Derniers Avis : Arbitrage - Page 12

Un très riche et séduisant homme d’affaires est contraint de maquiller ses comptes pour bien vendre son empire financier au bord de la ruine, et se trouve doublement menacé lorsque qu’il tue involontairement sa jeune maîtresse française dans un accident de voiture. Contraint de mentir sur sa présence au volant du véhicule, l’étau judiciaire et financier va se resserrer. Ce bon thriller nous tient en haleine grâce à un scénario enlevé et la très bonne interprétation d’un Richard Gere en grande forme, et fait fi de la morale en nous rendant fort sympathique ce magnat peu scrupuleux. Un casting prestigieux, renforcé par Susan Sarandon et Tim Roth, sert de bel écrin à ce spectacle divertissant et réussi à défaut d’être vraiment original.

La haute finance, son cynisme supposé et ses calculs intéressés servent de base au scénario d’ARBITRAGE. Un relatif suspense à partir du moment où la jolie fille, interprétée par LAETITIA CASTA meurent. Avant, c’est un peu longuet et on attend que ça démarre… Quand à Richard Gere, depuis AMERICAN GIGOLO, son personnage de séducteur n’a pas trop évolué, hormis les cheveux blancs.

Quel plaisir de retrouver richard gere. C'est le seul attrait du film. Sinon c'est pas mal même si il n'y a pas vraiment de relief. C'est un peu "plat". J'ai passé un bon moment mais sans plus.

Un bon film dans l'ensemble avec une mise en place casting et scénique progressive et assez bien pensée avec un excellent Richard Gere. Le réalisateur prend soin de ne porter aucun jugement précipité sur chaque protagoniste et essaie de rester le plus neutre possible jusqu'au bout tout en développant au maximum, d'un point de vue idéologique, les aléas du dur et intraitable milieu de la finance en nous faisant poser certaines questions métaphysiques.

Ce n'est pas l'action qui a été recherchée dans ce film mais bien la réflexion et ce jeu d'acteurs par moment bien huilé, parfois coupé par des pauses un peu longues mais qui permettent au final au spectateur de prendre le temps de comprendre ce qu'il s'y joue au fil des actes de chacun.Et ce n'est pas rien dans un tel film.
Le sens des vérités est recherché et met chaque personnage en face de ses actes et responsabilités.

La fin est un peu directe et brutale mais à ce moment là, le spectateur tient tous les tenants pour avoir compris l'évolution de la situation même s'il s'attend à une fin plus imagée.

Du côté des acteurs, Laetitia Casta n'est pas dans son plus grand "jour" et le rôle ne lui va pas si bien que ça, pire même, elle n'apporte quasiment rien lors de ses présences mais elle y apparait peu au final et cela ne porte pas atteinte au film. Dur de dire ça mais son rôle n'est pas adapté.
Pour le reste, un bon jeu d'acteurs jusqu''à la fin.

Je finirai par le meilleur, mais après tout, c'est un genre et un domaine qui lui va si bien, Richard Gere est impeccable dans le film et impose un véritable charisme dès les premières minutes qui nous permet de nous infiltrer dans son personnage jusqu'à la fin, sans fausse note de sa part qui nous maintient sans cesse dans le film malgré ses longueurs et qui fait que l'on cherche à attendre les événements successifs.

Il y a beaucoup de bons ingrédients dans ce film, mais .... il est touffu, nébuleux,
et je ne suis même pas sûre d'avoir compris la fin qui tombe brutalement, telle un couperet.

Laetitia n'y est pas à son avantage.

Je suis déçue et je m'attendais à mieux.

Vu hier : pas tout compris. Je trouve ce film bancal. On hesite toujours entre dénonciation de la finance et thriller. Pas mal d'invraisemblances ou plutot de choses dites mais pas expliquées.

Nicholas Jarecki a rassemblé dans son nouveau film tous les ingrédients pour cuisiner le parfait pot au feu cinématographique : Des cabotins de première bourre, une mise en scène aux œufs et un scénar bien ficelé qui vous tiendra en haleine pendant une plombe et quarante six broquilles. Nous faisant en effet mijoter pendant toute la première partie du film, installant décors et acteurs du drame se tissant en lousdé dans les couloirs du destin, on se bonnit que le gnière nous prépare un coup de Trafalgar qui, comme l'ami ricoré, arrivera au moment opportun.

A une époque où les clichés ont bon train, Nicholas Jarecki nous brosse un très dégoulinant portrait de la réussite à l'américaine, la sainte trinité familiale : un mironton brillant ayant boulonné la moitié de sa vie pour être plein aux as, une régulière qui a oublié d'être tartignole mais s'arrose un peu trop souvent le jabot et une gosseline parfaite, belle et intello juste ce qu'il faut pour turbiner avec papa. Epiçons le tout d'un soupçon de galanteries extraconjugales et nous obtenons le cadre parfait pour le thriller aux petits oignons.

Le film aurait certainement adopté des allures naveteuses ou aurait été, au mieux, estampillé film "d'art et d'essai" si Nicholas Jarecki s'était contenté de nous bricoler à la va-vite le portrait à l'antigel d'une typique famille de rupinskoffs américains issus d'un capitalisme toujours plus débridé. Mais Nicholas Jarecki est philosophe et aux banales études de mœurs de ses contemporains, celui-ci préfère le questionnement métaphysique : faut-y ou faut-y pas magouiller pour être heureux, ou encore, mieux vaut-il finir sa vie pépère, avec une régulière qui en a dans le cigare mais avec un léger penchant pour le flacon ou épicer sa vie de couple en s'envoyant en l'air avec une giroffle aussi bath qu'elle en a sous le capot mais capable de saloper votre ordinaire en oubliant de boucler sa ceinture de sécurité ?

Qu'on se rassure, nous sommes ici dans un film américain. Pas question de choquer toutes ces bonnes âmes qui, à la médiocrité de leurs existences préfèrent les chimères de la respectabilité et de la bienséance familiale. Il vous faudra donc accepter qu'il y ait une fin et celle-ci, soyez en sur, ne vous fera pas décarrer du cinéma en vous bonnissant que vous avez biglé un film pour intellos nihilistes où le réalisateur marloupin aura délibérément brouillé les brèmes en faisant cônir le héros dans une garuche infâme. Tout au plus l'aura-t-il un peu bousculé et lui aura-t-il mis sur le poil deux ou trois mastards mal-embouchés mais, réjouissons-nous, la morale sera sauve et la famille en sortira grandie.

www.allo-cinoche.com

L'histoire traîne étrangement en longueur, de manière assez plate, sans rebondissements, sans pour autant être lassante mais à se demander s'il y aura une fin. Et lorsqu'elle arrive, c'est trop tôt, avec une certaine incompréhension : on nous a donné chaque détail tout le long du film mais ça se termine sur le doute, comme s'il manquait une partie.

Laetitia Casta n'a toujours pas pris de cours de comédie à ce que je vois... Bon sang, son actuation est catastrophique.
Ensuite pour le film en lui-même, c'est pas LE super film mais il y a de l'action et des rebondissements, ca se laisse regarder... chez soi. Moi je paierai pas pour le voir en ciné. 3/5

Plat, ennuyeux, mal joué, scénario...oups pardon, il n'y en a pas.
L.Casta est sans doute la pire dans ce navet.
Une seule interrogation reste, mais qu'est donc allé faire Mme Sarandon dans une telle production.
Bref, une perte de temps.....