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pelu
17 abonnés
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2,0
Publiée le 9 février 2019
Shadow Dancer est une plongée intéressante dans le milieu de l’IRA, le réalisateur opte pour un style sobre très froid une ambiance d’espionnages.cependant on en ressort un peu déçu car tout comme le film l l’intrigue est froide austère et pas vraiment nerveuse manquant de moment forts beaucoup trop linéaire sans Rebondissements si en plus on rajoute à cela des acteurs qui suivent l esprit du film froid jouant des personnages peu en couleurs sans émotions et donc peu incarnés... dommage
James Marsh, qui avait déjà réalisé le deuxième volet de la trilogie "Red Riding", s'approprie ici un sujet vu sous beaucoup d'angles : le conflit entre l'Angleterre et l'IRA. Mais ici le conflit est vu est travers les yeux et le parcours de Colette, dont la seule faute est d'être née dans une famille de fervents activistes ce qui lui vaut d'être capturé par le MI5 et de servir d'agent double, attirant sur elle la suspicion. La mise en scène est froide mais correspond au sujet, de même que la lenteur volontaire qui apporte un rythme au film plus qu'il ne l'alourdit. Et en partant d'une histoire à priori simple, Marsh filme sous un nouveau jour un conflit qui a marqué à jamais un pays, ayant l'intelligence de confier le rôle principal à l'épatante Andrea Riseborough et de laisser le toujours aussi bon Clive Owen un peu en retrait comme son rôle l'exige. Froid et déprimant mais vraiment bien mené.
Les réalisateurs britanniques de thrillers d’espionnage semblent avoir compris que c’est dans les vieux pots que l’on fait les meilleures soupes. Après le machiavélique "La taupe", ce "Shadow dancer" réussit à utiliser le thème du conflit irlandais pour mettre en place une ambiance glaçante de paranoïa grâce aux liens ambigus entre ses personnages. Son intrigue, mêlant drame intimiste et raison d’état, ainsi que les interprétations, par des acteurs expérimentés, parviennent, malgré les quelques longueurs narratives et la sobriété de la mise en scène propre à la filmographie de James Marsh, à nous tenir en haleine jusqu’à son rebondissement final tant attendu.
Au rayon des +, une immersion dans le Belfast des années 90 comme on en a rarement vu, bien que le sujet de l'IRA soit courant dans le cinéma britannique. Ici, le confinement des corps et des esprits est très bien montré, avec des nuances qui font vraiment ressentir la tension générale existant alors. Une mise en scène irréprochable, des seconds rôles impeccables, un scénario intéressant (sauf la fin, j'y reviendrai).
Au rayon des -, un début un peu poussif, une interprétation des deux personnages principaux exagérement atone, et surtout une fin dans le style "je vais vous surprendre .... la suite ici : http://0z.fr/6-3nQ
Qui manipule qui ? Cette immersion dans le Belfast de l'action patriotique et clandestine des années 90, quand l'IRA était encore très combative en Ulster et même sur le sol britannique, tient plus du documentaire que du "thriller" promis (le réalisateur est d'ailleurs documentariste de formation). C'est très lent, très épuré, gris monochrome (la seule touche de couleur est l'imper rouge de l'héroïne) passablement plombant et souvent franchement ennuyeux. C'est formellement soigné, mais la trame dramatique est emberlificotée à l'excès, et les longueurs succèdent aux longueurs. Clive Owen en agent du MI5 ne brille pas. Les "locaux" et leur terrible accent sont bien meilleurs, mais c'est Andrea Riseborough ("Collette", la seule fille de la fratrie McVeigh, qui a rejoint ses deux aînés dans la lutte armée en hommage au petit Sean, mort à sa place durant le prologue), Anglaise plus vraie que nature en Irlandaise, qui fait l'attrait principal de ce long pensum plus militant que captivant.
Histoire d'espionnage bien ficelée, très bien jouée et avec une approche esthétique très soignée mais autant le réalisateur a bien su donner une atmosphère mélancolique au film (qui va très bien avec cette période glauque de l'histoire irlandaise) autant il s'est trop enfermé dedans et du coup il n'y a aucun rythme au film (perso je me suis un peu fait chier) : je pense que c'est voulu, mais à part le dénouement final qui apporte un peu de suspense, c'est un peu longuet alors qu'il ne fait qu'1H30. Andrea Riseborough, on risque de la voir beaucoup les années à venir et elle le mérite vraiment...
Depuis les accords de paix de 1998 et l’élection d’une assemblée représentative en 2007, le conflit Nord-irlandais appartient aux livres d’histoire, même si les conséquences et les acteurs sont encore vivants. « Shadow dancer » est donc un film (dont l’action se situe 4 ans avant les accords de paix) qui raconte une période heureusement révolue et ce à travers le destin de deux personnages : une femme membre de l’IRA obligée de travailler pour les britanniques et l’agent anglais qui l’a recruté. Ce paradigme n’est pas nouveau dans le traitement cinématographique du conflit, avec notamment « La guerre de l’ombre » qui utilisait la même problématique. Si le fait que ce soit une femme qui soit au centre de l’intrigue est en soi une petite nouveauté, ne serait-ce que pour pointer du doigt l’implication des femmes dans cette guerre, il ne suffit pourtant pas à rendre l’histoire plus intéressante pour autant. J’ai personnellement trouvé que l’intrigue n’était pas vraiment originale et que le traitement qui en était fait rendait le film plat. On se laisse prendre par ce qui se passe, mais c’est sans grand enthousiasme et parfois avec un léger ennui devant la lenteur de l’action et le manque de vigueur du suspens. Heureusement les acteurs et particulièrement Andrea Riseborough et Clive Owen sont bons dans leurs partitions respectives. En somme un thriller de plus sur le conflit d’Irlande du Nord qui n’apporte rien au genre et qui mitonne une intrigue trop déjà-vu et trop plate pour enthousiasmer le spectateur. À voir à la rigueur, mais vous serez prévenu que ce n’est pas vraiment un chef-d’œuvre.
Film d'espionnage ou policier, c'est selon, qui ne paie pas de mine mais qui en a sous le capot il faut bien l'avouer. Clive Owen impose sa stature et sa classe mais l'actrice A.Riseborough le lui rend bien également. Un film poignant dans un microcosme ultra violent et radical des membres de l'IRA, surveillés sous tous les angles par le Royaume-uni.
Un très bon drame. Clive Owen joue bien un agent secret du MI5. Ce film d'espionnage réunit la sublime Andrea Riseborough ( Obilivion, Birdman) , la blonde Gilian Anderson connue pour son rôle d'agent secret dans la série X-Files, le talentueux Domhnall Gleeson,un ancien acteur de la saga Harry Potter.
Shadow Dancer est un film d’espionnage sobre et tout en retenue. La réalisation est soignée, trop soignée, peut être pour nous rendre parano. Les gros plans sur les personnages nous donne une impression d’étouffement. Le début du film nous intrigue mais très vite çà retombe. Reste une petite histoire d’espionnage et une relation de flirt entre l’indic et l’agent secret. Tout celà manque d’intrigue et d’actions. La fin nous offre un retournement inattendu, mais le film est trop scolaire pour être vraiment intéressant. Le réalisateur provoque chez le spectateur un désintérêt total. Clive Owen et Andrea Riseborough forment un duo qui nous laisse insensible. Shadow Dancer a un goût de déjà vu. Le film est ennuyeux et manque de passions. http://framboisemood.com/
Un beau fil bien dans l'ambiance grise irlandaise où James Marsh fait bien ressentir cette espèce de parano entre les habitants de ce bourg. Qui est la balance??? Le rythme est assez lent mais le film reste prenant grâce à de bons interprètes, Andrea Riseborough en tête, Clive Owen, lui, fait le job juste comme il faut. Plus le film avance, plus on découvre les personnages et plus l'intérêt grandit, en même temps que l'intrigue d'ailleurs. De moins en moins persuadé de ce qui va se passer, j'ai vraiment apprécié le dénouement, surprenant.
Lorsqu'un long-métrage traite de l'IRA, on a souvent le désagréable impression qu'on a déjà entendu l'histoire quelque part, comme si la vie et le destin de ces irlandais étaient identiques. Suite à la mort tragique d'un proche, une famille de Belfast se révolte de la seule manière qu'ils connaissent à cette disparition injuste. Arrêtée à Londres suite à un attentat raté, Colette, veuve et mère d'un petit garçon, échappe à la prison en acceptant d'espionner sa propre famille pour le compte du MI5... Outre une histoire somme toute assez banale, "Shadow Dancer" souffre de la piètre vision de son metteur en scène James Marsh. Auteur de nombreux documentaires, il semble oublier qu'il nous plonge cette fois-ci dans une œuvre de fiction et que certains codes sont à respecter s'il souhaite s'assurer l'intérêt du public. La photographie y est très sombre et les éléments de décors minimalistes, provoquant ainsi une ambiance aseptisée, voir excessivement dépressive qui perdra bien des spectateurs. Mais c'est dans la direction d'acteurs que le bât blesse, sans vie, le casting ne laisse rien transparaître et mis à part Andrea Riseborough, qui réussit à tirer son épingle du jeu, l'interprétation globale est soporifique. "Shadow Dancer" est une déception à tous les niveaux et l'on attend toujours le long-métrage qui retranscrirait avec justesse et vigueur le paradoxe d'un tel combat dont sa nécessité n'a d'égale que son absurdité.
Après une "mise en bouche" qui est censée mettre le reste du film en place, on suit le personnage principal après un attentat raté. Membre de l'IRA et bla bla bla. Pourquoi ce Bla bla, et bien on ne sait rien de sa vie, elle a un gamin, elle a perdu son frère mais quelles sont ses motivations? On suit une portion de sa vie, ses choix étranges mais rien n'est réellement expliqué, l'IRA, la situation du pays, sa vie d'avant... Un film étrange, plutôt "mou" et pas indispensable...