’économie (de dialogues, de personnages, de décors, de rythme et aussi de scénario), on a un film qui a du mal à passionner le spectateur. En son temps, Mickey Rourke dans « L’Irlandais » (A Prayer for the dying, 1987) avait mieux transmis le message de la complexité des rapports entre l’IRA et les autorités de l’Angleterre …

Le film démarre excellemment bien par 25 premières minutes de haut niveau, avec des scènes millimétrées totalement captivantes que sont la scène d'ouverture à Belfast, la scène du métro à Londres et l'interrogatoire. A ce moment, on se dit qu'on va peut-être assister à un grand film. Malheureusement, la suite est moins glorieuse car le scénario se tasse assez violemment et rentre dans le rang du thriller ultra conventionnel aux développements téléguidés. Le rythme chute en même temps que l'intérêt pour l'intrigue qui se joue sur des éléments on ne peut plus classiques. Le film se termine donc en roue libre par un dénouement qui ne surprend pas vraiment. Dommage car le début était vraiment bon et la qualité à la fois de la mise-en-scène, de la réalisation et du casting laissait augurer un film beaucoup plus singulier, malgré un thème — le conflit nord-irlandais — déjà largement abordé.

Un film sobre, âpre, sans esbroufe, tout en simplicité, mais cette indéniable qualité vire parfois au défaut! Et le long métrage manque, quelque peu, pour ma part, d'un peu plus d'action et de rebondissements...

Double séquence d'intro (flash back jeunesse & metro londonien) brillante. Dans le même temps révélation d'une actrice principale vraiment étonnante. Pour le reste, ça s'effiloche un peu à mesure que ça se ramollit sous le poids d'une pseudo histoire d'attirance (vraiment utile ?) entre les 2 personnages principaux. Bon mais par les temps qui courent, voilà qui se laisse regarder sans déplaisir. Et à noter une scène de sacrifice assez troublante (une mère n'abandonne jamais ses enfants). Déjà pas si mal.

Du maintes fois déjà vu avec entre autre le thème de l'agent double protégé par son agent de liaison qui tombe amoureux d'elle. Outre l’héroïne, les personnages sont très peu développés. Un film sur un contexte politique qui finalement est très peu abordé, à part la scène de l'enterrement. l 'histoire pourrait se passer n'importe où sans que ça fasse une quelconque différence. La fin arrive sans qu'on s'y attende, on aurait aimé un peu plus de profondeur et d'épaisseur. Survolé.

Un bon petit film hitchcockien. L'ambiance est suffocante. Malgré quelques longueurs, on ne décroche pas. Les acteurs sont tous excellents ; tragédie familiale qui nous amène là où l'on ne s'y attend pas. A voir.

Sur fond de conflit anglo-irlandais, James Marsh propose un film d'atmosphère, plutôt muet et particulièrement tendu. Suspicion et faux-semblants sont les mots d'ordres de ce thriller politique, à la croisée du film d'espionnage . Malgré l'authenticité de son propos, "Shadow Dancer" souffre d'un manque de rythme et n'offre à ses personnages que peu de psychologie.

Le sujet sur le conflit entre l’Irlande du Nord et l’Angleterre a été le sujet de nombreux films. De ce côté, « Shadow Dancer » n’est pas orignal mais là où il l’est c’est dans son traitement. James Marsh donne à son film une allure de polar familial où le conflit ne devient qu’un prétexte. Sa caméra devient alors très intimiste, suivant une famille qui est au cœur de l’IRA, et livre une vision de ce conflit qui change de l’habitude. De ce point de vue, c’est un bon point pour « Shadow Dancer ». Du point de vue des acteurs, ils sont tous d’une justesse remarquable ! Andrea Riseborough éclate au grand jour et nous prouve tous ses talents d’actrice. Clive Owen, lui, se fait plus effacer avec un rôle froid, mais il laisse ainsi plus d’espace à Andrea Riseborough, et ce n’est pas plus mal. Le reste du casting britannique est très bon aussi que ce soit Domhnall Gleeson, que l’on avait vu dans « Harry Potter », ou encore Aidan Gillen. Mais je pense que ce qui m’a le plus emballé, dans ce film, c’est l’ambiance. Il ne se passe pas grand-chose au niveau de l’action, « Shadow Dancer » n’est pas un équivalent de James Bond, mais tout se passe dans l’ambiance et dans le suspense. De ce côté, « Shadow Dancer » se rapproche plus de « La Taupe », brillant film d’espionnage de Tomas Alfredson. Autre point fort du film, le fait de placer son récit vers la fin du conflit. Il évite ainsi les clichés ou moments trop patriotiques qui n’ont pas leurs places dans ce film réaliste et froid, adjectif qui, ici, n’est pas négatif.

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Très bonne réalisation avec une interprétation très juste. Histoire prenante qui se suit avec intérêt, sans longueurs pénalisantes, du début à la fin. A voir +++

Shadow Dancer est un drôle de long métrage, dans l’ensemble assez classieux. Mais on a surtout l’impression que ce film ne démarre jamais véritablement. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cela est plus que frustrant.

Sans en avoir l’air, James Marsh dresse un bilan peu reluisant des manipulations qui ont eu lieu de part et d’autre lors du conflit en Irlande du Nord, avec d’un côté les services secrets britanniques et de l’autre les activistes de l’IRA. L’auteur renvoie d’ailleurs les protagonistes dos à dos en montrant que leurs méthodes sont aussi déplorables afin d’arriver à leurs fins, n’hésitant pas à briser des familles entières. Le cas évoqué ici nous rappelle d’ailleurs ce qui est décrit dans l’excellent livre de Sorj Chalandon intitulé Mon traître, à savoir des manipulations incessantes sous couvert de lutte armée pour la libération d’un peuple soumis à l’oppression. Le film, assez lent, prend son temps pour tisser la toile qui enserre chaque personnage, tout en nous surprenant grâce à une fin totalement inattendue, mais curieusement assez logique et qui confirme s’il en était besoin l’horreur de la situation. Un bon film, intéressant en tous points.

Une intéressante mise en image des rapports entre les services secrets britanniques et l'IRA. James Marsh adopte une esthétique intimiste et épurée, donnant à son film quelque chose d'éthérée dissimulée derrière une peinture sociale très réaliste. L'histoire est prenante, on s'attend à une catastrophe à chaque rencontre, chaque montée en voiture, chaque passage de porte...Pour ma part, j'ai surtout découvert une superbe actrice en Andrea Riseborough. A voir.

Dans Shadow Dancer Clive Owen est un larbin du MI5 qui transforme instantanément une femme de Belfast dépositaire de bombes en informateur tout en disant "Cela va prendre un certain temps". Et oui nous avons compris Belfast est dans les ennuis qui ne sont pas exagérés est aussi sombre que possible. Ces types de l'IRA veulent juste que tout le monde soit aussi malheureux qu'ils le sont semble-t-il. Maintenant présentez des centaines de personnages misérables et non différenciables, sans nom ni raison particulière d'exister sauf qu'il s'agit d'un film politique d'accord ?. Quelques images des funérailles de l'IRA et autres juste pour détendre l'atmosphère. Oubliez de montrer l'héroïne pendant une demi-heure et concentrez-vous sur Clive Owen. Avance rapide de quatre-vingt-dix minutes. Toujours éveillé ?. Soudain Clive et son informateur s'embrassent. Avance rapide de trente minutes encore. Puis elle s'arrange pour que sa voiture soit piégée même s'il lui a proposé de s'enfuir avec elle parce que sa mère est aussi une informatrice et qu'elle doit mourir. Qui a écrit ces bêtises ?...

Idée de départ intéressante, acteurs très justes (notamment Clive Owen comme à son habitude) mais quel ennui ! Le scénario est plat (alors qu'on nous annonçait des rebondissements en veux tu en voilà !) et on manque cruellement de rythme ! On s'accroche parce que c'est indéniablement un bon film mais on ressort quelque peu déçu tout de même !

Vous savez j'ai toujours considéré les britanniques, comme les plus avancés en cinema, après les américains. Ils ont un style de réalisation auquel, je m'y attache très facilement, style brillamment utilisé par les géniaux Guy Ritchie et Edgar Wright, ce qui rendent leurs films à la fois drôles et intelligents. Les britanniques ont aussi le mérite de faire de très bons polars, grâce à des tensions et des jeux de lumières, qu'on ne retrouve que chez eux. Le film dont je vais vous parler utilise en quelque sorte ces codes utilisés dans des films policiers. Réalisé par James Marsh, à qui l'on devra '' Une Merveilleuse Histoire du Temps '', le film n'eut pas un grand impact sur le public, et en demeure maintenant oublié. Je vais être honnête, je n'attendais rien de ce long-métrage, mais il part tout de même sur un sujet pas assez exploité dans des films de ce genre, le Conflit Nord Irlandais (période de violence et d'agitation, qui a eu lieu en Irlande du Nord, de 1968 à 1998). Parmi les films traitant sur ce conflit, soient ils ne l'ont pas assez exploité, soit ils ne m'ont pas convaincu. Et pourtant, on peut faire d'excellents polars abordant ce sujet, il y a vraiment de quoi en faire. Après visionnage, j'avoue ne pas avoir été conquis par le résultat final, j'irai même jusqu'à dire que c'est une déception, alors que j'en attendais rien du tout. Le scénario à la base, part sur quelque chose d'intéressant, c'est d'ailleurs ce qu'il fait vers la première partie, il introduit le film de façon honorable, et promet vraiment une histoire qui s'avérera captivante, ce qui ne sera malheureusement pas le cas. Lorsqu'on arrive à la moitié du film, l'histoire se met à traîner et elle finit par tourner en rond, pour un final qui a le mérite de ne pas être prévisible, mais décevant pour autant. La réalisation est assez inégale, personnellement j'ai trouvé que les premières minutes (pas la scène d'introduction, mais celle qui va suivre) nous montre un travail de réalisation parfaitement maîtrisé, cela rend le film lent, mais pas ennuyeux, grâce au talent de James Marsh. Et lorsque cette scène prend fin, la réalisation est finalement assez décevante, elle est de bonne facture, je ne dis pas le contraire, mais sans un grand plus. En revanche le visuel, est assez bien travaillé, et apporte un léger coté esthétique au film. En tant que film policier, j'avoue que la réal m'a déçu sur ce point, pourtant il y a de suspense, mais c'est pas assez bien amené, et le retournement final, est inattendu, mais beaucoup trop simple. Le rythme est bien géré vers les premières minutes du film, et il n'abuse pas de sa lenteur. Mais cela ne dure pas, car viennent le scènes longues, où là, j'avoue m'être pas mal ennuyé, pourtant c'est bien filmé, mais c'est beaucoup trop long pour que je puisse être dedans. Vous pensez peut être que les longueurs est une chose que je déteste dans le monde du cinema, ce n'est pas du tout le cas. Les longueurs utiles pour moi, sont des scènes dont le rythme est lent, mais qui grâce à une technique de réalisation nous maintiennent, et apportent quelque chose au film (d'où le cas de mon film préféré, '' Interstellar '', où le rythme est très lent, et pourtant Nolan a su utiliser les techniques utilisées par Kubrick pour me maintenir dans '' 2001 : l'Odyssée de l'Espace ''). Les acteurs sont tous d'excellentes factures, Andrea Riseborough, que j'ai découvert dans '' Oblivion '', est très bonne et le personnage est assez attachant. Clive Owen est lui aussi de bonne facture, mais il manque vraiment quelque chose à son personnage. Les musiques proposent d'assez bon thèmes, mais ont beaucoup trop de mal à se faire entendre, qu'elles en deviennent invisibles. En conclusion, '' Shadow Dancer '' a ses qualités, et peut faire passer un bon moment grâce à ça, pour ma part le film est moyen et s'avère être une oeuvre décevante. Globalement on est loin d'une bouse, ça passe de justesse, mais ce n'est pas assez pour moi.