Avis sur Off World

Mathieu Guez (aka Mateo Guez), français de souche, livre ici son premier long-métrage (une production canadienne) sur les Philippines. Il en résulte une œuvre brouillon, oscillant sans cesse entre le documentaire et la fiction, l’ennui, c’est que le réalisateur n’a absolument rien à nous raconter et brasse du vent durant les 80 minutes que compte son film. On aurait tant aimé avoir affaire à un documentaire qui nous plonge de plein fouet dans l’horreur de Smokey Mountain (le fameux bidonville de Manille dont le film semble s’intéresser), mais au final, il en résulte une œuvre "auteurisante" superficielle et plombée par une voix-off omniprésente.

Un homme de Toronto voit sa vie transformée au cours d'un voyage sur son lieu de naissance à Smokey Mountain, l'un des bidonvilles les plus notoires des Philippines. Là où des familles entières vivotent comme des charognards, Lucky est en prise avec les échos de son passé pour tenter de se définir et de concilier son éducation de riche Canadien en rapport à la difficile existence des enfants de Smokey Mountain. Guidé par Julia qui travaille pour une ONG locale, Lucky découvre qu’il a un frère qui vit encore dans les bidonvilles autour de la décharge d'ordures. Sans dévoiler leur relation, et cherchant à combler le fossé entre eux, Lucky plonge dans la culture de Smokey Mountain en découvrant les liens avec son passé… D’origine française, Mateo Guez est un auteur, réalisateur, producteur et photographe. Son court métrage L’Ultima Notte fut acclamé dans de nombreux festivals dont ceux de Toronto, Berlin and Clermont-Ferrand. En 2007, Mateo Guez fut l’un des trois réalisateurs du long métrage interactif Late Fragment, produit par l’Office national du film du Canada et le Centre canadien du film. Off World est son premier long métrage en solo. Tourné dans le vaste bidonville de Manille, Smokey Mountain, Off World est un hommage poétique à la ténacité de l'esprit humain et un document sur cette beauté singulière que l'on retrouve même dans les circonstances les plus chaotiques et parmi les souffrances les plus dévastatrices. Off World est une expérience unique et captivante sur la quête de soi et le désir ultime. Présenté dans de nombreux festivals internationaux dont le Frameline de San Francisco, il a obtenu le prix du meilleur film canadien au Reel World Film Festival de Toronto. (Hervé Joseph Lebrun - Chéries-Chéris 2010)

Un film bouleversant. Une vraie écriture cinématographique, ce qui est rare. Il FAUT le voir.

un film remarquable à ne surtout pas rater.mise en scène fantastique, acteurs au jeu convaincant, film courageux et profond.

Off world est un film magnétique et sublime. La grâce, la poésie et la force des sentiments explosent à chaque plan du film.
Si selon nos repères d'occidentaux, Matéo Guez a choisit de raconter une histoire en un lieu où tout espoir semble a priori vain,
Off World raconte avec profondeur et amplitude comment l'Amour, celui d'un fils, d'une mère, d'une femme, d'un frère, surgit malgré tout. C'est une vague de beauté qui déferle sur le néant.
La beauté de la photo et la grâce des mouvement de caméra sont ceux du coeur. Ici point d'esthétisation, l'image est belle, car le réalisateur aime son sujet et les personnages qui l'habite. Tout comme un parent voit son enfant à travers l'amour qu'il lui porte, Matéo Guez nous fait voir Smokey Montain et ses habitants à travers le palpitant de son coeur.Alors Oui, c'est beau de voir beau ce et ceux que l'on aime.

Film magnifique à voir absolument. Un véritable chef d'oeuvre plein de bon sens et d'émotion.Une oeuvre qui fait réfléchir à l'état du monde et au sens de la vie. un film dans lequel s'entremêlent très habilement deux thèmes existentiels.

Off World est un de ces films qui valent le détour. Le réalisateur nous plonge dans la quête initiatique de ce jeune canadien avec des images magnifiques et des émotions vraies. A voir!

A VOIR ABSOLUMENT, Une oeuvre d'art, Une oeuvre rare... OFF WOLRD est le genre de film qui des les premières minutes nous envahi, nous habite et nous fait vibrer jusqu'à nous évanouir presque, tellement c'est beau, émouvant, fort, juste et vrai. La camera du réalisateur épouse avec grâce et poésie chacun des mouvements de ces personnages, chacun de leur gestes, comme pour pudiquement les accompagner sur leur route, dans leur déroute, mais avec tendresse et sensualité, toujours. La musique splendide, omniprésente et discrète a la fois, finit de nous plonger complètement dans ce film onirique, spatial ou chaque sons vient résonner en nous, comme pour se faire l'écho de cette misère a ciel ouvert appelée Smokey Moutain (bidonville des philippines ou ce situe l'action du film.) Et pourtant, c'est la aussi toute la force de ce film, Cette misère, si terrible, si laide soit-elle, sous l'oeil virtuose du réalisateur Mateo Guez devient si belle et si humaine. OFF WORLD est une invitation au voyage, un voyage en nous même, au plus profond de notre être, de nos âmes, dont on sort grandi, fort et plein d'espoir. Et même si comme le personnage principal du film, Lucky, (bouleversant de vérité) on est d'abords désorienté, choqué et bouleversé par cet état des lieux de la misère et des ses habitants, on finit par devenir témoin de ce monde qui s'offre a nous et nous violente d'abords pour finir par nous humaniser ensuite, un peu plus.
Merci a Mateo Guez Un nouveau réalisateur avec qui il va falloir compter... On attend le prochain avec beaucoup d'impatience et d'envie!!!