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Un visiteur
3,5
Publiée le 13 septembre 2013
Dans le genre film néo-noir moderne, Cogan s'affiche comme l'un des meilleurs, agissant comme un coup qui part (pour lequel Dominik nous avait déjà montré toute l'étendue de son talent dans L'Assassinat de Jesse James). L'Amérique contemporaine y est décrite comme fichue, et par conséquent, le monde va mal. C'est peut-être l'un des meilleurs films apocalyptiques du moment.
Un film qui s'impose comme une critique ouverte sur l'amérique. Même si il peut paraître long et peu passionnant, sa force se retrouve dans les dialogues qu'il possède. Et le film du coup deviens un peu ennyueux si on s'attendais à un thriller explosif comme il nous l'étais vendu.
Cogan tente de s'imposer comme nouvelle veine de film noir en remâchant tous les clichés du genre: dialogues tarantinesques massacrés, côté Coen gravement endommagé et objet ultra-esthétisé repoussant. Le résultat serait encore trop beau! Pourquoi ne pas rajouter en plus une petite sauce politique et philosophique de "tous pourris" et "personne ne mérite d'être sauvé", avec des musiques vraiment surprenantes: un type se shoote à l'héro, tiens "Héroin" de Lou Reed! Et tant qu'à faire autant piquer plusieurs titres de l'album du Velvet Underground! Cette sauce concoctée sans aucune inventivité par le réalisateur, et sur laquelle il ne lésine pas, écoeure d'entrée de jeu, renforcée dans sa fadeur par l'inertie générale des acteurs caricaturaux. Au final, que s'est-il passé avec Cogan? Rien, oublions cela, ce n'est qu'un mauvais souvenir.
Après avoir versé dans l’adaptation lyrique du western avec « L’assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford », Andrew Dominik s’essaye dans le polar noir en portant à l’écran le roman de George Vincent Higgins « L’art et la manière ». Si vous aimez les fusillades et les courses poursuites ou les films de gangsters à la Coppola, passez votre chemin ça n’a rien à voir. Ici les criminels sont le plus souvent stupides et vulgaires, ils sont comme le commun des mortels touchés par la crise, voir comme le tueur à gage, interprété par le regretter James Gandolfini, dépressif et quasi alcoolique. Mais le film est surtout très dialogué, voire, diront certains, bavard. Car le film se focalise plus sur les personnages et leurs relations, voire leurs états d’esprits ou leurs états d’âme que sur l’intrigue elle-même qui se révèle très simple et peu originale. Mais le film ne pâtit pas de cette linéarité tant les scènes sont des bijoux d’interprétation, avec en tête Brad Pitt en tueur à gage cynique qui semble plus malin que les parrains pour lesquels il travaille. La mise en scène n’est pas en reste avec, particulièrement, une utilisation payante du bullet time dans une scène d’exécution qui mériterait d’être culte. Un polar avec les codes des classiques du film de gangsters, mais dans l’Amérique d’après crise financière de 2008. À voir absolument pour l’interprétation, les dialogues ciselés et la mise en scène très riche.
Un film qui manque de percutant, trop timide dans la réalisation et peine vraiment dans le jeux des acteurs ( en tête). Le discours politique en arrière plan est très mal emmené. Cogan a tout d'un bon film raté, il reste heureusement assez divertissant!!
J’aime le cinéma, et peux importe le style, je suis ouvert à tout... mais je n'arrive toujours pas a comprendre comment on peut faire des films aussi nuls. Dès le début (générique très agaçant) on a envie de partir de la salle (ceux cas fait ma femme) mais pour moi, la curiosité m’a poussé malgré tout à rester (ou par masochisme..). Dialogue long et creux. Des scènes incompréhensibles,inutiles et très prétentieuses. Montage épileptique et passage inutile, long et inintéressant. Je me demande encore a quoi sert toute les scènes avec l'autre tueur à gages vu que celui-ci ne fais que parler de chose donc au final on ce contre fou vu que ça n'a aucun rapport avec l'histoire. Et que dire des extraits de discours de la campagne présidentielle US, qui s'incruste entre chaque scène sans que l'on comprenne le sens. Je pense que son une très GRANDE IMPORTANCE vue le nombre de fois que cela se produit. Mais je dois dire que cela m'échappe un peu... Au final, le film a beau durée 1h30, on a l'impression que celui-ci dur le triple. Franchement j'ai beau aimer Bratt Pitt, réussir à tenir jusqu'à la fin relevée de l'exploit. Mais comme dit l'expression "ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort". Vous voilà prévenue
Passez votre chemin ou alors c'est que vous avez du temps à perdre dans la vie. N'est pas Tarantino qui veut, en plus les producteurs BANDE A PART sont aussi au générique de Pulp Fiction voila donc on retrouve un camé limite overdose, des dialogues longs pas drôle et grossiers parfois, et des flinguages (2 ou 3) qui font penser Pulp Fiction et un peu à Drive mais en version DIA ou Leader price. Et à la fin le scénar tente de rebondir, quand Cogan apprend que ses patrons sont mécontents.... il jette une phrase à 10 centimes sur les usa.... et FIN. Un bon gros film bien nul qui servira sans doute à payer les factures de nos chers Bradgélina, les châtelains du Var en ont certainement bien besoin en ce moment mais qui ne fait pas avancer le cinéma d'un centimètre. A oublier vite
J'ai regardé ce film en pensant voir un film d'action. Déjà en regardant quelques critiques sur allociné, j'avais remarqué que ça n'avait pas l'air d'être le cas et qu'il n'était pas particulièrement bien noté. A chaud, après visionnage, je dirais que je comprends mieux. C'est... spécial. Il ne s'agit pas vraiment d'un mauvais film. Il est juste moyen. C'est l'histoire d'un règlement de compte, sur fond de critique politique, avec une pointe d'humour. Et je dois avoué que sans la présence de Brad Pitt, ce film serait passé à l'as et je ne l'aurais probablement pas regardé. Si vous cherchez un film, sans miches à l'air, avec un peu de violence et qui sort du lot, ce dernier devrait vous plaire.
Un film visuellement très intéressent sans non plus être grandiose qui nous montre que les gangsters aussi souffrent de la crise (le film se déroulant pendant les élections présidentiel de Barak Obama). Un film "sans accroc" ou se déroule une histoire assez banale mais prenante avec tout de même un casting de choix ou Brad Pitt joue très bien le tueur à gages cynique. Le film souffre de quelques longueurs entre ses scène de meurtre visuellement sublimes spoiler: (la scène de Ray Liotta dans la voiture est juste magnifique) du à des dialogues un peu trop présent et pas toujours très intéressants. Bref, un film peu être un peu trop mou mais visuellement sublime avec de très bon acteurs !
Un brin de vomi, la grosse gueule de Brad Pitt cadrée tout le long du film, ils nous ont bien farci la rondelle. Je me suis plus diverti après la séance quand je suis aller débourrer dans les chiottes du cinéma en étalant ma merde sur la cuvette.
Cogan, un film assez moyen. Une histoire comme on en a déjà vu plein de fois avant, mais en mieux ... Le film est assez moyen, beaucoup trop lent et plat pour le rendre prenant et passionnant. Disons qu'une bonne partie du film est molle, on flotte au fil des minutes en guettant l'arrivée de Cogan, mais c'est long. Et une fois qu'il entre vraiment en action, c'est expéditif et on arrive très vite à la fin du film.
Ce film ne méritait pas d'être autant éreinté par les critiques. Il est certes maniéré et bavard, mais les digressions scénaristiques, le casting haut de gamme, ainsi que ses petites saillies sur l'Amérique, lui donnent un peu de saveur.
Envie de revoir au plus vite le film. J'ai pas tout compris. Mais quelle importance... Il reste l'atmosphère de crise bien rendue, les plans superbes, la bande-son, le jeu des acteurs magnifiques ( James Gandolfini -Mickey- est époustouflant de vérité. J'oubliais de mettre en exergue l'humour qui suinte ça et là. Décidément il y a du Tarantino et des influences coeniennes dans ce thriller.